zigmout a écrit :
erf...vous avez une approche assez concervatoire quand meme la...je dis pas que c'est pas bon mais aujourd hui la pedagogie a tendance a changer et personnellement j'aurrais plutot tendance a faire des jeux autour de la guitare et de l'amener a avoir envie d'apprendre le solfege etc ce genre de chose...car pour un enfant c toujours delicat...je crois qu'il ne faut pas trop vite penser a son futur niveau de guitariste...l'enfant vie dans le present donc autant qu'il s'amuse...apres faut tomber sur le bon prof...
Ca peut peut etre vous parraitre paradoxale que ce soi moi qui dise cela car je parle beaucoup de theorie mais justement si j'ai pousser autant la theorie par exempl c'est parce que personne ne m'a pousser mais que ca m'interressais et que c'est donc une reel demarche...et je crois qu'ilfaut amener les eleves a s'interresser plutot que de leur apprendre directement.
Pour une fois, je suis pas d'accord avec le zigmout-des-cavernes (ou alors j'ai mal compris)
Dans ce cas précis,
- le gosse est motivé, donc
déjà intéressé
- il a l'age d'intégrer le solfège et ses rudiments avec facilité (il est jeune)
Autant le faire, alors. Bien sûr, faut pas dégoûter tout de suite le gamin à coup de lecture de clé d'UT3 et de dictées rythmiques. Mais on n'a rien sans rien. Combien de fois ai-je lu : "comme j'aurais aimé que mon paternel me botte les fesses pour faire du solfège. Ca m'aurait gonflé, mais maintenant, je n'en chierais pas autant sur tel ou tel truc ardu". Donc quand c'est possible, solfège !
Les Tabs, pas pour tout de suite. Attendre quelques mois/années et développer le sens auditif interne est pri-mor-dial. Ensuite, les Tabs peuvent rentrer dans le paysage et apporter leur côté pratique et pas prise de tête.
Dans ce contexte d'études pas très marrantes (il faut bien le dire, le solfège, c'est rarement le pied les premieres années. J'en sais quelque chose), il faut absolument que le gamin ait un contrepoids au côté chiant (mais très bénéfique de l'approche purement académique). Quel contrepoids ? Celui-ci : un p*tain de bon prof de gratte, qui écoute les désirs du gamin, sait lui dire non quand il faut, mais sait accéder à ses requêtes implicites et décoder ses envies de jouer tel-ou-tel-truc-connu-qui-lui-ferait-'achement-plaisir. Parallèlement, il mange son pain noir avec le solfège, mais c'est pas si douloureux, car c'est compensé par des séances de guitare épanouissante. Et après quelques années, Oh miracle : le ver informe se transforme en papillon et le côté chiant du solfège se sublime en une connaissance acquise, musicale et totalement intégrée qui permet au gamin de passer la surmultipliée (voir qu'une Tab est fausse, repiquer un morceau d'oreille, mélanger théorie et imagination pour ses premières compos, etc, etc, etc). Bien sûr, le solfège n'est pas obligatoire pour faire ces choses. Mais ça aide un max. Même ceux qui ont détesté leurs années de solfège peuvent dire qu'ils en ont retiré un bienfait largement équivalent à l'effort consenti. Ca ne sera QUE le début du parcours du gamin, mais ça en sera un bon.
Ceci est MA manière de voir. Je ne prétends pas avoir la science infuse.
Reste qu'il y a deux obstacles de taille à ce que je viens de dire:
- trouver un prof de guitare tel que je l'ai décrit
- avoir les sous pour tout payer
Yngwie forever.