slowhand73 a écrit :
rapideyemove a écrit :
Et avec sa grosse Sadowsky, la petite Tal Wilkenfeld (elle avait alors vingt ans et à peine trois ans de basse derrière elle, seulement) faisait bien mieux que se défendre.
Son solo sur Cause We've Ended as Lovers lors du Crossroads festival de 2007 est à tomber :
Dans le set du Ronnie Scott’s, elle envoie une tout aussi belle cadence (voir le concert complet posté par Red la Pierre Rouge, vers 11’50) pour le même titre, mais construite différemment, et attaquée plus style contrebasse que dans le Crossroads qui est portant de la même époque. Elle aurait pu se répéter pour le Cross de Mister Eric.
Ben non, même pas.
Dans le Ronnie Scott’s, je ne sais pas si le patron surjoue l’exultation, ou pas du tout, mais il reste pantois et ravi, semblant ne pas en croire ses yeux et ses oreilles.
Et quand elle émerge de son solo (vers 13’00) Miss Tal paraît presque se réveiller les yeux grands ouverts, avec autant de gêne que d’espièglerie.
Étonnante, oui
.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.