Larry Carton a écrit :
JaymZ07 a écrit :
Ensuite j'ai envoyé un message suite à l'annonce d'une ES335 TDC de 1969 que j'ai repéré
Le tarif est à peu près le même à la CS, la guitare à subit quelques modif (usure normale) , changement de mécanique (sheller à bain d'huile), changement des frettes par Jaccobacci et un luthier à revernie le manche parce qu'il s'était écaillé. Elle pèse 3,7kg.
Le manche fait 4 cm au sillet, je ne me rends pas bien compte quel sorte de profil cela peut être.
C'est des manches qui ont quand même une bonne épaisseur assez ronds, mais comme le sillet est étroit c'est très facile à jouer si tu as de petites mains.
Si tu as de grandes mains en revanche, je te conseille d'essayer.
Les micros des 335 de ces années là sont je trouve une véritable tuerie.
C'est très dynamique et quand tu attaques ça mord très méchamment même sur le grave tout en restant rond et bien défini en OD.
Ça sonne pas du tout comme des PAF.
Certains disent que ce modèle de cordier bouffe du sustain, perso je ne trouve pas.
Mille et mille fois d'accord...
À ceci que je transpose l'idée générale et la rapporte, en ne ratant pas trop la cible j'espère, à l'expérience que j'ai de cette 345 Walnut de 1969 qui m'accompagne depuis tant d'années.
Le manche de cette dernière reste quand même très fin, dans tous les sens (épaisseur et largeur, notamment au sillet)...
Les grandes mains demandent à essayer, sans doute.
Ce qui est mon cas.
En même temps, ce fut ma toute première électrique, et ma deuxième guitare ; elle me fut offerte sans que j'aie eu l'occasion de l'essayer ou de la comparer. J'avais un gros quatorze ans et dépassais déjà le mètre quatre–vingts.
Et ces foutus doigts fluets ont dû finir de grandir avec elle.
Grâce à elle.
Jusqu'à ce début d'après–midi, encore.
Ce serait avoir la mémoire bien courte, au passage, que d'oublier de te saluer, bien sûr, Master Larry C., même de loin en loin.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.