scrameustache a écrit :
Snavarr,
une des principales utilités des degrés est l'aide à l'analyse des morceaux.
un morceau est très rarement construit avec des accords provenant d'une seule gamme.
exemple très simple en do :
Bb7 / B7 / Em7 / Ebm7 / Dm7 / Db7 / CM7
comment tu chiffres ça sans utiliser les degrés altérés ?
Je vois où tu veux en venir. Dans ce cas, tu précises toutes les altérations par rapport au degrés de la gamme majeure ou bien uniquement celles de la tonique ??
Par exemple, le premier accord Bb7 serait une altération de l'accord VII c'est à dire Bm7/5-. Je dois indiquer le bémol sur la tonique et les dièses sur la tierce et la quinte ? bVIIM/5+ ou bien je mets simplement bVII ?
Dans les deux cas voila ma réponse :
bVII | VII | III | bIII | II | bII | I en simple
bVIIM/5+ | VIIM/5+ | III | bIII | II | bIIM | I en compliqué
Comment tu interprètes les accords étrangers à C majeur (bVII, bIII et bII) ? Le bII est une substitution tritonique du degré V je pense. Les autres également ?
@tomtom
J'ai répondu tout au début du topic que la séquence proposée peut être analysée comme une séquence tonale en La mineur (puisque c'est l'accord que mon oreille "souhaite" entendre pour conclure le morceau plutôt que Do majeur). J'ai donc conseillé à Seb l'utilisation des gammes mineures naturelles ou pentatonique de La. point barre.
Mais seb a ensuite posé des questions sur l'utilisation des modes. En voyant la suite d'accord proposée (triades dépourvues d'enrichissements) je me suis autorisé à penser que Seb n'est pas un jazzeux, mais plutot un guitariste rock.
Je suis tout à fait d'accord avec toi que cette séquence n'est pas du tout le type de séquence qu'un jazzeux utiliserait en tonal (pas assez d'enrichissements) ni en modal ! Mais j'ai tout de même préciser la possibilité d'ajouter un peu de modalité dans une séquence tonale (même rock) pour que cela sonne un peu moins banal.
Si on considère la grille Bm | G | Am | %, on peut facilement se faire plaisir en quittant la gamme mineure naturelle de La pour jouer Sol lydien sur G par exemple.