Pffff vilain rapiat !
Celà dit, sur le fond, je suis assez d'accord avec toi: quelque soit l'ampli sur lequel je joue, je retrouve toujours à peu près mon son, même s'il est modifié par le grain de l'ampli, sa façon de répondre (j'ai pas encore fini de me réhabituer à la dynamique d'une tête tout lampes, après le grain super lisse, super contrôlé de mon Piranha, ça fait tout bizarre, mine de rien c'est plus dur de sonner "propre"...), tout comme la gratte utilisée changera aussi pas mal la donne.
Pour prendre un exemple autrement plus prestigieux, il suffit de voir le nombre impressionnant d'amplis que George Lynch a éclusé, pour au final avoir toujours le "son Lynch", avec des variantes certes, mais on retrouve toujours bien sa patte et ce son presque liquide si particulier...
En fait, j'ai le sentiment que le rôle de l'ampli est de fournir un grain et un gain qui doivent être en adéquation avec le jeu et les attentes d'un guitariste, et ce sans forcément d'échelle de valeur.
Par exemple, vu ma préférence marqué pour des sons centrés sur les hauts-mediums, avec du gain mais pas trop, et un grain très ouvert et un peu gras, je sais que le VHT ne me conviendrait pas, tout comme du CAA (où je ne retrouvera le "ROARR" typique des Marshall vintage), alors que je pense avoir trouvé avec ma tête Engl l'ampli qui jusqu'içi correspond le mieux à mes attentes et ma façon de jouer (et puis bon, je ne pense honnêtement pas mériter une OD-100...).
Et puis bon, l'ampli, ce n'est qu'un élément parmis d'autres dans une chaîne: il ne faut pas oublier que la guitare utilisée, les effets, le baffle (important, le baffle !), jusqu'au médiator constituent au final le son du guitariste, et sont effectivement là pour retranscrire au mieux ce qu'on veut entendre.
Alors, pour certains, on retrouve cette alchimie subtile avec des amplis très haut de gamme, d'autres avec des choses plus "classiques"... Pas de règle à la limite, l'essentiel c'est le résultat final.