grozeil a écrit :
Ah cool! Alors, je me permets!
Deux questions :
- Imagine que tu as un preset avec un gros feedback. Quand tu le mets sur off, et que tu as sélectionné le buffer, les trails continent de sonner. Exact?
- Si tu changes de preset alors que les trails du premier (preset) continuent de sonner, comment la Rose va se comporter? Les trails du premier preset continuent de sonner à l'identique jusqu'à "extinction" naturelle? ou la machine fait un" sorte de "reset"?
A et puis la question bonus : si tu t'es fais un preset hypra long avec un feedback quasi infini, et que tu joues une ligne mélodique, elle se répète comme une loop... par la suite tu appliques filtres, modulations etc. En les "désappliquant", tu retrouves ta ligne mélodique originale?
Merci pour les infos.
Salut,
Alors je vais essayer de répondre sans dire de bêtises car ce n'est pas si simple et je n'ai pas analyser le truc à fond..
Le mode input kill permet de préserver la queue de l'écho avec la pédale off.
Le mode buffer, c'est juste pour avoir un son ... bufferisé
Avec le mode input kill je ne sais pas si le buffer est enclenché. Je pense que oui.
La partie traitement fréquentiel et modulation se comporte comme sur tous les delays analogiques:
Il y a une transition douce entre les preset (c'est pas "ploc" preset B). Elle est totale. Avec le switch elle est quand même rapide, avec la pédale d'expression tu peux créer un effet de morphing (c'est-à-dire t'arrêter à mi-chemin entre A et B). Mais quoi qu'il en soit, il y a qu'un seul circuit analogique: il y a tout qui bouge, ça ne se comporte pas du tout comme des multi-effet numérique sur ce point.
Le filtre coupe définitivement les aigus. La répétition jouée ne les retrouvera pas. Quand tu ouvres le filtre et que tu joues aigus, la répétition a tous ses aigu: donc tu peux faire une répétition tik tok en fermant->ouvrant les aigus.
C'est exactement la même chose pour les modulations: celle-ci est imprimée définitivement sur la répétition.
Le son n'est pas "enregistré" quelque part: il fait le tour de tout le bouzin qui s'auto-alimente.
Par contre le time est numérique se comporte différemment des delay analogiques et c'est un peut compliqué à comprendre exactement: en gros, quand tu bouges le time, le pitch ne change pas. Encore une fois, les répétitions, c'est imprimé. Si tu accélères, tu imprimes la vitesses rapide, quand tu décélères, tu ne retrouves pas la vitesse lente. Par contre toute la boucle rapide est plus longue. Mais, comme je l'ai écrit, il n'y pas d'effet de pitch (sur la modulation, mais c'est autre chose). C'est dommage, mais la pédale a d'autres qualités.
Donc c'est vraiment hybride entre du numérique et de l'analogique. C'est une pédale à part entière je dirais. C'est pas très intuitif. D'ailleurs j'ai un peu de peine à expliquer car je fonctionne intuitivement.
Mais franchement, le résultat final est magnifique, très particulier, chaud, des effets qu'on a l'habitude d'entendre sur des delays numériques, mais pour faire atterrir des soucoupes volantes comme avec les effets analogiques, c'est impossible.
C'est un ovni.
Vous battez pas, je vous aime tous