allez, pour ceux qui seraient trop pauvres pour se payer le Livre Noir :
"Che Guevara, l'envers du mythe", p. 711-712
(...) Nommé dans les maquis commandant d'une "colonie", il se fait très vite remarquer par sa dureté. Un gamin, guérillero de sa colonne, qui a volé un peu de nourriture, est immédiatement fusillé, sans autre forme de procès. Ce "partisan de l'autoritarisme à tout crin" selon son ancien compagnon de Bolivie Régis Debray, qui veut déjà imposer une révolution communiste, se heurte à plusieurs commandants cubains authentiquement démocrates. (...) Une fois la victoire acquise, il occupe la charge de "procureur" et décide des recours en grâce. La prison de la Cabana où il officie est le théâtre de nombreuses exécutions, notamment d'anciens compagnons d'armes demeurés démocrates.
Nommé ministre de l'Industrie et directeur de la Banque centrale, il trouve avec ses fonctions l'occasion d'appliquer sa doctrine politique, imposant à Cuba le "modèle soviétique". Méprisant l'argent, mais vivant dans les quartiers privés de la Havane, ministre de l'Economie mais dépourvu des plus élémentaires notions d'économie, il finit par ruiner la Banque centrale. Il est plus à l'aise pour instituer les "dimanches de travail volontaires" (...).
Dans son testament, cet élève de l'école de la Terreur loue "la haine efficace qui fait de l'homme une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer". "Je ne peux pas être ami avec quelqu'un qui ne partage pas mes idées" avoue ce sectaire qui baptise son fils Vladimir en hommage à Lénine. Dogmatique, froid et intolérant, le "Che" est en complet décalage avec le naturel ouvert et chaleureux des Cubains. A Cuba il est l'un des artisans de l'embrigadement de la jeunesse, sacrifiant au culte de l'homme nouveau. (...) En 1963, il est en Algérie puis à Dar-es-Salam, avant de gagner le Congon où il croise le chemin d'un certain Désiré Kabila, un marxiste devenu aujourd'hui maître du Zaïre qui ne répugne pas aux massacres de populations civiles.
Castro l'utilise à des fins tactiques. Une fois leur rupture survenue, Guévara gagne la Bolivie. Tentant d'appliquer la théorie du foco de guérilla, dédaignant la politique du PC bolivien, ne rencontrant aucun soutien de la part des paysans dont pas un ne rejoindra son maquis itinérant, il est isolé et traqué et exécuté le 8 octobre 1967."
Et qu'on arrête de défendre l'indéfendable en se posant en "impartial arbitre"... comme si pour se faire une juste idée du nazisme il fallait connaître les livres de Faurisson !