Mr Park a écrit :
Oui, c'est cool de te revoir ici REM
Bon à lire, Mr Park, oui, bien bon à lire…
Mais si j’y retourne c’est pour écrire sur la pointe des pieds, si cela peut se dire… y laisser ainsi comme de rares petits bouts de mie blanche derrière moi…
Des fois que…
Bribes de mies blanches comme l’autre jour, par exemple, sur un autre sujet ("présentation de vos compos personnelles"), celles jetées en mémoire, par dessus l’épaule et sous la voix, pour saluer à ma manière, l’ami Antoine et son Kling Klang autonome qui est, sur ce forum, une juste cause que je suis à la trace, depuis tout ce temps, avec fidélité et clandestinité, à l’image de ses deux derniers opus —au-delà de la centaine—
A Warrior's Dream In A Poppy Field et le tout chaud
Raumnebel.
(Andoni le Zo va peut-être m’en vouloir de lui parler ainsi, de profil, à la troisième personne…)
Tiens, pour donner quelques lumières à ces mies de pain pâles, alors qu’on n'a plus aucun caillou blanc dans la poche, ces petits poucets d’Antonio Machado en 1917 :
« Caminante no hay camino,
Todo pasa y todo queda,
pero lo nuestro es pasar,
pasar haciendo caminos,
caminos sobre el mar.
(…)
Caminante no hay camino,
se hace camino al andar...
Golpe a golpe, verso a verso »
Anglicismes bien choisis, tu ne trouves pas ?
Tu vois, en somme, je n’ai pas beaucoup changé !
Ah j’allais oublier :
Pas d’espoir sans hors-sujet.
Merci donc…
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.