J'ai merdé dans ma réponse en éditant un ancien message du 30 septembre (que je voulais citer)... je re-poste la réponse ici:
Biosmog a écrit :
oups j'ai effacé par mégarde mon message initial du 30 septembre...
On est le 1er octobre donc ça c'est la réponse à la réponse...
Mais avant, j'expliquais (en gros et rapidement):
- que comparer une moyenne du coût de la vie d'un pays à l'autre n'a aucun sens, surtout pour des catégories défavorisées
- qu'un smic à Genève, en rehaussant les salaires minimums, coupe le dumping des frontaliers sur les salaires, donc redonne de la "compétitivité" aux gens qui habitent Genève
- que le montant de ce smic n'est vraiment pas si élevé que ça, que cette somme ne permet pas de loger et nourrir une famille à Genève. Par exemple, avec 3000 francs par mois, il reste 1000 pour le logement, et c'est le tarif pour un studio pourri à Genève.
Et la réponse à la réponse:
Blow Up a écrit :
En plus, mon commentaire était plutôt positif, c'est le seul pays qui augmente réellement son SMIC, ce que ses voisins ne font pas. Après, pourquoi y-a-t'il de telles disparités de salaire entre la Suisse et ses voisins, pourquoi les usines le sont pas délocalisées avec de tels salaires dans un petit pays, enclavé géographiquement. Ce serait intéressant de développer.
Ce serait bien que t'abandonnes tes posture de temps en temps. Tu commences par asséner tes "vérités", puis tu demandes de développer...
Blow Up a écrit :
C'est cool de vivre dans un paradis fiscal.
Si l'industrie suisse est restée une des plus compétitive d'Europe de l'ouest, c'est parce qu'elle a visé des produits à forte plus-value en développant le savoir-faire technique du plus haut niveau possible avec notamment le système dual de l'apprentissage (1-2 jours de cours en école, 3-4 jours de travail en entreprise). Et on rejoint la réflexion d'Olric sur ce qu'il appelle le "chauvinisme suisse" dans les milieux notamment de l'industrie des machines. Dans le monde entier, quand on cherche la qualité la plus élevée possible, on regarde du côté suisse. C'est une réputation, que cela soit fondé ou non n'est pas le problème. Donc si on veut essayer de produire cette qualité la plus élevée possible, c'est normal qu'on achète des machines elles-mêmes de cette qualité la plus élevée possible. C'est une sorte de course vers l'excellence qui a produit ce phénomène de renforcement qui aboutit à cette situation favorable aujourd'hui.
L'histoire des chemins de fer suisse est un excellent exemple. La Suisse avait initialement (dans la deuxième moitié du du XIXe) un des développements les moins avancés d'Europe. Un jour, les gouvernements ont décidé de tout mettre dans le train et en quelques décennies, c'est devenu un des réseaux les plus denses et les plus efficaces (fréquence, vitesse, ponctualité) du monde.
Vous battez pas, je vous aime tous