vincentvince a écrit :
Parce que, pour la 12 milliardième fois, il faut aller alors au fonds du débat et se dire qu'effectivement il doit bien y avoir un rapport entre la qualité et la quantité de disques vendus.
mais la reconnaissance du public, quel qu'il soit, est un baromètre à mon avis assez fiable de qualité MEME SI CE N'EST PAS LE SEUL.
Non, il y a des bons albums qui vont très bien se vendre et d'autre pas du tout... et c'est le même cas de figure pour les mauvais.
Le succès populaire ou inversement la confidentialité d'un disque ne sont en rien des indicateurs de qualité...
Un disque est bon, parce que les mecs qui l'on fait ont du talent et qu'ils ont réussi leur coup... ça n'a aucun rapport avec les chiffres de vente (les maisons de disques le savent très bien, elles emploient d'ailleurs beaucoup plus de commerciaux que de directeurs artistiques).
C'est marrant que tu parles de Frank Michael (qui est en développement sous l'aile de Thierry Chassagne depuis plus d'une dizaine d'années) A ce titre, le market plan de Warner basé sur le mythe du chanteur proche de son public qui réussit sans l'aide du business, bouche a oreille patatipatata... a d'ailleurs très bien fonctionné.
Mais il ne faut pas être trop naïf, il a commencé a vendre des disques et a remplir des salles, quand le requin susnommé a parié sur la rentabilité d'un créneau commercial inexploité en France : le chanteur de charme bas de gamme. Les ménagères de plus 60 ans insensibles au charme de Frédéric François en du en bouffer de la promo, ne t'inquiètes pas...
Les quantités de disques vendus c'est surtout un baromètre pour les carrières dans les maisons de disques. Chassagne et devenu président de Warner grâce à la thune qu'il a rapporté aux actionnaires avec Frank Michael et quelques autres coups tordus... Son modèle Pascal Nègre est devenu PDG d'Universal (et chevalier...beurp's... des Arts et des Lettres) grâce au jackpot qu'il a engrangé en relançant la carrière de Sardou dans les 80's...