Après la drague...

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Shaun
  • Shaun
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    Shaun
    le 01 Août 2008, 23:42
Moi j'ai fais un an a distance avec mon ex (lol je sais ) ...et cela me convenait parfaitement !

Bon elle non... mais voici pourquoi j'aimais bien :

On se voyait toutes les 3 semaines pour 4jours, et du coup je pouvais faire tout ce que je voulais pendant le temps ou l'on ne se voyait pas : guitare, sorties, potes, plans a l'improviste, bref, que du fun !

Et apres on se retrouvais et on se coupait du monde et on passait des week end magiques et intenses !

Mais elle ne gerait pas la distance...m'appellait tout le temps, friction et prises de tete pour des reponses tardives a des textos etc.. bref que des trucs cons, de la supra jalousie etc :/

Au final elle m'a pose un ultimatum...enmenager ensembe ou arreter.

Ne voulant/pouvant pas gerer une vie a deux a mon stade dans la vie...on a mit fin a notre histoire.
Perso je ne peux pas lacher mon mode de vie pour une vie a deux, je fais bien trop de trucs et j'improvise bien trop souvent pour que cela soti possible...

Bref... faire confiance a l'autre et ne pas trop se donner de nouvelles (msn tue, trop de telephone aussi), et surtout se donner du temps pour soi, et la distance devient possible...car les weeks ends ou l'on se retrouvait...Dieu qu'ils etaient bons et geniaux !
outmachin
Shaun a écrit :
Moi j'ai fais un an a distance avec mon ex (lol je sais ) ...et cela me convenait parfaitement !

Bon elle non... mais voici pourquoi j'aimais bien :

On se voyait toutes les 3 semaines pour 4jours, et du coup je pouvais faire tout ce que je voulais pendant le temps ou l'on ne se voyait pas : guitare, sorties, potes, plans a l'improviste, bref, que du fun !

Et apres on se retrouvais et on se coupait du monde et on passait des week end magiques et intenses !

Mais elle ne gerait pas la distance...m'appellait tout le temps, friction et prises de tete pour des reponses tardives a des textos etc.. bref que des trucs cons, de la supra jalousie etc :/

Au final elle m'a pose un ultimatum...enmenager ensembe ou arreter.

Ne voulant/pouvant pas gerer une vie a deux a mon stade dans la vie...on a mit fin a notre histoire.
Perso je ne peux pas lacher mon mode de vie pour une vie a deux, je fais bien trop de trucs et j'improvise bien trop souvent pour que cela soti possible...

Bref... faire confiance a l'autre et ne pas trop se donner de nouvelles (msn tue, trop de telephone aussi), et surtout se donner du temps pour soi, et la distance devient possible...car les weeks ends ou l'on se retrouvait...Dieu qu'ils etaient bons et geniaux !


ça je trouve ça dommage Mais t'as décidé ce qu'il semblait bon pour toi donc tant mieux... J'ai un pote qui n'arrive pas non plus à gérer la distance avec sa copine (lorsque vacances etc) et qui est hyper-jaloux, alors que la fille est hyper indépendante et lui laisse plus de liberté. Mais je pense que ce besoin de tjs être en contact, tjs savoir ce que l'autre fait est dû à un manque de confiance en l'autre...
"When the power of love overcomes the love of power the world will know peace." Jimi Hendrix
Shaun
  • Shaun
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  • #152
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    Shaun
    le 01 Août 2008, 23:56
j'ai prefere arreter sur une bonne note, plutot que de foutre en l'air notre couple apres 1 mois et demi de vie commune..

Ce fut une decision plus que difficile a l'epoque, je l'aimais encore... mais valait mieux ca que de tester de vivre ensemble alors que je savais pertinament que ca ne marcherait pas.
A Stranger
Shaun a écrit :
j'ai prefere arreter sur une bonne note, plutot que de foutre en l'air notre couple apres 1 mois et demi de vie commune..

Ce fut une decision plus que difficile a l'epoque, je l'aimais encore... mais valait mieux ca que de tester de vivre ensemble alors que je savais pertinament que ca ne marcherait pas.


The Good Choice.
De la musique et rien d'autre !

Totalement ouvert pour rencontres musicales sur Lyon, que vous soyez folk, blues, hard ou autre, moi ça me plaît ! N'hésitez pas à me mp !

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Redstein
outmachin a écrit :
Mais je pense que ce besoin de tjs être en contact, tjs savoir ce que l'autre fait est dû à un manque de confiance en l'autre...


Salut, DehorsThingy - non, en fait c'est un manque de confiance en soi, une incapacité de se vivre soi-même en tant qu'individu à part entière, et donc un besoin de contrôler au plus serré ce que fait l'élu de ses hormones - parce qu'on n'existe qu'à travers lui/elle
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
outmachin
RedStein a écrit :
outmachin a écrit :
Mais je pense que ce besoin de tjs être en contact, tjs savoir ce que l'autre fait est dû à un manque de confiance en l'autre...


Salut, DehorsThingy - non, en fait c'est un manque de confiance en soi, une incapacité de se vivre soi-même en tant qu'individu à part entière, et donc un besoin de contrôler au plus serré ce que fait l'élu de ses hormones - parce qu'on n'existe qu'à travers lui/elle


Mmh pas faux, mais à mon avis il existe les deux écoles: ceux qui, comme tu dis, ne peuvent que vivre par leur copain/copine, et ceux qui sont persuadés que dès qu'ils ont le dos tourné l'autre va voir ailleur - de la parano et de la jalousie, mais même dans ce cas il est vrai qu'il y a un manque de confiance en soi.
"When the power of love overcomes the love of power the world will know peace." Jimi Hendrix
Redstein
elrital78 a écrit :
RedStein a écrit :

Mais le couple idéal est bien vivant sur toutes les chaînes de la camisole mentale ex-cathodique...

Ça ne vous interpelle pas plus que ça, vous, le fait que le modèle idéal reste encore et toujours le couple ? Comme si l'accouplement devait continuer toujours à fonder (et restreindre) les rapports humains...


Excellent
Pour enchaîner sur tes propos, je rajouterai que, beaucoup de personnes se mettent en couple avec le ou la première venue (j'abuse un peu mais c'est presque ça) dans un souci de "rentrer dans la norme", être dans le moule, se sentir normaux on pourrait dire.

C'est fou comme ce sentiment est profondément ancré chez beaucoup de personnes. Elles ont un besoin viscéral de se caser. En + elles font souvent ça pour le pire , bien + que pour le meilleur , mais psychologiquement tout va bien puisqu'elles sont "casées". Donc du coup beaucoup de couples naissent davantage d'une motivation égoïste plutôt que dans la croyance en un couple respectueux et équilibré.

Je vois certains couples d'amis, les 2 ont à peine 20 ans et ne vivent pas encore en ménage, qu'ils passent déjà l'essentiel de leur temps à se prendre la tête sur des détails finalement ridicules. Et j'en vois plein comme ça, du coup ils n'ont même plus le temps de penser à d'autres projets personnels concrets.

Enfin bref, c'est un long débat ...


Ça fait plaisir de voir qu'il y en a qui préfèrent voir les réalités en face, même si elles font mal.

C'est non seulement un long débat, mais un débat très difficile, que la plupart des gens préfèrent esquiver, parce qu'il va à l'encontre de notre conditionnement, qui repose sur un besoin très réel : ne pas traverser seul(e) cette vie qui est tout ce qu'on a.

Le "besoin viscéral" de se caser est bien réel. Et pour l'examiner avec quelque chance de succès, il faut commencer par écarter des facteurs tout aussi réels (aspects économiques, besoin de quitter ses parents...) mais qui ont tendance à masquer les cause sous-jacentes : le vide émotionnel/vertige existentiel du sujet, qui le pousse à se conformer au modèle ambiant (une fois, deux fois, trois mariages, quatre divorces, etc.).
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Redstein
outmachin a écrit :
Mmh pas faux, mais à mon avis il existe les deux écoles: ceux qui, comme tu dis, ne peuvent que vivre par leur copain/copine, et ceux qui sont persuadés que dès qu'ils ont le dos tourné l'autre va voir ailleur - de la parano et de la jalousie, mais même dans ce cas il est vrai qu'il y a un manque de confiance en soi.


Effectivement - si tu es persuadé que l'autre vit sa vie quand tu as le dos tourné, tu as deux possibilités : soit tu lui rends sa liberté, soit tu lui fais confiance - mais pour ça, il faut être bien dans sa propre tête.

Bien entendu, faire confiance est d'autant plus difficile ces jours-ci enski concerne le minimum syndical, à savoir : ne pas douter qu'ilelle sort couvert(e) lorsqu'il lui faut gratter rune certaine démangeaison...

...comme quoi, on peut réellement penser que le SIDA a donné un violent coup d'arrêt à l'évolution des moeurs - et c'est pourquoi j'aime à penser qu'il a été élaboré dans les caves du Vatikkkan
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
ZePot
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    ZePot
    le 02 Août 2008, 13:46
J'aimerais bien savoir quel âge et quelles expériences vous avez pour sortir ce genre d'analyses blasées.

Citation:
beaucoup de personnes se mettent en couple avec le ou la première venue (j'abuse un peu mais c'est presque ça) dans un souci de "rentrer dans la norme", être dans le moule, se sentir normaux on pourrait dire.




Citation:
C'est non seulement un long débat, mais un débat très difficile, que la plupart des gens préfèrent esquiver, parce qu'il va à l'encontre de notre conditionnement, qui repose sur un besoin très réel : ne pas traverser seul(e) cette vie qui est tout ce qu'on a.

Le "besoin viscéral" de se caser est bien réel. Et pour l'examiner avec quelque chance de succès, il faut commencer par écarter des facteurs tout aussi réels (aspects économiques, besoin de quitter ses parents...) mais qui ont tendance à masquer les cause sous-jacentes : le vide émotionnel/vertige existentiel du sujet, qui le pousse à se conformer au modèle ambiant


T'es sûr que c'est pas plutôt parce que la vie est plus supportable quand on n'est pas seul ? S'il y a vide émotionnel/vertige existentiel, il ne disparait pas le jour où t'es maqué... Mais avoir le soutien de qqun d'autre, ça aide. J'ai été dépressif et seul suffisamment longtemps pour le savoir.
midnightus
enfaite (je connais bien le sujets j'ai étais assez longtemps célibataire), quand tu es pas bien tu te dit que "ouais je devrais être avec quelqu'un je me sentirais mieux" mais le seul problèmes est que la personne que tu drague le ressent que tu es pas bien, il faut du temps avant d'aller mieux et de se dire "après tout je laisserais faire le temps je trouverais quelqu'un de bien, mais maintenant je profite de la vie"
ZePot
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    ZePot
    le 02 Août 2008, 13:57
midnightus a écrit :
enfaite (je connais bien le sujets j'ai étais assez longtemps célibataire), quand tu es pas bien tu te dit que "ouais je devrais être avec quelqu'un je me sentirais mieux" mais le seul problèmes est que la personne que tu drague le ressent que tu es pas bien, il faut du temps avant d'aller mieux et de se dire "après tout je laisserais faire le temps je trouverais quelqu'un de bien, mais maintenant je profite de la vie"


Tu sais les nanas dépressives, c'est pas ce qui manque

Quand j'ai rencontré ma copine, elle sortait de l'hopital psychiatrique. Comme je disais, une relation, ça sert aussi à s'entraider.
midnightus
aussi (d'ailleurs je remercie ma femme qui me soutiens depuis plus d'un an ^^) mais je veux dire que une fille "sans problèmes" ne sera pas forcement attirer par quelqu'un de dépressif (sauf si elle aime materner comme j'ai eu le cas avant ^^')
chacal
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    Cet utilisateur est un technicien réparateur d'instruments et matériel audio
boooon, je reprends en cours de route et...

" " parce que je crois que j'ai vécu tout ce qui est sus-cité avec ma femme en fait....

On s'est rencontrés elle était en pleine dépression (hopitaux psys, anti dépress au taquet, etc...) et moi j'étais un gros frustré de sa race à peine dépucelé qui aurait pu se sortir la première potable qui disait oui...

Autant dire qu'en théorie c'était mal partie.

Entre temps on est passés un peu par tout. le fusionnel, les périodes de "prudation" (elle dans la religion et moi scotché au net), l'isolement géographique, le libertinage, etc... parfois par quête d'autre chose, parfois par besoin, parfois par envie, parfois par curiosité...
Et franchement dans un couple assez fort et assez amoureux pour ca, tout est vivable, tout est gérable, tout fait murir et grandir, et tout ce qui éloigne peut agir comme un boomerang du moment qu'on ne lache pas l'affaire...

ET au final j'ai envie de dire que les analyses du besoin de ne pas être seul, qu'il soit névrotique, social ou viscéral, ne sont que des manières de contourner le sujet ou de le déshumaniser, ou de tenter de justifier pour soi une solitude....
Guitar tech à temps très très partiel
Rédacteur d'articles sur la guitare à l'humour discutable
Guitariste aussi, mais faut pas le dire, j'ai honte.
ZePot
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    ZePot
    le 02 Août 2008, 15:05
chacal a écrit :
On s'est rencontrés elle était en pleine dépression (hopitaux psys, anti dépress au taquet, etc...) et moi j'étais un gros frustré de sa race à peine dépucelé qui aurait pu se sortir la première potable qui disait oui...

Autant dire qu'en théorie c'était mal partie.


Même pas sûr : au contraire, du coup vous aviez tous les 2 une bonne raison de vouloir que ça marche. Une vraie motivation.

Sinon, marrant, même profil ici

Citation:
Et franchement dans un couple assez fort et assez amoureux pour ca, tout est vivable, tout est gérable, tout fait murir et grandir, et tout ce qui éloigne peut agir comme un boomerang du moment qu'on ne lache pas l'affaire...


+1

Citation:
ET au final j'ai envie de dire que les analyses du besoin de ne pas être seul, qu'il soit névrotique, social ou viscéral, ne sont que des manières de contourner le sujet ou de le déshumaniser, ou de tenter de justifier pour soi une solitude....


C'est carrément le sentiment que j'ai à lire certains ici.

Même quand j'étais au plus mal, j'ai toujours essayé de rester objectif et de remplacer le couplet "la vie c'est de la merde" par "MA vie c'est de la merde". A priori j'avais pas les meilleures cartes non plus, en tant que musicien no-life dépressif et solitaire. Seulement, ce n'est pas le mépris des autres, sous-prétexte qu'ils sont en couple "par conformisme" ou "pour exister à travers l'autre" (allez, on y croit...) qui fait avancer sa situation personnelle...
ZePot
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    ZePot
    le 02 Août 2008, 15:18
midnightus a écrit :
une fille "sans problèmes" ne sera pas forcement attirer par quelqu'un de dépressif (sauf si elle aime materner comme j'ai eu le cas avant ^^')


Oui, ça c'est un vrai problème. En tant que Nolife, les rares fois où tu sors de chez toi, tu as peu de chances de tomber sur des gens qui ont le même profil.

Du genre, tes potes te trainent en boîte, ou en soirée étudiante... Entouré de fêtards, tu as encore plus envie de te tirer une balle. Tu en ressort avec la certitude que le monde entier ne rêve que de s'éclater sur YMCA, sauf toi. Douloureuse solitude.

Bon ça c'est plus un sujet pour le topic drague...

Ah, les soirées Prozac+alcool de mes études à Oxford... Je me mettais à chialer d'un seul coup en pleine teuf, et ça se finissait à essayer de se friter avec des anglais bourrés ou à péter des rangées de rétroviseurs.
Invité
  • Invité
je vois qu'il y a des personnes qui ont de longues relations.
Moi,ça fait pas loin de 7 ans et j'éprouve une lassitude sur pas mal de plans : sexuel d'abord.
C'est plus comme avant.On a tous les 2 un travail avec des horaires décalés,c'est rare qu'on ait des jours de congés communs,et j'en passe....
Puis sur le plan social,on est complètement isolés,ma copine n'aime pas trop voir de gens,alors on s'isole le soir à la maison.
Moi la guitare ou internet,elle la TV.
C'est grave doc?

En ce moment sur backstage...