J'ai donc un peu testé cette OD-820 cet après-midi, en comparaison avec mes deux autres ODs principales. Essais réalisés sur mon clone de Princeton réglé en clean et ma Strat Mex (micros Peter Florance Voodoo ST50).
En mode low gain, elle était face à une Lovepedal OD11. Je trouve la Lovepedal plus ouverte, plus granuleuse et plus transparente. Pour l'usage que j'en ai, essentiellement rythmique, l'OD11 est parfaite. Si je devais crader un peu mon son pour un petit solo bluesy, je pense que j'hésiterais un moment par contre, surtout qu'elle doit percer le mix comme du beurre (ça reste un tube screamer quoi).
En parlant de tube screamer, mon OD principale en saturation franche est justement une TS-9 assez lourdement modifiée. Je l'ai passée en true-bypass, transformée en TS-808 et lui ai appliqué le mod tri gain de chez Monte-Allums - que je ne saurais trop recommander aux bricoleurs. Alors d'entrée, l'OD-820 a moins de gain. Son grain est moins serré que ma TS-9 en mode diodes (germanium les diodes, on peut aussi passer sur un clipping à LEDs ou mixer les deux). J'ai au début poussé le gain de l'OD-820 à fond, et dans cette configuration, je préfère ma TS-9, qui est clairement plus méchante sans être plus bruyante.
Par contre, quand on diminue un peu le gain, on comprend mieux la renommée de cette pédale. Le potard de drive a une double fonction : c'est aussi un blend. A fond, on a que le signal drivé. Mais en le poussant seulement autour de 14h, on récupère l'attaque du son clean en plus. Et ça, c'est vraiment bon, d'autant plus que l'on ne perd pas tant de gain que ça (il en reste assez, on a toujours tendance à mettre trop de gain). Elle est également plus dynamique que ma TS-9 (probablement grâce au doubleur de tension qui fait que l'on a 18V qui passent dans le circuit).
Je ne sais pas encore si je la préfère à ma TS9 Monte Allums, mais elle m'a suffisamment séduit pour que je la laisse quelques temps sur mon pedalboard, malgré sa taille maousse.