Jim Morrison a écrit :
J'ai beaucoup ri hier en voyant la fin du JT de 20h
(je ne me souviens plus si c'était sur la 1 ou la 2)... Un petit sujet était consacré à ce morceau de Gilmour inspiré du 'jingle' de la SNCF... A la fin du sujet, le gars (je crois que c'est celui à gauche sur la photo) qui a pondu ces 4 notes a dit en substance : "David Gilmour a pris conscience de la force que pouvait avoir 4 notes et de ce qu'elles pouvaient exprimer"
En gros, le gars disait que grâce à lui Gilmour avait compris ce que c'était la musique et le pouvoir qu'elle avait....
Oui, ça devait être un très très grand moment de culture musicale et de critique d'art
.
De ce point de vue, le gentil monsieur Jingle (et peut-être le journaliste qui lui tendait le micro, sinon la perche ?), ne pourra jamais se rendre compte que, sous ses airs tranquilles de chat persan alangui sur un divan, David Gilmour reste un très grand iconoclaste, expert en nonsense et en humour noir.
Un mélancolique.
jeronimoalves a écrit :
Hier, j'étais proche d'une gare et j'ai entendu le fameux 'jingle' (plusieurs fois!), j'ai cru qu'il y avait un concert de Gilmour...
Mais non, finalement...
C'est presque de l'Oscar Wilde (au moins du G.B. Shaw).
Ça plairait bien à David G.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.