Neil Young

Tout a été dit par Blow Up. C'était très beau et très émouvant dans l'ensemble.
Et aussi le côté 'Amérique réconciliée' (idéalisée?), les noirs aux choeurs, Rick Rosas le bassiste amérindien (c'est très symbolique je trouve, autant sa façon de jouer aussi, très pragmatique, très simple, et l'instrument, la basse, qui est un son qui passe par la terre,), le vieux Boatwright avec la barbiche blanche que j'ai trouvé très touchant dans son comportement, la joie de se retrouver entre amis, tout ça m'a beaucoup plu.
Un moment (je sais plus vraiment quelle chanson, celle ou il parle de l'Alberta) ça m'a rappelé les très bons moments que j'avais passé dans le countryside canadien, et j'y suis allé de ma petite larmiche.

Le vieux Boatwright a un faux air du général Custer (faut il y voire encore de la symbolique ). J'ai beaucoup aimé moi aussi le bassiste, épure totale, serenité...
Le mix de ce concert est très aeré, cela ajoute encore à cette ambiance cool et mélancolique.
Cet après midi j'ai gratouillé un peu folk, histoire de rester dans le ton et j'ai écouté Zuma, c'était bon.

Je me suis regardé l'enregistrement ce soir, je ne peux que vous rejoindre: beau, serein (apaisé dirais-je même), limpide. Nostalgique dans le bon sens du terme (pas d'auto-apitoiement, pas de "c'était mieux avant", juste un regard amusé et affectueux dans le rétroviseur). Une des multiples facettes du pas si loner que ça (et puis, y'a Emmylou, la seule chanteuse country contemporaine que j'aime vraiment).

PS didithegrave, je te rejoins sur la manière de jouer de Rosas, que j'ai aussi beaucoup apprécié.

Et Meeeeeerde je l'ai raté !!!!! Une Rediff???

Souvent sur Arte, regarde leurs programmes de l'après-midi et de la nuit.

arghhh et vous dites ça après le concert
C'est la veille qu'il faut prévenir, pas le lendemain

Il n'y a pas une bonne âme qui l'aurait en format numérique par hasard ?

Bon, j'ai compris, je réessaierai un jour que je serai plus éveillé.
N'empêche, même si j'ai bien saisi le parti pris, la réalisation amenait un petit côté factice qui ne m'a guère emballé.

c'est un peu plan plan... ceci dit, les concerts filmés, je préfère toujours quand ils ne se lancent pas dans les effets spéciaux à la matrix format Red hot chili peppers slane Castle.

En ce moment même - et oui, je confirme, c'est très beau...

Moi aussi je préfère, je ne supporte pas les montages pour épileptiques.
Sur ce point, je ne reproche rien à la réalisation.
Mais le parti pris esthétique m'a un peu bloqué je crois.

Je peux comprendre mais crois-moi, sur la longueur ça prenait tout son sens - enfin j'ai trouvé .

Je ne sais pas à quoi tu fais référence en terme de parti pris Lemg.
Si il faut parler de cinéma, n'oublions pas que ce film a été tourné pour être diffusé en salle (tout le monde l'oubli et hélas même les réalisateurs, mais on ne filme pas de la même même façon pour un écran de télé et une toile 6m sur 3)
Je ne suis pas un fan de Demme, mais j'ai trouvé son approche et surtout son travail sur le montage assez subtile (j'avais écrit qu'on sentait le vrai fan).
J'ai revu le film vu qu'il m'a touché, en mode analyse filmique, la captation de concert c'est un exercice difficile. Mais il s'en est très bien bien sorti. En particulier sur les gros plans qui sont d'une justesse sensible rare.
Demme, n'est pas fasciné ou dépassé par son sujet, je pense juste qu'il l'aime.
Et ça se ressent dans les images, ce filme me fait penser a un long fondu enchainé qui colle totalement a l'ambiance du concert (comme ça a été déjà dit, sérénité, amitié, nostalgie positive). Il a réussit a capter ça et c'est très joli.

et pour lc oup ça tranche dans vif avec le year of horses de Jarmusch.

Une belle illustration aussi de la schizophrénie Dr Jekyll/Mr Hyde de ce bon Neil .

pourquoi schyzo ?
il a bien des pathologie, mais celle-là, je ne vois pas

La personnalité paisible, introspective, du guitariste acoustique folk/country, en opposition à la personnalité flamboyante, rageuse, "bigger than life" du guitariste électrique. Un vrai dédoublement de personnalité (se prolongeant même dan sles versions acoustiques et électriques de mêmes morceaux). Bien sûr, c'est une façon de parler .