Pour parler de modulation il faut au moins deux accords dans la nouvelle tonalité (V I), sinon on parle d'emprunt tonal, qui a pour vocation de déstabiliser le centre tonal, et on se sent mal.
Pour moi l'usage de dominantes secondaires correspond à une modulation passagère, en effet, on trouve la plupart du temps des trucs du genre :
C6/9 G7 | CM7 F | A7 | D | Em7 | G7 | CM7 ...
C'est un peu caricatural comme truc mais bon c'est l'esprit
On parlera de modulation prolongée lorsque la nouvelle tonalité se développe sur plusieurs mesures, elle peut très bien être introduite par une dominante secondaire par exemple, un accord qui appartient à l'ancienne tonalité ou un accord étranger à cette ancienne tonalité, tout dépend si on veut faire le passage en douceur ou non, d'ailleurs au XVIème siècle, les compositeurs évitent la modulation, puis avec l'apparition du tempérament au XVIII, c'est une révolution, n'importe qui peut moduler assez facilement sans sonner carrément faux, et puis après cela, vient le jeu "out" (après le jeu out viendra surement l'art de jouer faux ...).
Attention aussi lorsque l'on module à mettre en valeur les notes cibles mais bon la je déborde de la question ... mais bon un truc qui me parait important, on module aux tonalités proches de préférence, exemple Do majeur :
- Fa majeur
- Sol majeur
- La mineur
- Ré mineur
- Mi mineur
Les plus proches étant Fa et Sol majeur.
Bon boulot !