Une semaine après l’avoir reçue, voici mes impressions sur la London’s Burning CS4 de Custom 77.
Le colis :
Je reçois le colis deux jours après qu’il ait été envoyé, et 4 jours ouvrables après le paiement effectué. Il a été transporté par La Poste. Le carton est en excellent état, rien à redire. A l’intérieur, la guitare est dans son étui, le tout entouré par du polystyrène. A l’intérieur de l’étui, la guitare ne souffre d’aucun dégât. L’ « embout » du sélecteur de micro a été dévissé pour qu’il n’y ait pas de casse pendant le transport. Il suffit de le revisser une fois la guitare sortie de l’étui.
De ce côté-là, donc, pas de problème, ça a été rapide, et aucun dégât à déplorer.
La finition/l’apparence :
J’ai choisi la finition Walnut avec accastillage doré, et il faut dire que je ne suis pas déçu, elle est très belle, et je ne regrette pas de ne pas avoir choisi la version noire.
La finition, comme cela a été dit, il y a quelques petites « défauts », mais faut vraiment avoir le nez dessus pour les voir. La découpe du pickguard n’est pas parfaite, il y a un peu de colle qui dépasse d’un repère sur le manche. Je le répète, ce sont des choses microscopiques, il faut avoir le nez dessus pour le voir, prendre une loupe. Et puis cela n’affecte ni le son ni l’esthétique.
Confort de jeu :
Bon ben c’est une copie de Les Paul, donc ça reprend plus ou moins les caractéristiques d’une Les Paul. Tout d’abord, la guitare pèse son poids, mais ce n’est pas aussi lourd que ce que j’aurai pensé. Elle doit faire maximum 4,5 kg, mais vraiment pas plus. Avec une bonne sangle large en cuir, pas de problème (et pourtant j’ai souvent des problèmes de dos).
Le manche, on m’avait beaucoup dit que c’était le problème des Les Paul, très difficile à prendre en main. Et bien finalement, il n’est pas si énorme que ça (plus fin qu’un manche de Gibson Les Paul), et il est assez facile de s’y faire. Et je ne mens pas, parce que mon ancienne guitare était une Ibanez, et en moins d’une semaine je me suis fais au manche, que je trouve très agréable. L’accès aux aigus est assez difficile, faut pas avoir envie de jouer sur les cases 20 à 22. Mais néanmoins ça ne reste pas impossible, il faut choper le coup de main.
Sur ce point, le changement a été assez brutal entre une Ibanez RG et la LB, mais je m’étais préparé mentalement. Cela aurait été sûrement plus facile de passer par la China Girl (réplique de SG), par son poids plume et son accès aux aigus. Mais le son a dicté mon choix.
Le son :
Mon matos : un ToneLab (de Vox) + un Power Engine 60 (de Tech 21).
Là, on attaque la partie la plus intéressante, parce qu’une guitare a beau être jolie, il faut qu’elle sonne. Et là, c’est une révélation. Tous les presets faits sur mon ToneLab me semblent sonner beaucoup mieux avec cette guitare. Cela se ressent surtout sur les sons clairs, que ce soit avec le micro manche (pour un son très chaud plein de graves), le micro chevalet (pour les aigus) ou bien l’alliance des deux (que j’aime beaucoup utiliser, pour la richesse du son que j’obtiens)
Avec cette guitare, et les micros Vintage77, le son est bien défini, chaque note se détache, c’est vraiment très bon, que ce soit avec la simu d’ampli Vox, Fender ou Marshall.
Pour le crunch et la disto, là aussi c’est la fête, en maniant habilement les potards, on peut avoir à la fois un son assez vintage (Vox AC30 power), ou un son plus moderne (à la Bellamy). On sent la polyvalence de la guitare, et ça fait plaisir quand on recherche le son de plusieurs groupes qui sonnent différemment. Bon bien sûr, ce n’est pas une guitare de heavy metal, mais on peut sans problème atteindre des sons de Led Zep et même Metallica, et ça, c’est pas de refus.
Bon voilà, je crois que tout est dit. Malheureusement, je n’ai pas essayé des tas de guitares, donc je ne suis peut-être pas très objectif. En tout cas, cette guitare correspond exactement à ce que je voulais, un son bien massif, et polyvalent. Je suis vraiment très content de cet achat, le rapport qualité/prix est impressionant.
Photos :