TomTomAtomic a écrit :
A noter que, dans le cadre d'un mode, il faut comprendre d'ou viens la couleur de ce mode par rapport aux modes de "références" (Ionien pour les modes majeurs, Éoliens pour les modes mineurs), dans le cas du Lydien, c'est sa 4te augmenté qui lui donne sa couleur, il est donc important de faire de cette note le centre de gravité du jeu.
Toute la difficulté de la musique modale étant de ne pas tomber dans le cliché.
A mon avis c'est une construction de l'esprit éronnée.
Il suffit d'écouter des thèmes pour voir que les notes modales ne sont pas les principales notes d'appuis ni des centres de gravité.
C'est pas pour rien qu'on les appelles de degrés faibles
Si on prend un exemple classique, So What, si on considère que la sixte majeure est la note caractéristique, alors on voit bien qu'elle n'est pas plus utilisée que la quinte, la quarte, quinte, la tierce, les notes plus utilisées étant la tonique et la septieme.
TomTomAtomic a écrit :
C'est d'autant plus vrai que les structures harmonique y sont statiques, l'accent y est placé sur la mélodie qui a tendance à passer par la note spécifique du mode
Dans les fait on ne constate pas une telle tendance.
Pour moi ça me parait même plus être le contraire, avec les notes modales qui sont utilisées avec parcimonie ou a des endroits marquants.
Après rien empêche de faire le contraire sur le plan artistique, mais perso j'ai pas constaté ça comme ça.
TomTomAtomic a écrit :
en effet, on peut tomber dans le cliché, non pas par manque d'imagination, mais simplement parce qu'on est dans un système limité et que les choix ne sont pas infini.
Bah si, la principal difficulté c'est de manquer d'imagination mélodique.
C'est bien pour ça que Miles Davis c'est lancé dans cette voie, parceque le modal donnait un canevas moins contraignant pour s'exprimer mélodiquement.
Quand il y a une grille les choix sont fortement dirigés par la grille, ce qui n'est pas le cas en modal.