Capitalisme de M**** $%*!($)

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Slyonline2

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Redstein
Vils propagateurs de la peste citoyenne
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
jules_albert


Plus que jamais d'actualité :

"Pour Simone Weil, un parti comporte potentiellement, dans sa lutte pour le pouvoir, un caractère totalitaire. Ils défendent leurs intérêts propres au détriment du bien public. Il faut se garder comme de la lèpre de ce mal qui ronge les milieux politiques mais aussi la pensée tout entière.

Contre les passions collectives, elle brandit l’arme de la raison individuelle.
Rédigé en 1943, ce texte propose un système fondé sur l’affinité et la collaboration de tous, un hymne à la liberté individuelle capable de s’exprimer dans le cadre d’une collectivité."
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert


Nous avons du mal à nous souvenir de la ville telle qu'elle était. Et si beaucoup ont l'impression que Paris est ce qu'elle a toujours été, derrière la pierre soigneusement polie et les façades restaurées se cache une ville radicalement transformée : vidée de siècles de vie populaire, de quartiers entiers et des communautés qu'ils abritaient, chassées vers des banlieues désolées.





L'auteur expose les caractères historiques des maisons ordinaires parisiennes depuis la fin de l'époque gothique jusqu'en 1980, en les ramenant à cinq types principaux. Il montre comment, avec le logement de masse issu de l'habitation ouvrière réformée par le mouvement hygiéniste, s'ébauche, dans les premières expériences faites dès avant la Première Guerre mondiale, la rupture avec le passé parisien, qui franchit un seuil décisif autour de 1950, alors que se conjuguent les nécessités de la reconstruction, une forte poussée démographique et un programme étatique d'industrialisation du bâtiment.

La critique de l'urbanisme prend ainsi, en quelque sorte, celui-ci à revers, en partant de cette réalité matérielle élémentaire, absente de toutes les théories sur la question : la maison elle-même, la manière de la construire comme celle de l'habiter.
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jules_albert
Disparu le Paris médiéval, ses ruelles et sa beauté. Volatilisé le Paris des bandes de gosses dévalant les rues. Évanoui le Paris des Halles, du petit peuple haut en couleur. Fini le Paris de la nuit, des ombres et des lieux interlopes. Condamné le Paris des bistrots et de la chaleur humaine. Fichu le Paris des artistes et de la bohème. Tué le Paris où chaque quartier est un monde. Perdu le Paris que tant d’auteurs ont chéri. Si le vieux Paris n’est plus, sa nostalgie, plus belle encore, demeure. Dans les cœurs, dans les têtes, dans la littérature, dans cette collection. Puisque Paris n’était pas qu’une fête, loin de là, tout sera raconté sans détours – la misère, la condition des femmes et des enfants, l’insalubrité, la maladie… –, de la Butte à la Bastoche, du quartier latin à Aubervilliers, en passant par Ménilmuche ou Belleville.

https://www.lechappee.org/coll(...)perdu


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Blow Up
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Redstein
Ici, grand front rime avec étron.


(C'est moi, ou bien Musk s'est à grand peine retenu de dessiner un svastika ? )
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jules_albert


Miquel Amorós : "Pour l'intelligence du moment présent"


https://kaosenlared.net/miquel(...)tual/

Chaque époque a son propre caractère qu'il faut être à même d'interprétér. Le passé nous fournit les outils pour en saisir l'essence, mais pas pour comprendre les changements qui ont eu lieu dans ce qui est nouveau, ni pour comprendre son avenir. Pour ce faire, nous devons garder l'esprit ouvert face aux événements présents et à leurs conséquences, en discernant ceux qui sont historiquement significatifs, c'est-à-dire en révélant leur spécificité protéiforme, leur être-caméléon.

La vérité n'émerge pas d'une pensée statique mais dialectique. Expliquer l'époque, c'est parler du capitalisme, ce mode de vie social dominé par des abstractions (marchandise, argent, capital, État). Mais il ne s'agit pas de parler dans un sens général, mais d'une forme concrète du capitalisme, sa forme industrielle tardive, mondialisée, avec ses caractéristiques typiques, son étatisme débridé, son développement forcené, sa haute nocivité, ses déchets omniprésents et ses crises environnementales.

Celui qui parle de perte de biodiversité, de dégradation des écosystèmes, de pollution, de réchauffement climatique ou de tsunami urbanistique sans faire référence au capitalisme et à l'État, parle sans fondement : il a un cadavre dans la bouche. L'accumulation incessante de capital favorisée par les Etats et le mode de vie aberrant qui en découle mettent en péril la survie de la planète. Les signes avant-coureurs sont innombrables. La santé en souffre. La crise climatique est inévitable. Les inégalités se creusent et la faim explose dans les périphéries capitalistes. La prédation associée au profit privé règne au détriment du territoire et de ses habitants.

La croissance économique détruit les bases de la vie. La course irrationnelle à l'industrialisation se dirige vers le précipice, ou, comme il est de bon ton de le dire, vers l'effondrement. La transition verte du capitalisme n'est qu'un leurre : il n'y a pas de transition possible dans un régime dépendant du développement.

Le capitalisme dépasse ses limites externes, physiques. L'exploitation infinie des ressources se heurte à leur disponibilité limitée et dynamite les structures sociales des populations appauvries. Et comme pour les crises précédentes, en particulier lorsque la classe ouvrière était puissante, les stratèges du régime se tournent vers leur formidable allié, la technologie, numérique bien sûr, l'armement habituel pour surmonter les contradictions pendant un certain temps. Dans les cas extrêmes, ils se tournent vers les forces de l'ordre.

A l'époque ancienne du capitalisme national basé dans les usines, la lutte des classes était la forme que prenait l'aspiration des opprimés à l'émancipation. Les restructurations industrielles, la mondialisation de la finance, la bureaucratisation du mouvement ouvrier et la généralisation du consumérisme ont irréversiblement détruit la conscience de classe et le rôle central du prolétariat industriel. La disparition complète du mouvement ouvrier autonome a entraîné la disparition de ses références, de ses valeurs, de ses traditions et de la mémoire de ses luttes.

Grâce à des mécanismes de contrôle et de communication unilatérale, la société civile a été absorbée par l'État. Le vide a été comblé par une vaste classe moyenne de salariés, à la mentalité interclassiste, idéologiquement citoyenniste, c'est-à-dire bourgeoise, modérée, qui ne pense qu'à court terme, privilégiant la sécurité avant tout, et donc résignée, conformiste et manipulable. Ce type de classe constitue la base solide du système partitocratique en Occident, ou du régime de parti unique dans le reste du monde. Dans les conditions actuelles, les obstacles à la réflexion critique sont plus nombreux que jamais. La classe dirigeante a généré des idéologies de substitution telles que le développement durable et son opposé, la tiède décroissance, jusqu'à l'actuelle collapsologie, qui part de la dure réalité du désastre et ne propose donc pas de solutions ou de formules réparatrices, mais des palliatifs. Tous ont deux éléments en commun : l'ignorance du processus historique qui a engendré les maux qu'ils cherchent à conjurer, et le recours à l'État comme agent idéal pour l'application de leurs remèdes.

On notera dans leur formulation l'absence d'un sujet conscient forgé dans l'expérience de la catastrophe autre que les partis politiques, et la neutralité préconçue d'un appareil d'État à la merci d'une majorité parlementaire. La rationalité présumée du secteur progressiste citoyen est issue de la pensée post-moderne qui relativise la validité des concepts absolus tels que la vérité, le langage, la réalité, la connaissance, la mémoire..., c'est-à-dire qu'elle est issue de l'irrationalité dominante, formidablement favorisée par la numérisation sociale massive.

Le progressisme citoyenniste n'est qu'une composante mentale d'un monde hostile à la raison, où la vérité n'a pas de sens, où la réalité n'est pas discernable et où le mensonge militant est omniprésent. L'élimination de la compréhension est le corollaire de la désertification planétaire.

Le capitalisme d'aujourd'hui se caractérise par l'importance acquise par le territoire en tant que moyen de production dans un contexte de mondialisation. La perspective de la valorisation et du business fait qu'il est entré dans une phase éminemment extractiviste.

De plus, l'énergie, l'eau, la terre, les minéraux et la nature elle-même sont devenus des facteurs stratégiques, et donc des points faibles, dont il faut assurer le contrôle. La question territoriale - qui est aussi énergétique, climatique et résolument sociale - occupe la place centrale autrefois réservée aux questions du travail. La véritable bataille sociale se joue désormais sur le territoire. L'industrialisation du territoire fait des ravages dans de nombreuses régions qui ne s'y résignent pas et qui au contraire résistent. Qu'ils soient indigènes ou simples paysans, environnementalistes, néo-ruraux, écologistes ou déserteurs urbains, ils évoluent dans un espace commun et tissent des alliances qui leur permettent de se mobiliser et de s'opposer avec des chances de succès au pillage territorial de l'immobilier, de l'industrie et des fonds d'investissement. Les tactiques sont diverses, allant des poursuites judiciaires au sabotage, de la non-violence à la confrontation avec la police, mais toutes sont sous-tendues par la conscience d'une espèce menacée qui se défend. Dans la défense du territoire se configure un nouveau sujet universel, capable de représenter l'intérêt général, car sa lutte est celle de tous les perdants de la progression turbo-capitaliste. Il émerge à partir des structures horizontales, des espaces libérés sans hiérarchies ni médiateurs qu'il a créés pour mener son assaut et réaliser son programme informel implicite. Le retour au local, le repeuplement communautaire, les réseaux de distribution alternatifs, la souveraineté alimentaire... sont les composantes d'un autre mode de vie basé sur la réciprocité, la coopération et la valeur d'usage, d'où découlent des relations sociales libres et égalitaires. La défense du territoire est fondamentalement la défense d'un projet de vie collectif.

Sur la scène territoriale se déroule donc une autre lutte des classes. Deux partis représentant deux camps opposés, celui de la vie et celui de la dévastation, s'affrontent. Le premier ne veut pas s'approprier le système capitaliste pour changer ce qui n'est pas réformable, il veut simplement le démanteler.

Le second veut le préserver à tout prix, sans ménager les sacrifices. Il tente de déguiser ce combat en utilisant à l'envi les farces électorales, les crises multiples, les conflits identitaires, l'idiotie consumériste et la répression, mais la contradiction majeure du système de la classe dominante ne s'éloigne pas de la ligne de front.

La société capitaliste se décompose aussi de l'intérieur. C'est inévitable, cela fait partie de la génétique du capitalisme. Mais les partisans de la vie ne peuvent s'en satisfaire en abandonnant la lutte et, par conséquent, ils sont obligés de formuler leur activité, qu'elle soit négative ou positive, qu'elle sabote ou qu'elle construise, en termes anti-étatiques et anticapitalistes.

Miquel Amorós, 24 juillet 2023


Extractivisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)visme
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Blow Up


Ch'ti Biloute n'est pas un fraudeur ou un criminel, c'est tout à fait légal l'optimisation fiscale offshore dans une république banano-financière dirigée par la bourgeoisie.
Et puis 700000 balles c'est et un pet de mouche comparé aux optimisations nos amis milliardaires qui créent de l'emploi, prennent des risques et doivent leurs fortunes à leur seul travail.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
KawaZ
  • KawaZ
  • Special Cool utilisateur
  • #489
  • Publié par
    KawaZ
    le 20 Sep 2023, 18:21
De toutes façons, comme le dit jules-albert, il y aura bientôt trop de milliardaires et plus assez de paradis fiscaux, ou plutôt ils vont s'y sentir vraiment à l'étroit : cela va devenir World War Z tout autour d'eux et vont finir comme dans le film à se monter les uns sur les autres dans une pyramide humaine.
Kandide
jules_albert a écrit :
"Pour Simone Weil, un parti comporte potentiellement, dans sa lutte pour le pouvoir, un caractère totalitaire. Ils défendent leurs intérêts propres au détriment du bien public. Il faut se garder comme de la lèpre de ce mal qui ronge les milieux politiques mais aussi la pensée tout entière.

Contre les passions collectives, elle brandit l’arme de la raison individuelle.
Rédigé en 1943, ce texte propose un système fondé sur l’affinité et la collaboration de tous, un hymne à la liberté individuelle capable de s’exprimer dans le cadre d’une collectivité."
casseoreille
Je l'ai déjà dit dans la rubrique "Politique" que Macron reçoive Charles III quelques jours ne peut qu'améliorer les rapports entre nos deux pays voisins, mais qu'il invite 160 personnes à un somptueux repas gastronomique arrosé de grands vins et du champagne.....avec l'argent des contribuables, c'est de l'abus de pouvoir, et gaspiller l'argent des citoyens.
Slash-36
casseoreille a écrit :
Je l'ai déjà dit dans la rubrique "Politique" que Macron reçoive Charles III quelques jours ne peut qu'améliorer les rapports entre nos deux pays voisins, mais qu'il invite 160 personnes à un somptueux repas gastronomique arrosé de grands vins et du champagne.....avec l'argent des contribuables, c'est de l'abus de pouvoir, et gaspiller l'argent des citoyens.


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Tyromancien.


Stop: Parce qu'échanger avec des fous, c'est un métier, Logan, Slash du 36, l'ingé pro du son des hlm, ce sont des médecins qu'il vous faut.

Masha: Non mais je me fais traiter de mec lourd, ridicule et de puceau alors que je b**se à co**lles rabattues, faut pas pousser

Blow Up: Bref tu ne va pas bosser en vélo et tu ne circules pas dans une grande ville, tu pédales dans le vide.

Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #493
  • Publié par
    Lao
    le 22 Sep 2023, 11:13
casseoreille découvre le monde bling-bling des banquiers ?
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Kandide
casseoreille a écrit :
Je l'ai déjà dit dans la rubrique "Politique" que Macron reçoive Charles III quelques jours ne peut qu'améliorer les rapports entre nos deux pays voisins, mais qu'il invite 160 personnes à un somptueux repas gastronomique arrosé de grands vins et du champagne.....avec l'argent des contribuables, c'est de l'abus de pouvoir, et gaspiller l'argent des citoyens.
Il aurait pu inviter 160 Sans abri plutôt que des notables qui n'ont pas faim et ont les moyens de s'offrir un repas


On comprend mieux où va notre argent, pour ceux qui l'ignoraient encore... et pourquoi il faut trimer jusqu'à 64 ans... 67 ans ...
Je n'ai pas envie de payer des impôts pour acheter du caviar et du Champagne à des seigneurs...


J'espère que c'est Macron himself qui paie la note...
Faut pas rêver...

Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #495
  • Publié par
    Lao
    le 22 Sep 2023, 19:04
Kandide a écrit :
... J'espère que c'est Macron himself qui paie la note...
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.

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