Patchuko a écrit :
Fozzie a écrit :
Citation:
Et l'angoisse pure a des causes carrément plus chimiques (comme tout le reste du fonctionnement du cerveau tu me diras).
Pas avec ça. Du moins, pas comme explication unique.
La biochimie du cerveau se pète les dents à comprendre la source des problèmes, justement. On arrive à contrer l'angoisse par le médicament, mais dès que le médicament disparaît, l'angoisse revient. Preuve qu'il y a bien une origine purement psychique qui "commandite" des réactions chimiques qui ne sont donc qu'une conséquence, pas une cause.
Oui, je me suis mal exprimé, je voulais dire qu'on régule, pas qu'on soigne, pour ce qui est des causes profondes c'est pas mon rayon mais je crois savoir que justement on n'en sait pas grand chose.
J'ai appris depuis pas mal de temps en analyse comment faire pour aller mieux ! et c'est très simple en fait... en théorie ! le problème c'est pour la mise en pratique !!!
Il faut faire "les bonnes connections"... là je sens qu'il faut que je m'explique sinon ça va troller grave
Il y a certaines personnes qui se souviennent de presque tout, qui fulminent intérieurement, donc qui "ressentent" mais ne comprennent pas, n'analysent pas ! Ils "réagissent" pour tout ouvertement et constament, ou à l'inverse "intériorisent" leur mal-être et là peuvent s'installer les phobies, la dépression, l'insomnie, l'alcoolisme, la toxicomanie...etc...
Il y en a d'autres qui se souviennent de presque tout, mais qui ne fulminent pas, qui " ne ressentent rien" ! Ils ont oublié, "refoulé" ! Ils vont tout le temps mal et comme si dessus s'installent les phobies, la dépression, l'insomnie, l'alcoolisme, la toxicomanie...etc...
Il y a ceux qui ne se souviennent de rien mais qui "ressentent" et donc ils ne savent pas pourquoi ! et là encore pareil, c'est la névrose, la maladie ou autre !
Il y a ceux qui ne se souviennent de rien et donc qui ne ressentent rien ! ils sont froids, apathiques et sont sans scrupules !
Etablir "les bonnes connections" veut dire (d'après ce que j'ai compris
) avoir un souvenir (concient ou refoulé) le "ressentir", c'est à dire le vivre intensément et comprendre pourquoi ça s'est passé comme ça ! et c'est là où intervient le travail du thérapeute, le transfert...etc...
A partir de là, le(s) problème(s) c'est à dire "la source des symptômes" disparait et les symptômes avec ! mais comme je disais, c'est un truc de le savoir, c'est une autre paire de manche de l'appliquer !
J'ai lu il y a peu un bouquin écrit par un thérapeute américain qui disait qu'à chaque fois qu'un patient venait le voir au début et que ce patient était fumeur, il s'arrêtait de fumer à la fin de la thérapie !!! pourquoi ? parce que selon ce médecin, lorsque l'on est fumeur, c'est pour "se rappeler le sein de la mère" parce qu'on a été sevré trop tôt !
Autre exemple, une fille qui collectionne les mecs comme certains les boites de camembert
et je pense qu'on a tous connu quelqu'un comme ça ! C'est juste que la nana recherche dans l'organe sexuel masculin le père qu'elle n'a jamais eu, où qui lui a manqué ! un complexe d'oedipe mal résolu
A titre d'infos je suis un mec et je n'ai jamais fumé, ça vous en bouche un coin ?
Par contre, je pense très sincèrement savoir pourquoi j'ai fais un travail sur moi ! j'étais dans le 1er cas que j'ai cité (je l'ai même pas fais exprès... un acte manqué ?) et là j'en suis arrivé au stade où j'ai pu analysé toute la situation mais il y a une différence (dans mon post de départ je parlais de "clivage") entre toute cette analyse et mon ressenti qui est quasiment inexistant !!!
J'espère que j'ai recentré le débat
ps : Et oui mon psy est freudien et alors ?