La Stratocaster...on y revient finalement...

Un autocollant sur le pickguard et c'est bon ?
Bien choisir la taille
https://www.stickers-garage.co(...)kitty

J'adore les strat noires avec touche érable et pickguard blanc comme celle de Mr Park. Je trouve ça sobre et à la fois super classe.

Tu la veux? Moi j'aime pas J'ai acheté un pickguard Fender noir mais il ne correspond pas tout à fait (si quelqu'un le veut je lui donne). Le seul truc qui donne bien avec le pickguard d'origine c'est que les capots et potards ont vraiment jauni avec le temps, ça ça donne super en vrai

Trop classe



Merci Mr Park. Mais je suis un peu fâché avec Fender / Squier. La qualité des frettes de celles que j'ai eues m'a vraiment refroidi.
Par contre une Fernandes ou Tokai japonaise je pourrais me laisser tenter. mais ca ne serait pas raisonnable. Je ne pas un musicien, seulement un amateur.

Pour la petite histoire, il en faut, il s’agit là d’ Une des dernières photo d’Hendrix vivant,
Début septembre 70, juste après son retour du dernier concert à Fehmarn island.

Le blues est au fond du couloir…
Merci de lui tenir la porte.

Photo terrible, on sent la fatigue, la dépression et la mort dans ses yeux.

Tea party & death in the english garden…
Mauvaise pièce de théâtre.

La Stratocaster qu’il tient entre ces mains est celle qui a été retrouvée dans sa chambre le jour de son décès.
Elle a été prise par sa compagne Monika Danneman (la strat noire ainsi que la photo).
La blanche de woodstock, qui était sa favorite a été récupérée par Mitchell Mitchell (merci Phaco) son batteur et ami.
A la fin, il ne jouait pratiquement plus que ces deux modèles.
Ces informations proviennent de mes nombreuses lectures à propos du Maestro.
De mémoire.

Redding, c'était son bassiste. Tu veux parler de Mitch Mitchell plutôt non ?

C’est ça, j’inverse toujours les deux.
Merci phaco je corrige.
A+

Une photo prise aujourd'hui de ma Stratocaster Alain Raifort aka Lady Oscar qui fête ses trente ans.

Mitch Mitchel! pas Mitchel Mitchel :

Et pour ajouter, et aussi de mémoire (la flemme) Monika Danneman est devenue la compagne d'Uli Roth, jeune guitariste prodige qui cassait la baraque avec Scorpions, et lui a donné la Black Strat.

On ne peut malheureusement pas l'entendre sur aucun enregistrement (je présume), car ce con d'Uli (non il n'y a pas de calembour) avait tellement peur de casser une corde, qu'il ne la jouait quasiment pas. Aujourd'hui je ne sais pas, mais elle a gardé des décennies les cordes posées par Jimi.

Pour sortir en douceur d'Hendrix (Uli a quand même trouvé une strat hendrixienne pour jouer) et entendre, bien en avant dans le mix, les "doigts":

J'ai tué le topic?

Alors une autre un poil a la fois plus démonstrative et pompée sur le maître



J'ai un frangin pas mal plus âgé qui écoutait beaucoup Scorpions quand j'étais gamin au tout début des années 80. Donc le Scorpions dans cette formation là. Si je me suis mis à la guitare électrique, vers 14 ans, je le dois à Uli, inconsciemment mais clairement (et à un magasin de musique qui se trouvait sur le chemin pour aller chez ma grand-mère). J'ai découvert l'original, Hendrix, vers 15-16 ans je pense. Mais la copie, même si, bon, je ne l'écoute plus depuis l'adolescence, je trouve qu'il y avait de la belle guitare, bien héroïque.

Scorpions pour nous vers 81/82 c’était surtout les deux slows qui nous permettaient (théoriquement) d’inviter les filles à danser.
Même si mes potes fans de scorpion et AC&DC et Maiden écoutaient les disques en entier.
Le petit accent « germanique »
du chanteur ne m’a jamais séduit, chez Nina Hagen ok, mais là…

Hendrix, ça a commencé en 81, avec un copain qui m’a passé le « bold as love » de son père en me disant, « tu verras, il (Hendrix), ne joue pas beaucoup de guitare dessus ».
En fait, j’ai compris que les guitares sur ce disques étaient tellement arrangées que les mecs (fans d’ACDC et Maiden), ne les entendaient pas comme des guitares mais comme des nappes de claviers.

A part le Flanger de Van Halen, nous ne connaissions rien au effet.

J’ai adoré « bold as love », puis j’ai chopé « are You expérienced? » version UK chez un disquaire de Mont Marsan en plein mois d’août 82, où je passais des vacances rock avec des potes musiciens
(Le festival de Mont Marsan et les Dogs).
Grosse claque (les guitares étaient pour le coup plus « explicites »; fuzz et octavia au menu.
A cette époque, Hendrix n’était plus trop écouté, mort depuis 11 ans et le modèle baba cool tournait à la farce (il en restait pas mal encore)
Les punks, étaient à Paname, à Bastille mais tellement isolés et peu nombreux (les bérus et Gogol 1er)
« Imagine le gueule de ton père s’il s’était teint les ch’veux en vert » chantait-il.
Le blues était une musique de festival « jazz », la guitare était en chute libre.
J’étais isolé à écouter ce genre sinistré, y compris le jazz qui était trois pieds sous terre.
George Thorogood cartonnait avec son open G (un épiphénomène toutefois)
Là cold wawe était partout (Joy Division que je détestais)
Police le groupe montant.
Entre Cure (toleré) et Le
rock; choisi ton camp.
Je me souviens d’années dominées par le hard rock, la disto et les power chords,
Van Halen, Accept, Maiden, Scorpions, Ted Nuggent.
Je détestais le Hard et ses hordes.
Le reggae servait de musique de fond quand on fumait des joints.
Mais la new wawe allait nous infliger le pire; une musique sans guitare, ou bien un style dans lequel des minets permanenté égrenaient des mélodies sur une cordes avec un max de chorus et de reverb (Indochine au mieux)

Ce qui me marque le plus sur cette période musicale.
L’importance de la musique sur la culture et la manière qu’avait les gens de s’habiller en fonction de se qu’il écoutais.
On se reconnaissais de loin !
Mais c’était très clivant, dans mes souvenirs, tu devais choisir ton camp.
Stones ou Beetles / Prince ou Mickael Jackson / Trust ou Telephone etc etc

Uli Jon Roth est un guitariste hors du commun. J'ai continué à le suivre après scorpions. Si ne vous les avez pas écoutés (je doute quand même ), les deux en tant qu'electric Sun sont vraiment bien. Quand à la ressemblance avec Hendrix, il ne s'en ait jamais caché.
Beaucoup de jeunes groupes de metal le cite comme référence, avec également Michael Schenker, un ex de scorpions bien sûr.
Pour la période scorpions, the sails of charon est une référence pour beaucoup de guitariste

Ca passe bien la tete type Télé sur une Strat.

Oui, je trouve aussi.



Je n'ai pas vécu la fin de 70' et le début des 80' de la même manière que vous.

Après je ne suis pas un citadin à la base.
J'ai grandi dans un coin paumé ravitaillé par les corbeaux.

A la maison on écouté RTL... vous imaginez ...

A 8 ans, le comité d'entreprise de la très grosse boîte (très polluante) pour laquelle bossait mon beau-père m'a offert pour Noël une radio.

Un soir où je ne dormais pas, je l'allume (presque par accident) et tombe par chance sur les nocturnes de Francis Zégut ... une révélation pour moi qui jouais différents instruments (parfois bricolés) en autodidacte et dans la fanfare /harmonie du petit village comme soufflant surdoué aux yeux de mes vieux collègues.

J'ai découvert tout un univers qui m'était inconnu car bien qu'élevé à la sauce Johnny (jusqu'à en tirer au coeur) par une mère qui l'idolâtrait, je ne connaissait pas grand chose de la musique anglo-saxonne british ou US en dehors de ses influences sur la chanson française.

J'ai découvert aussi très vite les radios-libres de la FM ensuite dans les 80' et toutes les musiques qui ont pu y trouver refuge et un publique prêt à les écouter et les soutenir.

J'ai accroché à tout un tas de chose sans limite de style sans pour autant tout aimer. La qualité (en fonction de mon regard et de mes goûts subjectifs) comptait toujours plus que le style en lui même ainsi j'ai adoré certains groupes, artistes de New Wave ou de Hard, Reggae, Pop, Funk, Disco, Punk, Blues, Jazz etc... tout en détestant d'autres du même style tout autant.

Je dois beaucoup à cette période et à cette petite radio.

Dès que j'ai pu faire mes premier boulots en fermes (moissons, vendanges, traites des chèvres et des vaches) au black car interdit de bosser officiellement avant l'âge de 14 ans, je me suis acheté un Radiocassette afin de pouvoir tout autant enregistrer des titres à la radio que d'acheter les cassette des artistes qui me plaisaient.

Toute époque durant j'ai rêvé de pouvoir m'offrir un instrument digne de ce nom.

Avec mon premier mois de salaire de l'époque je me suis offert non pas une guitare - on m'en avait donné déjà une petite folk très bas de gamme mais au moins j'avais ça - mais un Yamaha DX100 pour lequel je m'étais dans la foulée fabriqué un ampli à partir d'une vieille radio à transistors et une vieille enceinte de Hi-Fi les achetés une bouchée de pain dans une brocante.

C'est ainsi que dans mon premier groupe, monté avec trois autres copains de collège , j'était claviériste chanteur.

Que de souvenirs surtout que je repense à l'un de ces copains qu'on a dû accompagner vers la mort il y a dix de ça ...
C'est lui qui m'a poussé plus en avant vers la guitare d'ailleurs ... à lui aussi je dois beaucoup ...

C’est notre ami Clapton qui m’a le premier injecté le virus blues/Stratocaster avec son album « just one night », live at budokan (Japon), vers l’été 81.
Ce son sublime de blacky…
Cette pochette d’album avec EC et sa chère blacky.
J’ai dû passer ce disque des milliers de fois en jouant (mal) par dessus dans ma chambre d’adolescent.
Merci Clapton pour ça.