Mikka Grytviken a écrit :
Le simulation, c'est bien, ça a des avantages, un côté pratique etc ... mais jamais ça ne pourra réellement remplacer à 100% les sensations et le comportement d'un véritable ampli.
Et je parle en tant que musicien qui a utilisé de la simulation depuis le début des années 2000 en parallèle de mes amplis physiques.
J'ai même enregistré, par exemple, tout un EP vers 2005 entièrement avec de la simulation.
Mais par exemple, pour prendre l'élément le plus simple et évident à comprendre,, un hp de sono qui restitue le son de ta simulation, a un comportement à l'opposé de celui d'un hp guitare (il ne peut pas reproduire le coups de butoir d'un hp guitare entre autre), et ça, aucune simulation ne peut le contourner. C'est un élément que ton ampli guitare sur le son de scène te rend et qui répond avec ton touché et ton instrument. Même les meilleures simulation que j'ai testée sonnent écrasées et ne peuvent te rendre cette sensation.
Quand tu fais de gros Heavy Metal modern de nature très compressée ça n'est pas forcément très gênant certes, mais quand tu joues Blues-Rock ou Rock 70/80 c'est très frustrant et dérangeant. Même jouer du EVH du début demande cette capacité dynamique et qui crée cette réponse particulière sur scène entre l'instrument, le joueur et l'ampli.
Il y a d'autres paramètres physiques à prendre en compte, trop long à expliquer ici et peut-être même trop complexe pour moi dans leur définition, mais la simu restera de la simu.
Comme quand les transistors sont arrivés, ils ont trouvé leur place mais contrairement à ce qui avait été annoncé, il n'ont pas remplacé ni fait disparaitre les amplis à lampes.
La simu, c'est idem, elle trouve sa place et perdurera mais ne fera pas disparaître les amplis physique et analogique car les deux technologies répondent à des besoins différents et ne se remplacent pas.
Pour revenir à Marshall et leurs amplis. Séparer la prod en deux entreprises distincts ne pose pas de problème en soit car elles conserveront de manière bilatérale le droit d'utilisation du nom de la marque et du logo.
C'est peut-être d'ailleurs ce qui a eu lieu au niveau interne de l'entreprise dans une première étape et qui serait à l'origine de la nouvelle très bonne série d'amplis.
Ainsi, ça favoriserait la reprise en mains d'une véritable direction de la production d'amplis au service des musiciens.
l'ampli physique redevenant à part entière une production de niche, de qualité assumée et de marque.
Les amplis les plus décriés sont bien ceux qui ont été produits suite à la transformation de la marque en nid d'actionnaire à produire du consommable lambda profitant de l'iconographie des amplis dans l'histoire du Rock et de la pop culture.
C'est ma vision des choses.