Nom : Dasviken guitars - Mots-clés : Changer, créer, respecter, fédérer, innover, partager. Gildas, alias Dasviken Guitars, tant dans sa philosophie qu'à travers ses fabrications, ses actions ou encore le groupement de luthiers qu'il a initié et qui vient de donner naissance à La Dissidente, un projet unique et novateur (dont nous vous reparlerons très prochainement) illustre parfaitement cette nouvelle génération d'artisans qui vont encore plus loin.

Peux-tu te présenter et nous expliquer comment est née Dasviken Guitars ?   
DasViken Guitars est née d’une grande volonté de changements.
- Changer de métier, créer des objets de mes mains pour apporter une valeur ajoutée concrète et made in France.  
- Changer la façon de considérer la lutherie qui traditionnellement a une image élitiste qui lui est néfaste, alors que le luthier devrait être quelqu’un d’accessible et le premier sollicité pour un conseil technique (plutôt qu’un vendeur en magasin).      
- Changer la façon de concevoir des guitares et montrer qu’il est possible de créer aujourd’hui des instruments respectueux de l’environnement, sans colle ni    vernis, sans bois exotique, sans plastiques…
- Changer aussi de façon de vivre afin de pouvoir éduquer mes enfants en leur montrant un exemple que je voulais cohérent avec mes valeurs.  

DasViken vient du Breton Da Viken, pour l’éternité, pour toujours… mes guitares s’en ressentent : elle ne sont ni neuves, ni vintage, elles sont hors d’âge !

Quel est ton parcours professionnel / technique et ce qui t’a amené à cette activité ?   
J’ai toujours voulu être luthier, mais je comprends maintenant pourquoi je n’ai pas pu trouver de maître d’apprentissage à l’époque. Nos contraintes sont trop grandes et nos revenus trop faibles. Je suis passé par un DUT Génie Electrique, une période de flottements pendant laquelle j’ai parcouru le monde et une reprise d’études à l’Ecole Supérieure du Bois où j’ai obtenu un diplôme d’ingénieur. Ensuite j’ai travaillé dans la construction bois et l’ai aussi enseignée.  
Toutes ces expériences ont forgé ce qui deviendrait DasViken Guitars plus tard.

Quelles sont tes influences musicales ?   
Elles sont diverses, mais ce qui m’éclate le plus en ce moment c’est la scène Stoner. Les musiciens y sont des fans de matos vintage et toujours à la recherche d’un son spécifique. C’est ce qui me permet de repousser mes concepts, alors que certains autres domaines me cantonneraient sans doute plus à la reproduction pure et simple de modèles standards.  
Pour aller plus loin dans cette recherche du son (qui être notre quête à tous), j’ai développé un set de micros exclusifs avec SP Custom, et je travaille maintenant sur un ampli avec Kelt Amplification. 

Quelle a été la première guitare que tu as possédée ?    
Un jouet pour enfant que j’ai eu à 7 ans, une ¾ sans doute fabriquée en Allemagne de l’Est, mais sans marque ni étiquette. La première guitare que je me suis achetée par contre est une Godin LGX. J’ai travaillé comme un fou pour me l’offrir et j’étais déjà très orienté sur la qualité de fabrication, bien plus que par la décalco collée sur la tête !

Et celle que tu as fabriquée ?   
Quand je me suis lancé, je n’avais jamais fabriqué de guitare. Ma première commande était l’occasion de valider mes prédispositions et ma capacité à en vivre, alors j’ai fait un pari insensé. J’ai fabriqué “IX”. Une sept cordes multiscal à manche traversant avec table incrustée en Titane oxydé (naturellement bleu). Le pari était énorme, mais le résultat clairement encourageant à poursuivre. C’est un modèle signature, je ne reproduirai plus cette forme. 

Quelle est la particularité, la valeur ajoutée de tes fabrications ?   
Comme dit plus haut, mes créations répondent à des valeurs fortes et cela se ressent autant visuellement qu’au toucher et au son. Le fait de n’utiliser que des finitions vernies au tampon ou huilées implique que mes guitares sonnent plus ouvertes que les productions industrielles camisolées au polyuréthane. Leur aspect “Auth-Antique” leur donne aussi plus de feeling, on les sent vibrer contre soi, ce qui donne un feedback au guitariste qui les joue selon la puissance de son attaque.  


Et comme je suis un fervent défenseur du Made In France, j’essaie de ne me servir que de pièces détachées produites en France. Je n’arrive pas encore à produire ou sous-traiter les truss rods, les frettes et les mécaniques, mais ça m’a poussé à créer un réseau de luthiers et d’artisans de confiance avec qui je développe mes micros (SP Custom), mes sangles (l’Ame Tannée), mes étuis (Maja Guitares), mes médiators (Riki le Plectrier), et aussi les chevalets de mes guitares (San Lorenzo). Et vu que j’ai banni le plastique, mes pickguards sont taillés sur mesure en acier, en aluminium ou en zinc. Et quand j’ai besoin d’une gravure, je la fais moi-même ou la commande à mes amis d’OldWolf Custom ou de l’Atelier Kraken. 

Avant tout, ton travail tente de toucher quel public ? Musiciens amateurs, confirmés ou pro ?    
Cela ne fait aucune différence pour moi. J’estime que chacun doit pouvoir avoir accès à un instrument de qualité, ou à défaut d’un instrument bien réglé. Même un débutant pourrait venir chez moi, mais souvent il faut néanmoins que le musicien se soit affûté les oreilles quelques années sur différents instruments avant de savoir réellement ce qu’il veut. Et c’est là le plus important puisque, travaillant principalement à la commande, il faut qu’il puisse établir avec moi tous les paramètres de son instrument. 

Le guitariste lambda est souvent freiné par le prix des produits élaborés par les artisans. Que pourrais-tu dire pour défendre le coût de fabrication de tes guitares ?   
Simplement qu’au-dessus de 2000€, acheter un instrument industriel est une connerie. En effet, on peut difficilement maintenir notre niveau de qualité en dessous de ce seuil, mais à partir de 2000€, une guitare de luthier est livrée avec des composants de qualité et a financé une partie des heures de travail d’un artisan qui ne les compte pas. Par comparaison, le tarif d’une guitare industrielle est composé de taxes, de douanes, de cumul de marge, de frais de communication et de dividendes finançant des actionnaires ou des fonds de pension. Ce qui fait qu’à la fin s’il reste 600€ de guitare c’est bien le maximum… A méditer donc !

Tu as exposé au Hellfest l’année dernière avec quelques compères bien connus de nos forumeurs (SP Custom, 10:15) et tu as récidivé cette année. Que retires-tu de cette expérience sur le plan humain et business bien sûr, au fil des éditions ?  
En fait on en est à notre 3ème édition ensemble. Notre stand ne cesse de s’étoffer, notre contact avec le public de s’affirmer. Nous avons choisi d’exposer en festival parce que c’est là qu’on trouve nos clients. Bien plus que sur un salon de lutherie…  

La première année, nous avons réparé la tête de la SG de Nick, guitariste de Elder avec qui je continue à collaborer. Je lui ai depuis développé une pédale de fuzz bi-canal. L’an passé, nous avons sauvé le micro de l’Ibanez 7 cordes de Victor, de Dark Fortress alors qu’Ibanez avait reçu 3 fois cette guitare pour réparation et n’avais rien trouvé. Et en même temps, avec Stéphane Garrigue (10:15) nous avons changé les micros de 17 guitares (de mémoire) pour du SP Custom et fabriqué une guitare que nous avons offerte en fin de weekend, sur la base de pièces détachées d’une Dan Armstrong de 1974.

Bon, avouons-le, l’an passé nous a collé sur les genoux et on ne souhaitait pas se charger autant cette année. Nous avons donc décidé de ne pas fabriquer de guitare, mais j’ai réussi à négocier un backstage auprès de la production du Festival et j’ai pu proposer nos services de réparation et réglages aux artistes. Ainsi, nous avons réalisé une modification électronique pour Obituary, nous avons réparé la basse de Suicidal Tendencies, ressoudé les jacks de The Dillinger Escape Plan dont le guitar tech était en panne de fer à souder. Les régisseurs ont fini par avoir vent de notre présence et à m’appeler en urgence en arrière scène pour modifier une barre de vibrato pour Kreator qui a pu faire son concert sur sa guitare préférée, alors que la barre d’origine s’était perdue entre deux avions. Nous pensons officialiser encore plus nos liens avec Hellfest prod pour la prochaine édition. 

En tous cas ce festival est un lieu excellent pour présenter nos fabrications et rencontrer des artistes. Il est difficile de connaître exactement le retour sur investissement d’une telle expo, parce qu’en plus de la location du stand, le temps de préparation et la perte de temps en atelier sont grands, mais il est sûr que notre public nous le rend bien.  
En plus, pour nous c’est l’occasion de se voir une fois par an, de faire la fête entre amis et confrères, et d’aller profiter de quelques concerts !

Quelle est ton actu et/ou tes projets à court et moyen terme ? Je crois que tu as un très beau projet collaboratif qui s’appelle la Dissidente. On veut tout savoir !  
Alors mon actu et mes projets, ça pourrait prendre 15 pages de texte et je n’aurais pas fait le tour. Mon problème a toujours été d’avoir 15 idées à la minute ! Disons pour faire simple que je vais continuer à pousser les collaborations avec mes confrères et essayer d’atteindre un jour le 100% made in France. 

Quant à la Dissidente, nous parlons d’un projet unique qui n’a (à ma connaissance) aucun équivalent dans l’histoire de la guitare. J’ai fondé un groupement de luthiers il y a deux ans, qui nous permet de discuter, d’échanger des conseils, de commander des pièces détachées ensemble, etc… L’idée de la Dissidente vient d’une discussion autour d’un post de JR Guillaumie, luthier à Bordeaux qui cherchait un sélecteur de Telecaster vintage pour faire une réparation conforme à la guitare qu’il réparait. Sans un groupe comme le nôtre, il aurait passé des heures en recherches et aurait été obligé d’importer à grands frais une pièces douteuse. Là, la solution a été trouvée presque instantanément grâce à Olivier Roux, Ol’Caster Custom à Saint Nazaire que je savais avoir de grandes chances de détenir une telle pièce détachée en stock.

Jean-Raphaël a ensuite dit “je suis sûr qu’avec toutes les pièces détachées qui trainent dans nos tiroirs on pourrait construire une guitare complète”. L’idée d’une Partscaster était née, mais dès qu’on l’a lancée on s’est rendu compte qu’il fallait aller plus loin, qu’on ne se satisferait pas d’assembler un corps et un manche de Strat mais qu’on devait permettre à chacun de s’exprimer sur ce projet. Il fallait aussi que cette réalisation en commun puisse porter nos valeurs et celles-ci sont fortes. Nous ne sommes pas arrivés à la lutherie par hasard… nous sommes passionnés, et nous avons tous la volonté d’améliorer ce monde dans lequel nous évoluons, avec bon sens et en défendant nos idéaux. Nos moyens et notre temps étant limités, cette action collective pouvait nous permettre d’exprimer ensemble cette volonté.

J’ai donc proposé une forme Mosrite, Ol’Caster souhaitait rendre hommage à Paul Bigsby par la forme de la tête reverse, Guillaume Buguet de l’atelier Kraken nous a proposé un graphisme floral qu’il graverait en partie dans de l’aluminium et que Franck Vieuloup, d’OldWolf Custom allait sculpter dans le corps. Jérémy Begoin de SP Custom nous a proposé un micro de type Charlie Christian que Sébastien Santini de San Lorenzo Guitars allait habiller de noyer et d’aluminium gravé, tout en nous fournissant son premier chevalet wraparound radiusé (il produisait jusqu’à présent des chevalets plats pour ses lapsteels).

Ensuite il a été facile de motiver les plus volontaires du groupement, d’autres ne pouvaient pas suivre par manque de temps, mais rien ne leur interdira d’intervenir sur un autre projet à l’avenir. Ainsi, JR Guillaumie a fourni du noyer de Corrèze, Fabien Gilbert (FG Lutherie) l’a mis à épaisseur et l’a recollé, Félix Vivier (Feloks Guitars) a usiné le corps avant de le transmettre à OldWolf. 

Pour le manche c’est Christophe Dufour (Custom Design Guitars) qui a fourni le bois et assemblé la poutre composite en érable, érable échauffé et sipo. Il l’a transmis à Sebastien Cuff (DSC guitars) pour usinage, qui l’a envoyé à Jean-Valentin Novo (Guitares Novo) qui avait déjà reçu la touche de Tom Marceau (Marceau Guitars) et qui les a assemblés, puis frettés et profilé. Enfin, corps et manches sont arrivés chez Ol’Caster pour assemblage. Guillaume Tellier (GTL Guitars) avait de son côté assemblé un kit de câblage intégrant un module de préampli venant de chez Sébastien Santilli (SBGO Effects) que Ol’Caster a intégré à la guitare. Enfin, l’étui vient de chez Maxime Jan (Maja Guitares) et la sangle de Ann Viel (l’Ame Tannée). Riki le Plectrier est aussi sur le coup et nous fournira un médiator sur mesure, assorti au motif de la sculpture de la guitare. 

Au final, ce sont 18 artisans indépendants qui se sont succédés sur cette guitare et celle-ci a été bouclée le jeudi matin du Hellfest, en attendant les premiers festivaliers ! Même Stéphane Garrigue de 10:15 y a participé en fixant les boutons d’attache-courroie alors que j’étais appelé ailleurs ! Et bien sûr, nous l’avons montée en cordes Skull Strings, made in France par Carlos Pavicich…

Un peu comme un super-groupe, nous avons fondé ensemble un super-atelier et cette guitare qui est une vraie réussite technique et esthétique le prouve ! Chacun s’est donné à fond dans chaque étape de fabrication, apportant sa touche, ce qui en fait une pièce de collection, mais que nous ne souhaitons pas voir finir sous verre… d’où l’idée de la vendre en loterie plutôt qu’aux enchères : ce ne sera pas encore une fois le plus riche qui se pavanera avec un instrument d’exception, mais un sacré chanceux ! Nous sommes en train de définir pour quelle oeuvre caritative nous souhaitons l’offrir. 

Ce qui est certain est que nous souhaitons travailler contre la déforestation et l’exploitation de bois illégaux (qui contribuent aussi à une forme d’esclavagisme déguisé dans certains pays), et pour l’éducation au développement durable. 

Quels sont les problèmes majeurs que tu as rencontrés ou que tu rencontres encore depuis le lancement de ton activité ?   
Je n’ai pas de problèmes majeurs, mais il y a énormément de travail à fournir tous azimuts… Défendre des valeurs, c’est beau, mais pour les faire accepter il faut passer du temps en pédagogie avant de réussir à vendre une guitare ou une basse. L’analyse de la valeur d’un instrument que je fais plus haut fait partie de ces arguments pédagogiques qu’il m’a fallu développer.  
Nous rencontrons tous des difficultés similaires : le prix excessif de l’outillage et des consommables, face à nos prix de vente finalement restreints. Certains d’entre nous n’ont même pas de quoi s’installer dans un véritable atelier et travaillent dans une cave, un garage, voire leur appartement… alors travailler sur des outils modernes et aux normes est pour beaucoup un luxe qu’on ne peut se permettre !

Il y a aussi une image élitiste de la lutherie que nous essayons de casser parce qu’elle crée une distance avec la clientèle. Cet élitisme est un héritage du passé lié aussi au fait que certains luthiers s’estiment trop pour accepter de régler des instruments moyens ou bas de gamme ou pratiquent des tarifs exorbitants. Là encore, plutôt que de prendre le problème en frontal, nous faisons de la pédagogie. 

Quand je lis certains articles, comme les gars qui disent que le rock est mort, qu’on n’a plus de guitar heroes pour motiver les jeunes à apprendre à jouer, que l’offre est supérieure à la demande etc… Ca me navre un peu. Aujourd’hui, le plus grand concurrent du luthier, ce n’est pas le luthier voisin. Ce n’est même pas la guitare industrielle : jamais on n’a été aussi nombreux et on ne manque pas de travail, la bonne nouvelle est que l’artisanat est de plus en plus plébicité par les musiciens ! Non, notre vrai concurrent, c’est l’iphone 7, la dernière tablette tactile de chez machin et tout autre appareil dont l’obsolescence programmée ruine les guitaristes friands de technologie. 

Penses-tu d’une manière générale que la presse et les pouvoirs publics s'intéressent suffisamment à l'artisanat ?   
La presse s’y oriente de plus en plus, sans doute par lassitude de la soupe réchauffée des industriels qui ne savent plus comment renouveler leurs gammes et nous noient sous des appellations, des finitions custom, des niveaux de gamme flous fabriqués tantôt en Chine, en Corée, au Mexique, et délocalisant sans cesse pour exploiter une main d’oeuvre toujours moins chère au profit des actionnaires. Du coup, forcément, la dernière pépite n’est pas issue du custom shop Fender, mais bien d’un atelier artisanal !  
Les pouvoirs publics, eux, sont relativement incompétents pour nous représenter, nous sommes un secteur de niche trop restreint et qui rapporte très peu en taxes puisque nous sommes majoritairement en micro-entreprise. Les artisans du bâtiment sont bien mieux représentés que nous, parce que plus nombreux, mais cette représentation se fait par les chambre de l’Artisanat et celle-ci ne nous rapportent aucun chantier alors qu’elle nous coûte de l’argent.    
L’idée du groupement de luthiers que j’ai créé était en fait complètement à l’opposé de leur démarche : un lieu où échanger, apprendre à se connaître transversalement, afin de pouvoir à terme travailler ensemble et vendre à nos clients une valeur ajoutée qu’on n’aurait pu élaborer nous-mêmes plutôt que de les laisser aller enrichir Thomann ou un autre vendeur en ligne. 
Du coup, aujourd’hui et même s’il reste encore beaucoup de route à parcourir, nous avons des échanges en interne et chacun d’entre nous peut trouver un chevalet sur mesure, un micro bobiné à la main, des cordes custom. Ceci nous permet d’être plus forts et d’alimenter nos ateliers plutôt que d’attendre que les pouvoirs publics nous laissent de quoi vivre… L’heure n’est plus à l’attentisme ni aux discours d’une autre époque, nous passons à l’action. D’où le nom de la Dissidente ! 

Le mot de la fin, ton message à la communauté de Gcom ?    
Le plus important, c’est le voyage, pas la destination. 

Quand je fabrique une guitare, il faut 6 à 8 mois avant qu’elle ne soit livrée, mais le projet n’est jamais figé, il ne s’arrête pas au moment du devis : je me laisse la liberté de proposer des améliorations, des finitions différentes, selon le ressenti que j’ai de la guitare. Et j’implique le client avec moi en lui faisant part de mes questions, de mes idées, en échangeant des photo, ce qui fait qu’en général, il est très facile au musicien de s’approprier son instrument parce qu’il le connaît déjà très bien ! 

Liens :   

Site Dasviken Guitars   
Projet La Dissidente

Cette rubrique est destinée à mieux faire connaître les artisans présents en Topic Pro dans nos forums. Si vous souhaitez plus d'infos sur ce service pour être vous aussi présenté en [Pleins Feux sur], écrivez à Caroline à l’adresse caroline[@]guitariste.com (retirez les crochets).

 

[Pleins Feux Sur] Dasviken Guitars