* Ghost Dog * a écrit :
+1 ça tue ! C'est le pouvoir de la fonk ça
Ça joue grave, et très bon mix derrière, très clair et aéré.
Ça t'embêterai de détailler ce que tu as fais, comment tu as abordé tout ça... etc ?
Je sais pas si c'est toi qui t'en occupe, mais la partie vidéo est le gros point faible du coup (beaucoup de bruit et flou/mise au point hasardeuse, on dirait que ça a été tourné avec de mauvais smartphones).
Merci !
Pour la partie vidéo (que je ne gère pas du tout), je dirais que le point faible c'est la qualité des caméras (il y en a pas mal, mais pas des toutes jeunes ni de forcément très bonne qualité) et l'hétérogénéité entre celles-ci (en prix/qualité/type de caméra), et je pense qu'au montage le mec ne se prend pas trop la tête à étalonner, enlever le bruit, mettre des filtres, harmoniser l'image entre les cams, etc.
S'il achetait ses cams de nos jours, il s'en sortirait mieux niveau qualité d'image, pour un prix relativement abordable.
Il faut aussi savoir que jusqu'ici la partie audio était très rudimentaire (simple prise d'ambiance avec 2 statiques, et quasi pas de post-prod derrière), et que maintenant que la partie audio est beaucoup plus soignée (depuis que je suis arrivé dans le truc y a quelques mois en gros), la partie vidéo semble faible à côté, surtout vu qu'on vit dans une époque où c'est courant de voir des vidéos très pro de très bonne qualité, même faites par des Youtubers modestes.
Pour ma démarche sur le mix :
- partir de la prise de son d'ambiance faite avec 2 statiques (pas à moi et pas placés par moi), et injecter les mics de proximité petit à petit pour rendre le mix plus gros : du punch dans le bas (kick, snare, toms, basse) et un vrai bas, du vrai détail dans les mids et les aigus, la spatialisation et la précision de chaque instru (bien distinguer chaque partie)
- d'abord je passe pas mal de temps sur la mise à plat, dont je m'imprègne ensuite les jours suivants pour voir ce qui manque et ce qu'il faut faire au mix
- je n'ai rien fait de fou dans le mix, que des classiques, et j'ai fait un mix assez minimaliste en termes de processing (HP/LP, compression là où c'est nécessaire, quasi aucun gate sauf pour le kick, car j'arrive pas à bien gater les choses, un peu d'EQ, un peu de reverb pour donner de l'espace, et voilà), par rapport à ce que je ferais sur mes prods "heavy", par contre j'ai plus fait d'automation (pour les solos, etc)
- j'ai essayé de ne pas passer une éternité sur le mix, et d'être efficace dans mes mouvements
Pour le rec : j'ai pris :
- la prise de son habituelle que faisait l'organisateur (responsable aussi de la partie vidéo, montage) jusqu'ici avec ses 2 statiques en ambiance
- le multipiste en sortie de console de mix (carte USB branchée sur une console SOUNDCRAFT, qui fait office de carte son , et qui permet d'enregistrer genre mes 25 pistes direct en USB sur un petit ordi portable cheap qui a REAPER)...
- ...sachant que ce multipiste est composé de :
a) pistes qui font partie de ce qui est sonorisé pour le son live de cette captation : kick out en B52, PG54 sur les congos, SM57s sur les cuivres, SM58 sur la voix)
b) pistes qui relèvent d'une prise de son complémentaire faite avec mes micros, utilisée uniquement pour le mixage en post prod : kick in avec un B91, kit Audix sur les fûts (sauf un SM57 en snare side sur la snare), Rode NT4 en XY en overhead, sortie DI pour la basse, un e906 sur chaque cab guitare)
Tout mon kit d'enregistrement tient en 2 gros sacs et une grosse sacoche d'ordi et est donc transportable à vélo (avec un panier avant et un panier arrière, et je porte la sacoche en bandoulière).
En gros la philosophie c'est d'utiliser au max ce qui est dispo sur place, et de compléter avec mon matos perso.
Ce soir je viens de faire le son en live pour un groupe de black metal avec un kit similaire d'ailleurs
Ch. : Digitech Drop d'occasion