Bullfrog, en es-tu sur ? car dans la bio ci-dessous il n'est pas mentionné
qu'il y a eu délocalisation de la marque en Corée entre 1950/1953.
John D’Angelico (1905-1964)
John D’Angelico fabriqua des guitares et des mandolines qui sont devenues un des fleurons de l’histoire de la lutherie. Né à New York, il commença à s’entraîner dès l’âge de neuf ans dans la boutique de son oncle, il Signor Ciani lui même réputé pour la qualité de ses mandolines traditionnelles italiennes. A la mort de son oncle, D’Angelico s’occupa de la boutique pour sa tante, et dirigea environ 15 employés jusqu’en 1932, lorsqu’il ouvrit sa propre boutique.
La boutique de John D’Angelico était située au 40 Kenmore Street à New York. En 1959, il ouvrit une boutique en face de l’autre et developpa la fabrication des guitares dans ces deux ateliers, très exigus, avec très peu de machine-outils.
Les instruments D’Angelico étaient entièrement faits à la main, dans de très petites quantités A la fin des années 30 , lorsque la production était à son sommet, D’Angelico produisait environ 35 guitares par an, avec l’aide de deux ou trois ouvriers.
En 1952, Jimmy D’Aquisto commença à travailler comme apprenti, et fut le seul assistant de D’Angelico de 1959 jusqu’à la mort de ce dernier.La production, durant cette période était limitée à 15 instruments par an.
Les premières guitare fabriquées par D’Angelico s’inspiraient de la L-5 Gibson. Bien que l’épaisseur de la caisse soit différente, elle présentait en effet le même corps et la même crosse.
Ces instruments n’avaient d’ailleurs pas de nom de série ou de modèle. Cependant en 1934, D’Angelico proposa des guitares en 4 styles : A, B, Excel, et pour le haut de gamme, New-Yorker.
En 1937, une année cruciale dans la conception des instruments et des barrages en particulier,
D’Angelico expérimenta le barrage en X dont Gibson s’inspira aussi pour l’adopter sur les modèles Super 400 et L-5
Bien que fabriquées de façon très artisanale, D’Angelico restait très attentif aux suggestions et demandes des musiciens. La plupart des instruments fabriqués étaient donc en fait des modèles Custom Shop .
La relation très étroite entre le fabriquant et le client était précisemment une des grandes caractéristiques de la marque. Bien que Gibson et Epiphone proposaient des instruments de grande qualité durant les années 30 et 40, l’attention très spéciale que D’Angelico portait pour ses clients permettait à ces derniers de commander une guitare très exactement sur mesure, dans les choix de bois, coloris, taille de manche etc… La plupart des clients étaient de New York, mais beaucoup parcouraient de longues distances pour passer leur commandes…
D’Angelico a été reconnu comme un des plus grands luthiers de l’histoire, et ses instruments sont aujourd’hui parmi les plus chers du marché Vintage.