syndesmo a écrit :
et aussi
qu'on peut se prendre un pain sans conséquense quand on délire seul sur une grille,alors qu'avec un public ça ne pardonne pas.d'ou la necessité pour le pro de travailler de l'impro "écrite",sauf pour les pointures bien sur qui peuvent se permettre de l'impro en temps réel.
Je crois que l'une des caractéristiques fondamentales du Jazz, c'est justement la prise de risques, donc ... les pains, inévitables (quel que soit le niveau, et ceci écrit sans démagogie aucune !). Il suffit d'écouter, en concert, certains musiciens (je pense au
trio Beyond, avec Scofield) qui se lancent dans des aventures très "borderline" ... Bon, la différence, c'est que le risque est plus "calculé" chez eux que pour nous
(c'est vrai aussi que leur discours est plus maîtrisé ...) Mardi soir, j'ai fait un nombre incalculable de "pains" -notamment en essayant de jouer
out, un vieux rêve que je n'arrive pas à réaliser convenablement-, et personne ne m'en a voulu ... Rien n'est plus ch**** qu'un chorus bien maîtrisé, certes, mais qui donne l'impression d'être ânonné et sans surprise