saulot a écrit :
Ca fait toujours cet effet là quand on a pris l'habitude de jouer sur modélisateur et qu'on rejoue sur un bon ampli à lampes et qu'on peut mettre un peu de volume.
Le cycle est toujours le même:
On prend du numérique pour s'éviter toutes les galères de l'analogique (poids, encombrement, volume minimum requis pour sonner, fragilté des lampes, les câbles, inconsistance du rendu sonore etc.)
Puis on redécouvre le son analo et on retrouve le truc qui nous manquait dans le feel et le son ainsi que le coté plug n play.
Et on fini par ressentir de la frustration dans la mesure ou l'ampli est joué la plupart du temps dans des conditions qui ne lui permette pas de donner le meilleur de lui même faute de temps pour chauffer et faute de volume pour faire bouger les HP.
Ou bien on en a marre de se casser le dos à trimballer guitare, tête d'ampli, baffle, pedalboard pour se rendre compte qu'au final l'auditoire ne fait pas la différence entre un modélisateur et un ampli à lampes quand c'est réglé et sonorisé correctement. Et que de toute façon les retours de scêne sont tellement pourris qu'on ne ferait pas la différence entre une Rev Generator et un Pod.
Donc on repart sur du numérique de dernière génération et ainsi de suite....
Je plussoie également...
La démarche pour obtenir LE son est une quête très personnelle. Elle est souvent inaudible, même pour les autres membres du groupe... alors le public, n'en parlons pas...
Cela ne rend pas cette démarche inutile pour autant. Elle est une composante essentielle de notre plaisir de jouer... C'est la même démarche pour tous les instrumentistes, et dans tous les styles de musique.
L'intéret pour le coté "pratique" augmente avec l'age, je pense. A 20 ans, trimbaler un ampli 3 corps fait partie du plaisir... à 50, c'est de ne pas le trimbaler qui nous fait rêver