David Watts a écrit :
Comparer Camel à Radiohead, c'est mignon.
Mais avec tout le respect que je dois à ces excellents musiciens et toi-même, Camel n'est qu'un groupe prog' de seconde zone, alors que Radiohead, n'en déplaise à ses détracteurs, est l'un des plus grands groupes anglais, peut-être le plus important et influent depuis les Beatles.
Rien que ça.
+ 1000
Si l'on voulait, en plus, bien chercher des
echoes à rebours, pourvus d'une ou deux bosses, dans le Brit mood fin 60 (les
« années sixties », comme diraient certains
) et début 70, on mettrait à nouveau au jour, et avec profit, les noms relativement connus de Nick Drake, Robert Wyatt (ah,
"Rock Bottom" ), Scott Walker ou Kevin Ayers. On creuserait le filon dans l'œuvre d'autres extra–doués de la métaphysique pop, Badfinger, Kevin Coyne (
"Marjory Razorblade"...) ou Jackie Lomax, les patrons oubliés comme on dit dans la couture ou chez Montaigne et La Boétie.
Et cette juste liste n'a pas vocation à rester close sur ces seuls noms véritables qui formeront, de près de loin, l'inspiration profondément créatrice des Kusworth, Sudden, Massive Attack, La's, Radiohead, Ride, Verve/Ashcroft, Blur & other Albarn sequels.
Là encore, la liste saura être sage et ne pas s'arrêter à elle–même.
Camel ? Camel echoes, and toes too ?
Par prétérition, et du bout des lèvres, je n'irai pas plus loin...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.