Alors Fenson66 qui me traitais de menteur, tu viens d'avoir la preuve qu'un intervenant n'apprécie pas votre ambiance délétère!
Et comme j'aime l'opposition, je vais me faire un plaisir à répondre à des ignares qui contestent tout. Excusez mon langage mais je deviens arrogant car l'opposition est d'un tel niveau!
A commencer par Wahmi, voyons voir ce qu'il nous sort, je relis son délire en lui confirmant que j'ai adressé une requête au Tribunal Administratif de Lyon en contestant une décision d'une personnalité de l'Administration, pour un projet de lotissements sur les terrains de Monsieur X.
L'Administration a pris un avocat, Monsieur X a pris un cabinet d'avocats vu l'importance financière de cette opération immobilière. Ma requête a donc été adressée en trois exemplaires au Tribunal, et un exemplaire à l'avocat de l'Administration et au cabinet d'avocats de Monsieur X.
Lesquels ont développé leurs arguments auxquels j'ai répondu par des conclusions. A propos du mot conclusion que tu nommes mémoire, je t'invite à taper sur ton clavier internet le mot conclusions, et tu verras que j'emploie le terme juste? prescrit par la Greffière du TA. Et durant trois années, plusieurs échanges de conclusions ont été échangés entre les trois parties.
Lorsque je suis arrivé à l'audience du TA, le procureur a annoncé qu'à son avis ma demande n'était pas justifiée puisqu'il était d'intérêt public de construire des logements. Puis les avocats de l'Administration et de Monsieur X, ont déclaré que cette opération immobilière était tout à fait régulière et que leurs clients s'étonnaient de ma requête.
Il m'a été facile d'expliquer que ce terrain était classé zone verte protégée, et que le plan d'occupation des sols précisait bien ce fait. Puis je suis parti dans une longue tirade pour souligner l'importance et les effets bénéfiques d'une forêt située en limite de la ville. Et comme je militais pour la défense de l'environnement et la protection des milieux aquatiques, j'ai eu l'impression de leur faire un cours sur les bienfaits d'une forêt et ses effets épurateurs de l'air et du C02, ainsi que de son intérêt pour les habitants de la commune qui se rendaient chaque jour et week-end pour s'oxygéner et se refaire une santé.
Pour la première et la seule fois de ma vie, j'avais emmené mon épouse, également passionnée par mon affaire et soucieuse de me voir plaider. Elle a bien aimé cette audience et m'a déclaré qu'elle m'avait trouvé brillant et très explicite.
Mais l'affaire n'était pas gagnée car l'audience était menée d'une main de fer par un juge assisté d'un procureur, de deux juges assesseurs, et d'une greffière.
Un mois après je recevais le jugement signifiant ma demande justifiée et fondée à soutenir que le permis de construire en litige méconnait les dispositions précitées du plan d'occupation des sols de la Commune et à en demander l'annulation.
Considérant que ces dispositions font obstacle à ce que soit mise à la charge de Monsieur ......... qui n'est pas partie perdante dans la présente instance, le versement de 2 500 euros que demande Monsieur X au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Le permis de construire est annulé, les conclusions de Monsieur X sont rejetées.
La presse s'est emparée de cette affaire et a communiqué et expliqué que la Préfecture devait pourvoir à l'exécution de la présente décision.
Si j'avais perdu cette affaire, j'aurais dû régler 2 500 euros à Monsieur X, alors que j'ai travaillé trois années à titre bénévole, pour sauvegarder ce que je considère comme un bien commun et publique.
Alors, il est vrai que depuis cette audience je suis un peu fier de moi car j'étais loin de penser que je pouvais gagner face à l'Administration et une armada d'avocats, j'étais comme aujourd'hui seul contre tous!