Actualité politique / Règles en page 1

Biosmog, je ne critique absolument pas cette jeune fille qui, en raison de l'absence de mémoire des gens de notre génération, a le mérite de nous rappeler les dangers que nous encourons en poursuivant notre mode de vie égoïste!

Peut-être suis-je un peu dur avec les médias qui, finalement, avec leurs rabâchages continus, permettent de diffuser largement le message de Greta!

Mais nous avons tous conscience des dangers à venir, et ce, depuis plus de quatre décennies, que faisons nous à part d'en parler?

Les derniers étés que nous vivons sont de plus en plus torrides, et la menace de la survie de l'agriculture et de l'espèce humaine ne tient plus qu'à un fil. Quel homme politique aura le courage de prendre les décisions qui s'imposent dans d'aussi sombres circonstances?

De temps à autre, un scientifique, un Hulot, une Greta, nous rappellent l'urgence à modifier notre mode de vie. Ils sont bien entendus, bien compris, chacun réalise les dangers qui nous menacent, mais le temps passe et aucune décision sérieuse ne pointe à l'horizon!

Tous ? Sûrement pas.

Et plutôt que faire la fine bouche, n'y a-t-il pas lieu de se réjouir qu'une jeune fille parvienne à créer tout un mouvement parmi la génération victime de l'incurie de ses aînés ?

Aucun.

Le pays qui en verra un émerger risque fort de voir son économie mise à mal.

C'est pour cela que je dis que la solution ne viendra pas des politiques, qui à présent n'apparaissent plus que comme une excuse pour les attentistes afin de ne pas faire avancer les choses, et éviter de modifier le système actuel qui leur convient.

Ne défendons pas nos politiques, des Fillon, Cahuzac, Balkany, De Rugy, et compagnie, ont démontré qu'il n'y a que l'argent qui compte. Leur seul souci n'est pas le climat mais le pognon! Ils ne sont sûrement pas les seuls politiques à agir ainsi, compte tenu du silence gêné de leurs confrères!

En ce qui concerne la population, chacun s'efforce de gagner sa vie, de survivre, et ses moyens d'actions sont bien limités!

D'une part on a l'extrême-droite "la plus bête du monde" (dixit les journalistes depuis bien longtemps), des guerres d'ego qui ne savent pas se rassembler derrière une étiquette commune.

De l'autre il y a un parti de gauche radicale, le PTB, qui est retourné vers les quartiers, les usines, avec un discours simple qui fait mouche. C'est parfois populiste (et dérangeant) mais ils n'ont pas fait l'erreur historique du PCF et d'autres de tomber dans l'intellectualisme en laissant tomber les classes populaires.

L’erreur du PCF a surtout été d’accepter sa vassalisation par le PS de Mitterand, parce qu’avec Lajoinie puis Hue, on a plutôt assisté à une fuite des cerveaux qu’à un excès d’intellectualisme. Mais comme en même temps une certaine idée de la gauche mourait avec le PS post-83, le PCF ne s’en est jamais remis et le FN petit à petit en a tiré le parti qu’on sait.

Euh non! enfin pas tous; enfin pas moi.

Bien entendu, c'était une généralité facile je sais, mais on trouve souvent ce profil dans ceux qui critiquent.

Y a qu'à voir ce qu'il est advenu de nombre de soixante huitards.

La Russie s'enfonce dans le despotisme (si jamais elle en était sortie).
https://www.20minutes.fr/monde(...)erlin

Oui, tu as raison, Mitterand a été un grand fossoyeur (on sait maintenant son importance dans l'éclosion -voulue- du FN).

Mais justement, après 83, le PCF s'est englué dans l'intellectualisme d'extrême-gauche, ils sont, comme pratiquement tous les partis communistes européens, tombés dans le vieux piège de l'extrême-gauche: au lieu de s'intéresser aux enjeux du moment (avec tout ce que ça demandait) ils se sont englués dans des débats, sur-débats et contre-débats internes pour savoir quelle ligne suivre. Les partis allemands, italiens ou espagnols ont fait exactement les mêmes erreurs. Un exemple récent assez frappant: quand Tsipras dit "je ne peux accepter l'austérité seul, j'ai besoin de l'aval du peuple, je dois demander leur avis", que fait le KKE (communistes grecs)? Ils refusent de donner une consigne de vote, sous prétexte que ça ne concerne que les capitalistes. On ne saura jamais quel poids aurait pu avoir le vote grec avec le soutien de toute sa gauche (y compris le KKE donc) face à la troïka. La gauche a quand même cette fâcheuse tendance, depuis 100 ans, à rater ses rendez-vous avec l'histoire.

La gauche comme la droite sont des partis qui ont commis trop d'erreurs ces dernières décennies. Le peuple ne peut oublier leur incompétence et ne souhaite plus entendre parler de ces gens qui se partageaient le pouvoir par alternance systématique.

Les français ne voteront plus pour un parti mais pour la valeur d'un homme!

...calculée en stock-options ?


Tout s'explique !

C'est ce qu'ils ont toujours fait (au moins depuis De Gaulle) et c'est là qu'est l'erreur : Faire confiance.

On croit rêver là...
https://www.lci.fr/internation(...).html