The Psychedelic Section

Tobruk - Ad Lib - 1972


Il ne s’agit pas d’un groupe brésilien.
En fait Tobruk est constitué de nord-américains installés au Brésil.

Les musiciens entrent en studio en 1972 pour réaliser Ad Lib sur le label brésilien Cash Box.

Ce disque est loin d’être révolutionnaire.
A l’écoute, on comprend rapidement qu’il n’est pas destiné à rencontrer le succès et qu’il ne peut que tomber dans l’oubli, mais il offre de bons moments malgré tout...





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Druid Fluids - Then Now Again And Again - 2023


Encore un groupe talentueux de l'effervescente scène néo psychédélic Australienne.


https://sixtonnesdechairrecord(...)again
https://www.facebook.com/druid(...)band/
https://www.instagram.com/druidfluids/







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Nirvana - All Of Us - 1968






Issu de la rencontre entre l'Irlandais Patrick Campbell-Lyons et le Grec Alex Spyropoulos, Nirvana publie son premier album, The Story of Simon Simopath, en 1967 (voir page 26)

Cet album est produit par Chris Blackwell, le fondateur d'Island Records (et futur producteur, entre autres, de Bob Marley).

Il constitue l'un des premiers concept albums, avant S.F. Sorrow des Pretty Things (1968 ) et Tommy des Who (1969).

Le duo Campbell-Smith / Spyropoulos est brièvement rejoint, pour la promotion de l'album, par des musiciens qui seront renvoyés quelques mois après.

Nirvana redevient un duo sur son second album, All of Us, enregistré avec des musiciens de studio en 1968 .

Blackwell refuse de publier le troisième album du groupe, Black Flower, qui paraîtra finalement en mai 1970 chez Pye Records sous le titre To Markos III.

Campbell-Smith et Spyropoulos se séparent l'année suivante, le premier éditant encore deux albums sous le nom de Nirvana avant d'entamer une carrière solo.

All of Us est donc le deuxième album du groupe, sorti en 1968.
Le titre le plus connu, Rainbow Chaser, qui ouvre l'album, a été n° 1 au Danemark en 1969 et intègre une superbe utilisation du phasing.
C'est également la seule chanson de Nirvana qui parviendra à se classer dans les charts britanniques, en atteignant la 34éme place.

Je pense que c'est leur meilleur album, c'est un classique de la pop psychédélic UK et un chef d’œuvre de ce genre de psychédélia baroque, orchestré, avec du clavecin, des cuivres, des cordes et une bonne production de studio.

A ranger dans la même catégorie que d'autres bijoux de pop psychédélic orchestré comme :
The Zombies - Odessey and Oracle (page 30)
The Left Banke - Walk Away Renée/Pretty Ballerina (page 34)
Sagittarius – Present Tense (page 31)
Earth Opera - Earth Opera (page 37)
... etc


Discographie :

1967 Nirvana - The Story of Simon Simopath (2003 remaster and expanded)
1968 Nirvana - All Of Us (2003 extra tracks issue)
1969 Nirvana - To Markos III (2003 issue)
1972 Nirvana - Songs Of Love And Praise (2005 japan remaster)







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The Shivas - Can’t Stop Coming Around - 2024


C'est le 10éme album de The Shivas, groupe de rock formé en 2006 a Portland (comme The Dandy Warhols).

Le quatuor oscille entre pop, garage, psyché, surf ou encore punk, se revendiquant autant des Sonics que du Velvet Underground ou encore de 13th Floor Elevators.

https://theshivas.bandcamp.com(...)round
https://www.theshivas.org/







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Bo Hansson - Lord Of The Rings - 1972


Plutôt un album instrumental progressif, avec des traces de psychédélic...

Bo Hansson était un musicien suédois qui jouait de l'orgue Hammond et de la guitare.

A Stockholm, après avoir écumé les clubs de jazz, blues, puis rock de la fin des années 50, il rencontre par le biais du producteur du label Polydor Suède, divers musiciens, dont l'acteur de cinéma et batteur de jazz fusion Janne Carlsson.

Ils fondent ensemble le duo jazz fusion/psychedelic rock Hansson & Karlsson

Hansson et Carlsson jouèrent beaucoup dans des clubs de Stockholm et même avec Jimi Hendrix, alors qu'il était en tournée en Suède.

D'ailleurs Jimi Hendrix reprendra a son compte ( en créditant les auteurs ) leur titre Tax Free.
Tax Free apparait sur les albums War Heroes, South Saturn Delta, Live at Winterland, Miami Pop festival, Los Angeles Forum... et surement lors d'autres concerts et sessions studios d'Hendrix durant 1969 et 1970.

Hansson & Karlsson
ou plutôt, de gauche a droite, Janne Carlsson & Bo Hansson







Mais revenons a Bo Hansson..., après la séparation du duo qu'il faisait avec K(C)arlsson (les 2 orthographes sont valables en suédois), il est fasciné par les œuvres de J. R. R. Tolkien et en particulier Le Seigneur des anneaux, après que son amie lui ait présenté le livre.

Hansson emménageât dans l'appartement-studio d'un ami et commença à travailler sur une interprétation musicale du livre, produisant un certain nombre d'enregistrements de démos de matériel qui seront finalement inclus de manière conceptuelle dans l'album.

Puis Hansson s'est alors approché de l'ingénieur du son et fondateur de Silence Records, Anders Lind, avec l'idée d'enregistrer un album basé sur le livre.

Encouragé par les démos, Lind acceptât de sortir l'album sur Silence,... fin 1969, Hansson et Lind ont travaillé sur l'album, avec l'aide d'une poignée de musiciens de sessions et d'amis, avant de déménager au Studio Decibel de Stockholm pour compléter l'album au début de 1970 avec le premier synthétiseur Moog.

L'album est publié en Suède par Silence Records en décembre 1970, sous le titre Sagan om ringen, la traduction suédoise de "Lords of the ring".





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Silver Apples and Strawberrry Fields - (28 Lost Tracks from the British Psychedelia) - 2016


Une très bonne compilation de raretés de psychédélia anglaise underground - garage et pop psychédélic.

Cette compilation me fait penser a la toute aussi excellente compilation Rubble (en 20 volumes tout de même... ), Silver Apples and Strawberrry Fields serait en quelque sorte le meilleur de Rubble en 28 titres.



https://music.apple.com/us/alb(...)70361
https://open.spotify.com/intl-(...)OEOW2

Voici le track listing :

1 The 23rd Turnoff - Michael Angelo 2:26
2 The Virgin Sleep - Love 2:27
3 Billy Nicholls - Girl From New York 3:19
4 McGough & McGear - So Much 4:03
5 David - Light of Your Mind 2:52
6 Caleb Quaye - Baby Your Phrasing Is Bad 3:18
7 World of Oz - Peter's Birthday 2:56
8 Mick Softley - Am I the Red One 2:31
9 Rupert's People - Dream on My Mind 3:25
10 Allen Pound's Get Rich - Searchin' in the Wilderness 3:19
11 Amazing Friendly Apple - Magician 3:25
12 The Orange Machine - Dr. Crippen's Waiting Room 3:04
13 Felius Andromeda - Meditations 4:11
14 Peter Cook & Dudley Moore - The L.S. Bumble Bee 2:44
15 Episode Six - Mr. Universe 4:22
16 Apple - The Otherside 3:19
17 Fairfield Parlour - Emily 5:19
18 Paul Brett's Sage - The Sun Died 4:07
19 The Eyes - You're Too Much 3:24
20 Roger Bunn - Road to the Sun 5:39
21 Cyan - Under One Flag 3:21
22 The Mindbenders - The Morning After 2:10
23 Herbal Mixture - Machines 2:05
24 Living Daylights - Always With Him 2:41
25 The Dakotas - The Spider and the Fly 3:13
26 Wimple Winch - Atmospheres 4:23
27 The Peeps - It's All Over Now 2:41
28 Caleb Quaye - Woman of Distinction 2:35







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The Left Banke - Too - 1968




J'avais déjà posté le premier album de The Left Banke page 34.
Un peu plus d'explications sur ce groupe merveilleux et leur deuxième album s'impose...

The Left Banke est un groupe américain de pop baroque psychédélic.
Leurs chansons, pour la plupart composées par Michael Brown, sont agrémentées d'orchestrations classiques.
La presse les qualifie de pop baroque.

Formé à New York en 1965 par le bassiste Tom Finn et le chanteur Steve Martin, ils sont accompagnés par deux de ses amis, le guitariste George Cameron et le batteur Warren David-Schierhorst.

Ils font la connaissance de Michael Brown, jeune claviériste ayant reçu une formation classique.
Son père, Harry Lookofsky, est musicien de jazz et propriétaire du studio d'enregistrement World United.
Il signe un contrat de management avec les musiciens, qui répètent le soir après la fermeture du studio.

Leur premier single, Walk Away Renée, sort fin 1966 chez Smash Records, filiale de Mercury.
Le disque se classe 5éme du Billboard Hot 100.
Son succès est confirmé par le single suivant, Pretty Ballerina, qui atteint la 15e place du Hot 100 en 1967.
Les deux simples donnent leur titre au premier album du groupe, Walk Away Renée/Pretty Ballerina

The Left Banke en 1967




https://www.lesinrocks.com/mus(...)2020/

Entre la sortie du premier album et la réalisation de Too, le quintet d'origine a été réduit à un trio après le départ du compositeur et claviériste Michael Brown, ainsi que du guitariste Rick Brand.

La moitié de l'album, se compose de titres qui avaient été publiés en singles depuis la sortie du premier album du groupe en février 1967.
Ainsi Desirée, sorti en simple en juin 1967, culmine au numéro 98 du Billboard Hot 100.

Contrairement à son prédécesseur, Too contient un large éventail de styles musicaux, y compris des incorporations de pop psychédélic, de sunshine pop, de rock et d'arrangements influencés par la musique baroque.

Le problème de The Left Banke est la complexité instrumentale de leurs chansons qui aurait été extrêmement compliqué a reproduire en live.
Par conséquent, ils sont avant tout un groupe de studio, un temps, ils envisagèrent Michael Brown comme un compositeur détaché des concerts, un peu comme Brian Wilson dans les Beach Boys.

Réduit a un trio sur Too, l'ombre de Michael Brown plane sur l'album, d'ailleurs, est ce lui l'étrange personnage en cagoule apparaissant en arrière plan sur l'avant et l'arrière de la pochette ???






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Crowfoot - Crowfoot - 1970


Crowfoot était un groupe américain initialement appelé The Beau Gentry en 1965.

Le lineup original était Russell DaShiell (guitar - vocals), Doug Killmer (bass - vocals), et Rick Jaeger (drums).

Le premier album Crowfoot est assez hétéroclite et se situe dans le son west coast, entre folk, country, classic rock et psychédélic rock.

Avec Crowfoot ayant du mal a le faire vivre, DaShiell commençât a travailler comme guitariste de session dans la région de San Francisco, jouant avec le groupe de blues électrique A.B. Skhy sur leur premier album, et sur le groupe d'Harvey Mandel avec Rick Jaeger.

Il jouât aussi sur l'album de Norman Greenbaum - Spirit in the Sky ainsi que sur le morceau titre. (page 34)



L'album complet :

Spirit - Model Shop - 1968 - 2005


Model Shop est un album du groupe de Los Angeles Spirit, qui compile du matériel enregistré en 1968 pour la bande-son du film du réalisateur de la nouvelle vague Jacques Demy - Model Shop.

La plupart du matériel est resté dans l'oubli jusqu'en 2005, suite a la redécouverte de bandes magnétiques des mixes mono originaux.

Chronologiquement, le matériel de l'album tombe entre leur deuxième et troisième albums, The Family That Plays Together (1968 ) et Clear (1969) respectivement.

Pour son film, le réalisateur Jacques Demy voulait un groupe qui capture l'ambiance de Los Angeles.
Après avoir entendu Spirit jouer dans un club de la ville, il a décidé qu'ils seraient le groupe parfait pour la bande-son de son film.

Cependant, le film lui-même a été considéré comme un échec et aucun album de bande-son n'avait été publié à l'époque.

Model Shop diffère des autres albums de l'époque, en ce sens que la plupart des chansons ont été écrites en collaboration.
A l'exception de "Now or Anywhere" et "Green Gorilla", les morceaux sont exclusivement instrumentaux et mettent en évidence les penchants jazz du groupe.

(voir Randy California page 48 et Spirit page 27)







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Bill Plummer And The Cosmic Brotherhood - Bill Plummer And The Cosmic Brotherhood - 1968


Bill Plummer était au début des années 60 un bassiste de jazz évoluant dans un registre assez classique.

Originaire de Los Angeles, Plummer étudia la musique classique et fit partie de divers orchestres philharmoniques avant de se tourner vers le jazz.

Sa carrière, faite d’apparitions dans des shows TV ou dans des festivals tels que le Monterey Jazz Festival, s’accomplit le plus souvent au sein de trios dont il tenait la contrebasse.

En 1964, Plummer eut une révélation mystique alors qu’il s’intéressait de près à la musique classique indienne.
Il apprit alors le sitar sous la direction de plusieurs maîtres (dont Harihar Rao et l’incontournable Ravi Shankar) et monta son propre orchestre à 14 musiciens nommé The Cosmic Brotherhood afin d’interpréter sa vision de cette musique.

Sa musique se ressentit de cette révolution culturelle, et nul titre n’en porte plus les marques que ce Journey To The East kaléidoscopique.

En dehors de quelques titres jazz agréables mais de facture très classique “Pars Fortuna”, “Song Plum” (parfaits en fond sonore au restaurant indien ou dans un ascenseur), Journey To The East est entièrement teinté d’influences indiennes qui lui donnent une couleur psychédélic (par ailleurs, le choix de la pochette témoigne que le label a joué à fond cet angle pour vendre l’album aux hippies).

Un sitar omniprésent transforme “The Look Of Love”, le classique de Burt Bacharach en délire oriental, il en va de même du raga luxuriant de “Lady Friend” (un titre des Byrds passé au mix indien) et le très long interlude “Arc 294" sur lequel Plummer se jette à corps perdu dans la musique indienne la plus opaque qui soit.

Cosmic !







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Public Nuisance - Gotta Survive - (1968-69) - première édition 2002 - 2éme édition "Jack White" - 2012


Public Nuisance est un groupe américain originaire de Sacramento, en Californie, qui a été actif de 1964 à 1970, d'abord sous le nom de The Jaguars puis Moss and the Rocks, puis Public Nuisance.

En 1965, ils enregistrent la chanson There She Goes sous le nom de Moss and the Rocks pour leur unique single publié, sur le label local Icon.

Après avoir changé leur nom pour Public Nuisance en 1967, ils ont commencé à incorporer des éléments psychédélics dans leur son.

Une série de chansons inédites, enregistrées lors de diverses sessions de 1968-1969 sont resté des années sans publication, pour finalement voir le jour en 2002 avec la sortie de l'anthologie Gotta Survive.

Si peu de monde en a entendu parler, c’est parce que Gotta Survive fut une victime collatérale d’un des plus tristes événements des années 60 aux USA. :
Enregistré en 1969 à Los Angeles sous la direction d’Eirik Wangberg et de Terry Melcher (producteur du premier album des Byrds notamment), l’album avait tout pour plaire, mais malheureusement, le destin en voulut autrement.

Le 9 aout 1969, Charles Manson et sa family, aveuglés par un délire mystique meurtrier, commirent un massacre resté tristement célèbre dans la maison de Terry Melcher à Cielo Drive.

Ce dernier, traumatisé par les événement, mit alors sa carrière sur pause.

Ses projets furent mis de côté et l’album de Public Nuisance ne sortit jamais.
Il fallut attendre le début des années 2000 pour qu’un label allemand (Frantic Records) s’intéresse à nouveau au groupe et publie cet album oublié.

1ére édition anthologie Frantic 2002

Le disque, uniquement sorti en CD en 2002 et vite épuisé, a ainsi connu une seconde vie en 2012 grâce a Jack White.

Grand fan du groupe, Jack White reprenait souvent “Small Faces” avec les White Stripes lors de la tournée Elephant en 2003 et avait même fait venir certains membres du groupe à Detroit pour leur rendre hommage sur scène.

Doté d’une nouvelle photo de pochette et d’une remasterisation dingue à partir des bandes originales - le son est incroyablement puissant, on dirait Supergrass 30 ans avant , Gotta Survive a eu l’exposition qu’il méritait sur le label de Jack White - Third Man Records.
https://thirdmanrecords.com/pr(...)vinyl

Estomaqués, les amateurs de rock garage 60s ont ainsi découvert le génie de ce groupe capable de tous les grands écarts stylistiques avec talent (garage rock - folk rock - psychedelic rock - protopunk - hard rock).

Mêlant pop baroque (“Ecstasy”, “Gotta Survive”), freakbeat (“Small Faces”), chansons pop immortelles (“Strawberry Man” et son texte anti-militariste) et titres quasi heavy (“Love Is A Feeling”), Gotta Survive est à la hauteur de sa réputation.

C’est un disque rare qu’il faut redécouvrir à tout prix.







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N.S.U. - Turn On, Or Turn Me Down - 1969


N.S.U. était un groupe de Glasgow en Écosse, qui a réalisé cet album en 1969.

Sorti sur un petit pressage limitée à 500 LP , l'album n'a pas trouvé le succès et le groupe se sépare peu de temps après.

Dommage, leur acid-rock et l'album sont bons, de manière évidente fortement influencé par Cream.





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Telegraph Avenue - Telegraph Avenue - 1971


Telegraph Avenue s'est formé en 1970 a la suite du retour au Pérou du guitariste lead Bo Ichikawa, après être resté six mois immergé dans la scène et la culture hippie bouillonnante de San Francisco, ou il assistât a des concerts de The Doors, Jefferson Airplane, Santana ou Jimi Hendrix...

Il assemblât toutes ces influences nord-américaines de manière très convaincante avec des paroles en anglais mais en conservant des arrangements typiques des groupes psychés péruviens de l'époque.

https://munsterrecords.bandcam(...)m/s-t

Cela donne un résultat incroyablement contrasté de psychédélia inventive et exotique, surtout que le groupe possédait deux percussionnistes dont l'un était le leader du groupe précurseur psyché péruvien Los Holy’s (voir page 57).

Le style des morceaux est très varié, allant de blues, soul, latin rock sixties avec des éléments psychédélics plutôt uniques comme ceux des meilleurs groupes de Lima dans le genre de Traffic Sound (page 34) ou Laghonia (page 86).

L'album a été un hit immédiat au Pérou ou il s'est vendu partout dans le pays.







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Peter Green - The End Of The Game - 1970


Après avoir prêté ses services pour le Bluesbreakers de John Mayall et remplacé Eric Clapton, Peter Green embarque en 1967 le batteur Mick Fleetwood et le bassiste John McVie afin de devenir l’un des poids lourds du british blues boom avec Fleetwood Mac.

Alors que Fleetwood Mac est à son apogée au début de 1970, la santé mentale de Peter Green devient préoccupante.
Personnalité complexe, fragile et torturée, il vit mal son statut naissant de super-star.

Il cherche le réconfort dans la religion, mais également dans la drogue, ce qui ne fait que détériorer un peu plus son état.
A Munich, un trip surdosé de LSD le laisse totalement scotché et révèle une schizophrénie et un état dépressif.

Peter Green aurait ainsi eu la vision d'un ange qui lui aurait demandé de consacrer les recettes du groupe à la paix dans le monde.
Il s'habille en soutane et porte une grande croix, ...pris dans une spirale mystique, il vend ses biens, puis sera un temps interné en hôpital psychiatrique.

The End of the Game est le premier album de Peter Green, il sort en mai 1970, un mois a peine après avoir quitté brutalement Fleetwood Mac pour enregistrer cet album instrumental au titre prémonitoire, peut être pour se dégager d'un contrat avec le label ?

Pour moi, il fait partie de ces grands albums de génies complétement cramés, au même titre que Syd Barrett - The Madcap Laugh (page 27), Skip Spence - Oar (page 31) ou Bruce Palmer - The Cycle Is Complete (page 66).

Comme pour les albums pré-cités, la musique n'a plus rien a voir avec les groupes dont ces artistes ont été pourtant fondateurs : respectivement Fleetwood Mac, Pink Floyd, Moby Grape, Buffalo Springfield.

Comme pour ces albums, la musique devient free form, quasiment sans structures et largement improvisée, le génie reste intact sur le fond, sur la forme par contre, cela transpire la dissolution schizophrénique et l'absence totale de direction musicale...

Cela reste, a mon avis, un très grand album, il y a toujours les fulgurances guitaristiques de Peter Green et plein d'idées jetées quasiment au hasard.
Malheureusement, cela semble n'aller nulle part et manquer totalement d'une cohérence globale.

Suite a The End Of The Game, Peter Green abandonne la musique, il vend ses biens, menace au fusil ses avocats, puis sera interné en hôpital psychiatrique.
Il cumule les petits boulots durant plusieurs années, dont celui de fossoyeur.

Il lui faudra une décennie pour refaire surface en 1979 avec l'album In The Skies, très chaleureusement accueilli par la critique.
Mais après quelques autres albums de qualités inégales, il sombre de nouveau dans une longue dépression et la schizophrénie.

Alors est ce un album génial ?
Je dirai que c'est l'album d'un génie qui a perdu toute direction tel un bateau ivre, mais un grand album malgré tout.





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Fields - Fields - 1969


Le seul album de ce power trio californien a la courte existence est sorti sur le label UNI des deux côtés de l'atlantique en 1969, puis Fields a disparu sans laisser de traces.

Autant influencé par le blues, la soul et l'acid/heavy psychédélic rock dans un agréable mélange, on retrouve ce mélange synthétisé dans le long titre Love is The World qui occupait une face entière du vinyle original.
Sur les parties soul, la légende de la northern soul Brenda Holloway fait les chœurs et le trio est accompagné d'une section cuivres.

Apparemment, le groupe étalon du trio était Cream.



Playlist complète :

Juste ce titre incroyable d'un groupe assez obscur du Connecticut dont l'unique album est sorti en 1969 : US 69.
Déjà posté page 68.


US 69 - 2069: A Space Oddity - 1969