"Redstein" mon métier et mon expérience associative m'ont permis d'acquérir certaines connaissances environnementales, et je n'ai nul besoin de voir une vidéo de 1h23 pour me forger un avis autorisé.
Je constate qu'un forum de quelques lignes est survolé, je précise que les migrants sont embauchés à un salaire décent, et l'on affirme le contraire, les personnes interrogées gagnent en moyenne un salaire net dans la fourchette de 1800 à 2200 euros. Et ce, parce que plus personne ne veut exercer certains métiers: bâtiment, travaux publics, emplois Ehpad, boulanger, boucher, etc...
D'autre part, il se trouve que je connais précisément la procédure d'expulsion et je puis affirmer qu'elle n'est pas l'objectif prioritaire du bailleur. C'est même le contraire, un constat d'échec d'arriver à de telles extrémités lorsque le bailleur, la Caisse d'Allocations Familiales, et les services sociaux, tendent la main à la famille en difficulté, débloquent des aides et des secours. Il faut parfois plusieurs années pour expulser une famille, ce qui pénalise le bailleur, mais laisse le temps aux services intéressés, dont la préfecture qui accorde ou non la Force Publique en fonction des éléments, à charge ou à décharge, du dossier.
Aujourd'hui, pour être expulsé, il faut vraiment faire preuve de mauvaise volonté ou de négligences graves pour arriver au terme de cette mesure extrême!
Une partie des tâches qui m'étaient assignées par les bailleurs sociaux visait à obtenir un jugement d'expulsion devant les Tribunaux d'Instance. J'ai rapidement adressé à l'Assemblée Nationale, par l'intermédiaire de mon Député, un long courrier explicatif proposant une mesure visant à réduire les effets de cette procédure, en moins de six mois une Commission a examiné ma proposition et a travaillé à la mise en place d'une nouvelle mesure protégeant les intérêts de la famille concernée par une procédure d'expulsion.