The Psychedelic Section

Rappel du dernier message de la page précédente :
SupaDog
Alors je rebondi direct...
Sur les censures pendant la 3eme guerre mondiale et première du golfe.. Il y a aussi MASSIVE ATTACK qui avait du renoncer à son "Attack".. Et de fil en aiguille une question s'impose à mon cerveau abimé.. le trip-hop peut-il être considérer comme un descendant du Psychedelisme??
Personnellement je dirais oui


Slyonline2
J'ai toujours trouvé le nom Massive Attack très... guerrier.

Sinon pour le trip hop, j'ai vu Portishead en concert et 2 fois Morcheeba aussi.
Bons souvenirs...

Descendant du psychedelic je dirais oui aussi.

Page 22, je disais que pour moi, le psychedelic a eu (et a toujours) une influence majeure sur l'évolution de la musique, un peu comme le passage à la couleur pour le cinéma, ou le passage du muet au parlant.

A partir de 1970, le psychédélisme se dilue et évolue pour se retrouver dans toutes les musiques a venir : hard rock, prog rock, space rock, pop, new wave, electronic, grunge, triphop, hip hop...







Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
SupaDog
Je ne me rapelles si on avait évoqué sur un topic ce bouquin

Reynolds

Je pense mais bref je ne sais pas si tu l'as lu... Quoiqu'il en soit dans ce bouquin et à propos du psyché/trio hop/shoe gaze/krautrock, voire une certaine techno Reynolds parle de musique "océanique" et feminine, par rapport au Punk/metal/hip hop qui serait plus du coté guerrier /male.. Et je trouve son analyse très pertinente..
Par conséquent je vous invite en pays germain ...
Slyonline2
L'idée qu'il y ait des styles a "dominantes" féminines psyché/trip hop/shoe gaze/krautrock et d'autres a "dominantes" masculines plus guerriers punk/metal/hip hop, ça peut se défendre...

ça parait pas fou...

La différence de représentation féminine entre le shoegaze et le punk par exemple.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
SupaDog
Ouais après faut lire le Reynolds parce que ce n'est pas aussi basique que les mecs font du punk metal et les filles du Shoegaze trip hop...C'est plus une approche dumonde que le genre réel des musicien(ne)s.. Et un rapport à une certaine douceur et/ou aggresivité.. Il y a meme des groupes qui cochent les 2 cases..Bon je n'ai pas le bouquin sous la main mais j'aime assez cette approche.. Qui n'est qu'une petite partie du tout du bouquin.. Pour la peine enocre des allemuche
Slyonline2
Et toi, pour ta peine, du psychédélic expérimental

David Stoughton – Transformer - 1968


Beaucoup de mystères entourent l’unique album de David Stoughton.
Déjà, on ne sait presque rien de lui... tout juste peut-on apprendre qu’il était un mathématicien de Harvard, qu’il faisait partie de la mouvance folk de Boston dans le début des années 60 et qu’il écoutait John Cage assidument.

Transformer
a été publié par Elektra (le label des Doors et de Love), et c’est un des rares de leur catalogue à ne pas avoir été réédité.

Stoughton a produit lui même l’album, six morceaux qui peuvent faire penser parfois à Tim Buckley avec des moments d’acid folk et de free jazz, un peu de collage, par ci, par là : une expérience auditive singulière.

Certains passages peuvent faire penser à What’s The New Mary Jane des Beatles, d’autres sont beaucoup plus mélodiques.



Playlist complète :


Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Too Much Sun Will Burn : The British Psychedelic Sounds of 1967 - Volume 2 - 2023


Une compilation dédiée au son psychédélic anglais de 1967.
3 CD, 4 heures, 79 titres...

Le track listing ici :
https://www.cherryred.co.uk/pr(...)-set/

Playlist complète :

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Octopus - Restless Night - 1967-1971


Le seul disque d'Octopus en 1969 Restless Night est quelque chose comme un trésor exhumé (du fond de l'océan ) pour les fans de psych-pop british.

C'est un mélange de riffs proto progressif, de psychedelia pop, sous couvert d'ornementations pop Beatles, à la McCartney.

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Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Slyonline2
Temples - Exotico - 2023


Après le très réussi Hot motion sorti en 2019, le quatrième album de Temples était attendu.

Exit les productions maisons, Exotico est produit par Sean Ono Lennon et mixé par Dave Fridmann (The Flaming Lips).

Temples et Sean Lennon se sont rencontrés lors du Desert Daze Festival et ont poursuivi cette collaboration en enregistrant la majorité du disque à New York dans le studio de Lennon.
Cela s’entend notamment sur l’omniprésence des synthés, le psychédélisme poussé à son paroxysme mais aussi sur les sonorités orientales de certains morceaux (“Cicada”, “Meet Your Maker”).

Exotico
a été conçu comme une sorte d’île tropicale utopique avec des thématiques vastes, à l’image de cet album dense qui invite à la rêverie et à la réflexion.

La recette Temples fait toujours effet : la ligne de basse de Thomas Edison Warmsley est groovy et bien mise en avant (“Liquid Air”, “Time Is A Light”, “Inner Space”) et la voix de James Edward Bagshaw semble toujours venir de loin, comme un écho.

Elle est souvent couplée à des chœurs qui rappellent la période psychédélique des Beatles, rendant l’ambiance de l’ensemble encore plus aérienne.



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Slyonline2
Sympa le label PopClub, plutôt rafraichissant leur catalogue.
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Slyonline2
The Baroques - Purple Day - 1967-68


The Baroques, un groupe du Milwaukee, dans le Wisconsin, avait un son de guitare fuzz et de claviers qui rappelle l'intensité du garage de 1966 mixé aux expérimentations de 1970.

On dirait un mélange de Léonard Cohen croisé avec The Electric Prunes.

Certainement, il y a des traces des Byrds, des Zombies aussi, mais The Baroques sait ficeler une chanson pop par lui même, avec de la folk "salie" a la distorsion, le côté sauvage issue du garage, et des riffs catchy a base de power chords.

Il y a vraiment quelque chose d'hypnotique dans les atmosphères sombres de leur psychédélia peu commune.



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Slyonline2
Wool - Wool - 1969


Cet album de Wool tend a prouver que même si vous êtes pétri de talent et que vous avez les bonnes connections, parfois, ce n'est pas encore assez pour avoir du succès.

Le groupe s'est formé au début des années 60 et était connu comme Ed Wool and The Nomads.

Ed Wool, un prodige de la guitare et un excellent songwriter, était influencé au début par le nouveau son de la British Invasion puis, plus tard, par la crème de la soul/R&B.

Ed Wool and The Nomads était alors énorme dans les mid-60s’ sur la scène de la musique New-Yorkaise et ils partagèrent la scène avec des groupes comme Mitch Ryder & The Detroit Wheels, The (Young) Rascals, et The Rolling Stones.

En 1966, Ed and The Nomads obtinrent un contrat d'enregistrement avec RCA Victor et réalisèrent un single “I Need Somebody” b/w “Please, Please, Please,”qui n'eut pas le succès escompté.

Plusieurs changements de line up intervinrent au fur et à mesure de la progression des 60's, mais toujours avec Ed Wool comme personnage central.
Puis le groupe entamât une collaboration d'écriture avec Neil Diamond, et le musicien et songwriter folk/pop Margo Guryan a la production.

Assurément, tout cela réunissait les bons ingrédients, mais malheureusement l'album fut ignoré nationalement et ne fit qu'un tout petit score au bout du Billboard Top 200.

Dans l'upstate/Northern NY, l'album fût un hit, avec plusieurs morceaux joués constamment dans les radios locales, même si on peut suspecter un manque de promotion de la part d'ABC Records.

C'est dommage car Wool (l'album) contient vraiment de très bons morceaux avec des moments de fulgurances incroyables.

Le son global est un excellent mélange de psych-rock, pop, et de funk.

J'en veux pour preuve cette reprise du Big Brother & The Holding Company : “Combination Of The Two” carrément démente, qui ferait presque passer la version de Sam Andrew et de Janis Joplin sur "Cheap Thrills" comme une version... pauvre.



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Slyonline2
Transatlantic Railroad - Express To Oblivion - 1965-68


Transatlantic Railroad était une sorte de groupe amalgamant le meilleur du son psychédélic de la west coast (en l’occurrence, la baie de San Francisco).

Le groupe sonne parfois comme Moby Grape avec Greg Allman (Camp Towanga), parfois comme Quicksilver Messenger Service (Tahoma Street Song).
Elephant est une longue jam de 10 minutes.
Good Times sonne comme The Beau Brummels.

En fait, les musiciens de Transatlantic Railroad passèrent beaucoup de temps a jouer live, mais très peu en studio, ce qui peut expliquer le fait qu'ils soient largement oublié aujourd'hui.

Tracklist
1.Camp Towanga - 3:17
2.Fred Chicken Blues - 3:29
3.Tahoma Street Song - 7:33
4.Elephant - 12:16
5.Old English 800 - 5:54
6.Irahs (Kent Housman) - 2:36
7.Good Times (Kent Housman) - 2:46



Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...

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