John_Mac_Rigole a écrit :
Juste une précision: je ne joue pratiquement que du jazz, en son clair. Pour l'instant, je n'ai jamais entendu un sample Di-Marzio convainquant en son clair (mais je ne demande qu'à apprendre.)
j' ai bien compris que tu jouais du jazz, puisque avant de te donner mon avis, j' ai pris le temps (enfin) d' écouter ton sample en entier.
Je ne cache pas que je suis un peu un di-marzio addicted mais ouvert à des solutions alternatives quand la qualité sonore est là pour un moindre coût. Personnellement, pour avoir eu un SH4 (chevalet) et testé un SH2 (manche), ainsi qu' un couple de SH1, je leur reproche un manque d' homogénéité générale (notament en rythmique) et surtout un manque de définition et de précision comparés aux équivalents chez di-marzio (particulièrement vrai en position manche, la position favorite des jazzeux).
De plus, c' est un peu Aria pro II (et Ibanez) qui a servi de vitrine (via leur "haut de gamme) aux micros di marzio. Ne pas oublier non plus que tu vas monter ces micros sur du frêne. Maintenant, il est aussi à prendre en considération le prix et là, il est clair que Seymour prend l' avantage.
Citation:
Autre chose :
J'ai l'impression qu'une CS-350 peut-être considéré comme un objet de collection. Cependant, je peux me tromper.
Quelle est la meilleure option ?
1/ Profiter de l'excellente lutherie de la guitare.
Lui refaire une finition. Upgrader l'électronique. Avec ce choix, bye bye l'aspect collection.
2/
garder la gratte dans l'état, en profiter et essayer de la revendre plus chère... parce qu'il s'agit d'un objet de collection.
Personnellement, je penche pour la (1), mais je ne veux pas faire de bêtise irrémédiable.
Vous avez des avis ?
PS : honnêtement, j'aime cette gratte. Elle est excellente, même avec ses micros d'origine.
Au risque de me répéter, l' ensemble de la production Japonaise sur la période fin des années 1970 jusqu' au milieu des années 1980 est la dernière période digne d' intérêt sur le plan de la lutherie. On lui a reproché sa fabrication "industrielle" à l' époque en oubliant que les machines ont une précision que les mains n' auront jamais. De plus, ce n' était pas seulement des ouvriers à la chaine mais de véritables passionnés luthiers, qui choisissaient, séchaient et assemblaient les bois avec un accastillage qui tient le temps (les mécas de mes 2 japonaises sont d' origine) et un alliage de frettes de grande qualité dans sa constitution. Longtemps ces guitares, sous la pression du matraquage publicito/médiatique ont été décriées et sous-évaluées. La désinformation a été plus forte que la raison. On sait aujourd' hui ce qu' il en est réellement pour tomber dans la déraison inverse, à savoir une surcôte des instruments fabriqués sur cette période ... à l' image des américaines vintage.
Globalement, leur seul point faible se trouve au niveau des micros (hormis le haut du pavé équipé de di marzio) et pour certaines de l' électronique embarquée. Mais ca vaut le coup et le coût de changer si nécessaire. Ce sont des investissements que je ne regrette pas sur les 2. Par contre les potentiomètres sont de trés bonne qualité (les noble valent largement les cts en fiabilité).
Pour en revenir à tes options, je rajouterai donc une troisième : changer uniquement les micros et conserver les switchs et potards.