soopajeanmi a écrit :
Brigido a écrit :
Houlà
Pour clore cette terrible polémique
, je viens de m'appercevoir que j'avais écrit Allman au lieu de Doobie, je vous présente donc toutes mes confuses pour cette erreur tout à fait inadmissible.
Toujours est il que je maintiens toujours ma position sur une certaine filiation entre Young, Dan et Doobie
Ecoutez par exemple successivement "Dirty work" (Dan), "Give me the beat boys " (Doobie) et "old man" (Young), pour moi, les racines communes sautent au pif !
Concernant "Aja", c'est un de mes disques de chevet depuis de nombreuses années. Certainement l'album le plus abouti et homogène de Steely Dan.
Ben si on parle des Doobie Brothers il y a plusieurs epoques bien disctintes dont la dernière avec Michael McDonald est bien plus sophistiquée et jazzy que la première.
C'est en fait un peu similaire avec Steely Dan: Dirty work tiré du premier album est une chanson assez basique (mais très bien) avec laquelle on peut faire un parallèle avec Neil Young. Si on regarde les compos du royal scam et des albums suivants cela n'a plus rien à voir: les grilles sont clairement jazz, les mises en place beaucoup plus fouillées, les solistes sont la crème des guitaristes de l'époque. Ca n'a plus rien à voir avec le début et c'est quand même le Steely Dan que je préfère nettement.
Steely Dan reviens toujours régulièrement à des morceaux d'influence un peu folk, même si j'en conviens, ce n'est pas la majorité de leur répertoire ("Pearl of the quarter" par exemple issu de Countdown to extasy).
Il est certain aussi que la base du son de Steely Dan est avant tout réalisée par des Rhodes/Wurlitzer, alors que N. Young reste dans une tradition folk (ce qui fait une nette différence dans le son global des compos).
D'une manière générale, comme le dit Zorzi, ce qui les relie (et c'est à ça que je faisais surtout réference dans mon premier post adressé à Zorzi), c'est une certaine tradition du "songwriting" à l'américaine. Ils ne font pas de la musique démonstrative, ils racontent des histoires, ils plantent un décor, une ambiance. Et cette ambiance, justement, c'est un peu celle des grands éspaces nord americains, avec les gens qui y vivent.
J'adore les états unis (enfin, les côtés positifs de l'américan dream et de sa mythologie), et lorsque j'écoute par exemple Tom Petty, Steely Dan ou Neil Young, j'ai l'impression d'entendre le même message, même si d'un point de vue analytique, leur musique est différente.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...