Deux, trois mauvaises et vieilles habitudes qui m'ont aidé à progresser,
au moins main droite, à la guitare :
• le banjo à 5 cordes avec le three fingers style et ses rolls à maîtriser comme un medium somnambule, grâce au concours ou à l'adversité de 3 onglets métalliques ...
• laisser tomber le médiator pour travailler systématiquement mes gammes en allers-et-retours avec le pouce et l'index pour le binaire au moins ; et rajouter au moins le majeur sur les ternaires et assimilés...
• me confronter avec le jeu aux doigts de la basse à 5 cordes (et là les ongles un peu longs, faut reconnaître, c'est pas tip–top...
Et bien évidemment, je m'appuie le travail assidu de l'hybrid picking (pas inutile non plus pour le jeu à la basse) appris humblement avec les traditions country et bluegrass, pour ce qu'elles apportent comme liberté et comme fluidité, afin de voir et découvrir autre chose, du moins prévu, ou du pas prévu du tout.
Ou le travail spécifique de la main droite avec la bossa nova.
Et je dois bien passer 4 ou 5000 détails
Autrement, pour durcir les ongles et éviter casses et dédoublements, on peut toujours utiliser du Mavala Scientifique avec une huile pour cuticules (ou demandez à votre dame du moment ; moi, c'est les madames qui m'ont appris la chose...).
À ceci près que dans le Mavala, on trouve 4,5% de formaldéhyde ...donc...donc...donc...
Bon, si je cause ainsi, c'est parce que j'espère découvrir, en vous lisant, deux ou trois trucs malins (plus, si c'est possible) auxquels je n'aurais absolument pas songé .
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.