Les Producteurs et Ingés-sons géniaux

Rappel du dernier message de la page précédente :
Slyonline2
Clairement des gens comme Albini ou Spector ne doivent pas être béatifiés. (ni aucun d'ailleurs).

J'avais suspecté Albini d'avoir une part sombre, de part ses déclarations sarcastiques, mais c'est possible que je sois très loin du compte.

Comme quoi des gens horribles peuvent faire des oeuvres extraordinaires malgré tout.

...

Joe Meek est intéressant pour son côté hors normes, autiste et pionnier.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
rapideyemove
Les deux premiers noms qui me sont venus en tête quand j’ai découvert ce sujet :
Chris Thomas (un petit job sur l’Album Blanc des B. et surtout Procol Harum, John Cale, Roxy Music, Pretenders, Sex Pistols) et Martin "Zero" Hannett (ne serait-ce que pour les Buzzcocks, Magazine et, bien sûr, Joy Division…).
Et au moins un autre nom d’importance pour ma myopie de nostalgique, celui de Tom Wilson (Dylan, ou le Velvet…)

Parmi les artistes qui furent aussi des producteurs, outre la production de leurs propres disques, j’ai un sacré petit faible pour John Cale, déjà cité (Nico, Modern Lovers, Stooges, Nick Drake, Patti Smith…), Todd Rundgren (New York Dolls, Fanny, XTC…) ou, un peu plus près de nous, Tom Verlaine pour l’ultime Jeff Buckley.

Ou, enfin, l’énigmatique et silencieux brain-trust que demeure à lui seul le grand autarque Brian Wilson.

De John Leckie (les XTC, 1° et 2°, me restent en mémoire, ainsi que le Real Life de Magazine et le PIL first issue, ou encore les deux derniers albums de Marc Seberg du grand Philippe Pascal)

Pour Steve Lillywhite, je retiendrai aussi, dans mon musée intime, l’album météore de The La’s.

Concernant Tony Visconti, outre l’accompagnement fidèle des œuvres de Tyrannosaurus / T. Rex et de Bowie, je retiendrai aussi son intervention sur The Idiot d’Iggy Pop (et Bowie), «more of a salvage job than a creative mixing» aurait-il déclaré… l’album de chevet, si j’ose dire, de Ian Curtis.

Milestones, milestones…
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
El Phaco
The Idiot est peut-être mon Iggy Pop préféré. Quel album et quel son !
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

Vds preamp M-Audio DMP3 60€ : https://www.guitariste.com/for(...).html
lo-fi reup
quelle déception pour albini
c'est davantage une maladie mentale qu'autre chose quand on a ce genre de pratiques non?
Slyonline2
El Phaco a écrit :
The Idiot est peut-être mon Iggy Pop préféré. Quel album et quel son !


The Idiot a été enregistré au château d'Hérouville et produit par David Bowie alors qu'Iggy et lui cherchaient a fuir L.A. et leurs toxicomanies respectives...

C'est le dernier album qu'écoutait Ian Curtis avant de se pendre.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
rapideyemove
Slyonline2 a écrit :
(…) The Idiot a été enregistré au château d'Herouville et produit par David Bowie alors qu'Iggy et lui cherchaient a fuir L.A. et leurs toxicomanies respectives...




Lequel Major Tom appela Tony V., son wizard of sound, pour ce qui serait apparu alors comme un «salvage job», selon les termes mêmes de Mister T.

Assertion vérifiée ?
Je ne sais pas ce qu’en dit l’intéressé dans ses Mémoires…
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
El Phaco
Slyonline2 a écrit :
El Phaco a écrit :
The Idiot est peut-être mon Iggy Pop préféré. Quel album et quel son !


The Idiot a été enregistré au château d'Herouville et produit par David Bowie alors qu'Iggy et lui cherchaient a fuir L.A. et leurs toxicomanies respectives...


Oui. Et dans la foulée, ils ont enregistré Lust for Life à Berlin. Deux gros albums quand même...
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

Tout ce que rêvez de savoir sur la Phacocaster Lionel Rouvier : https://www.guitariste.com/for(...)10641

Vds preamp M-Audio DMP3 60€ : https://www.guitariste.com/for(...).html
Doc Loco
rapideyemove a écrit :

Je ne sais pas ce qu’en dit l’intéressé dans ses Mémoires.


Je te le retranscris:
"The mixing of Low and the mixing of The Idiot are a kind of Berlin blur; I think I mixed Low and was asked to come back in a month to sort out the tracks for Iggy's album.
David brought back his Low rythm section along with Ricky Gardiner; David was the producer and keyboard player. When I came to mix the tracks I found they were a mess, it was because of a cry for help that I was back in Berlin. There was a sort of sonic struggle , a clash of german clean engeneering and british grit.
Iggy often strated a song singing very quietly and then gradually build upto a scream (as in "China Girl"), distorting the microphone preamplifier.
THis was one of those "happy accidents" again, because the vocal wouldn't be the same if it were any other way now.
Usually there was no take two to correct the over-modulation. I love this album!"

Traduction approximative:

Le mixage de Low et celui de The Idiot se sont fait dans une sorte de flou berlinois ; je pense que j'ai mixé Low et qu'on m'a ensuite demandé de revenir un mois plus tard pour trier les pistes de l'album d'Iggy.
David a ramené sa section rythmique de Low avec Ricky Gardiner ; David était le producteur et le claviériste. Quand je suis arrivé pour mixer les morceaux, j'ai trouvé que c'était le bordel, mon retour à Berlin provenait d'un véritable appel à l'aide. Il y avait une sorte de lutte sonore, un choc entre l'ingénierie allemande propre et le grit (grésillement?grincement? raclement?) britannique.
Iggy commençait souvent une chanson en chantant très doucement, puis progressivement jusqu'à un cri (comme dans « China Girl »), saturant le préamplificateur du microphone.
C'était à nouveau un de ces « accidents heureux », car la voix n'aurait pas été la même s'il en avait été autrement.
En général, il n'y avait pas de prise deux pour corriger la surmodulation. J'adore cet album !
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
rapideyemove
Doc Loco a écrit :
rapideyemove a écrit :

Je ne sais pas ce qu’en dit l’intéressé dans ses Mémoires.


Je te le retranscris:
"The mixing of Low and the mixing of The Idiot are a kind of Berlin blur; I think I mixed Low and was asked to come back in a month to sort out the tracks for Iggy's album.
David brought back his Low rythm section along with Ricky Gardiner; David was the producer and keyboard player. When I came to mix the tracks I found they were a mess, it was because of a cry for help that I was back in Berlin. There was a sort of sonic struggle , a clash of german clean engeneering and british grit.
Iggy often strated a song singing very quietly and then gradually build upto a scream (as in "China Girl"), distorting the microphone preamplifier.
THis was one of those "happy accidents" again, because the vocal wouldn't be the same if it were any other way now.
Usually there was no take two to correct the over-modulation. I love this album!"

Traduction approximative:

Le mixage de Low et celui de The Idiot se sont fait dans une sorte de flou berlinois ; je pense que j'ai mixé Low et qu'on m'a ensuite demandé de revenir un mois plus tard pour trier les pistes de l'album d'Iggy.
David a ramené sa section rythmique de Low avec Ricky Gardiner ; David était le producteur et le claviériste. Quand je suis arrivé pour mixer les morceaux, j'ai trouvé que c'était le bordel, mon retour à Berlin provenait d'un véritable appel à l'aide. Il y avait une sorte de lutte sonore, un choc entre l'ingénierie allemande propre et le grit (grésillement?grincement? raclement?) britannique.
Iggy commençait souvent une chanson en chantant très doucement, puis progressivement jusqu'à un cri (comme dans « China Girl »), saturant le préamplificateur du microphone.
C'était à nouveau un de ces « accidents heureux », car la voix n'aurait pas été la même s'il en avait été autrement.
En général, il n'y avait pas de prise deux pour corriger la surmodulation. J'adore cet album !




Cela confirme et amplifie le mot que je rappelais un peu plus haut, avec cette admiration amusée du Brooklyn Boy pour la création et l’improvisation à l’anglaise de Bowie au Hansa, chancelante mais déterminée, ivre mais géométrique, le British grit, sans oublier au passage le Michigan grit, le grain, la singularité qui sable, toise et défie les rouages, ici dans le sens de courage, voire témérité ou, plus nuancée dans ce contexte, l’audace.

Y a-t-il aussi une allusion sybilline de Tony V. au Kling Klang de la troisième roue du carrosse de l’époque,
« From station to station
Back to Düsseldorf City
Meet Iggy Pop and David Bowie»
?
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Doc Loco
rapideyemove a écrit :
Doc Loco a écrit :
rapideyemove a écrit :

Je ne sais pas ce qu’en dit l’intéressé dans ses Mémoires.


Je te le retranscris:
"The mixing of Low and the mixing of The Idiot are a kind of Berlin blur; I think I mixed Low and was asked to come back in a month to sort out the tracks for Iggy's album.
David brought back his Low rythm section along with Ricky Gardiner; David was the producer and keyboard player. When I came to mix the tracks I found they were a mess, it was because of a cry for help that I was back in Berlin. There was a sort of sonic struggle , a clash of german clean engeneering and british grit.
Iggy often strated a song singing very quietly and then gradually build upto a scream (as in "China Girl"), distorting the microphone preamplifier.
THis was one of those "happy accidents" again, because the vocal wouldn't be the same if it were any other way now.
Usually there was no take two to correct the over-modulation. I love this album!"

Traduction approximative:

Le mixage de Low et celui de The Idiot se sont fait dans une sorte de flou berlinois ; je pense que j'ai mixé Low et qu'on m'a ensuite demandé de revenir un mois plus tard pour trier les pistes de l'album d'Iggy.
David a ramené sa section rythmique de Low avec Ricky Gardiner ; David était le producteur et le claviériste. Quand je suis arrivé pour mixer les morceaux, j'ai trouvé que c'était le bordel, mon retour à Berlin provenait d'un véritable appel à l'aide. Il y avait une sorte de lutte sonore, un choc entre l'ingénierie allemande propre et le grit (grésillement?grincement? raclement?) britannique.
Iggy commençait souvent une chanson en chantant très doucement, puis progressivement jusqu'à un cri (comme dans « China Girl »), saturant le préamplificateur du microphone.
C'était à nouveau un de ces « accidents heureux », car la voix n'aurait pas été la même s'il en avait été autrement.
En général, il n'y avait pas de prise deux pour corriger la surmodulation. J'adore cet album !




Cela confirme et amplifie le mot que je rappelais un peu plus haut, avec cette admiration amusée du Brooklyn Boy pour la création et l’improvisation à l’anglaise de Bowie au Hansa, chancelante mais déterminée, ivre mais géométrique, le British grit, sans oublier au passage le Michigan grit, le grain, la singularité qui sable, toise et défie les rouages, ici dans le sens de courage, voire témérité ou, plus nuancée dans ce contexte, l’audace.

Y a-t-il aussi une allusion sybilline de Tony V. au Kling Klang de la troisième roue du carrosse de l’époque,
« From station to station
Back to Düsseldorf City
Meet Iggy Pop and David Bowie»
?


Oui, ça a été un assez fameux choc culturel pour Visconti quand il a débarqué à Londres en plein swinging london, lui le Brooklyn Boy comme tu le souligne bien. Ses premières expériences en studio et confrontations avec le milieu so british des ingé-sons et autres fonctionnaires vaut la lecture! Mais c'est aussi ce contraste qui a fait, à mon avis, qu'il avait un oeil différent sur ces jeunes en échec (du point de vue du bizz anglais) qu'étaient Marc Bolan et David Jones - il a vu chez eux ce qui était passé inaperçu jusqu'alors (c'est ma perception, lui ne le présente pas comme ça dans son livre et ne tire aucun mérite de ces rencontres et de ce qui en a découlé).
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
rapideyemove
Doc Loco a écrit :
rapideyemove a écrit :
Doc Loco a écrit :
rapideyemove a écrit :

Je ne sais pas ce qu’en dit l’intéressé dans ses Mémoires.


Je te le retranscris:
"The mixing of Low and the mixing of The Idiot are a kind of Berlin blur; I think I mixed Low and was asked to come back in a month to sort out the tracks for Iggy's album.
David brought back his Low rythm section along with Ricky Gardiner; David was the producer and keyboard player. When I came to mix the tracks I found they were a mess, it was because of a cry for help that I was back in Berlin. There was a sort of sonic struggle , a clash of german clean engeneering and british grit.
Iggy often strated a song singing very quietly and then gradually build upto a scream (as in "China Girl"), distorting the microphone preamplifier.
THis was one of those "happy accidents" again, because the vocal wouldn't be the same if it were any other way now.
Usually there was no take two to correct the over-modulation. I love this album!"

Traduction approximative:

Le mixage de Low et celui de The Idiot se sont fait dans une sorte de flou berlinois ; je pense que j'ai mixé Low et qu'on m'a ensuite demandé de revenir un mois plus tard pour trier les pistes de l'album d'Iggy.
David a ramené sa section rythmique de Low avec Ricky Gardiner ; David était le producteur et le claviériste. Quand je suis arrivé pour mixer les morceaux, j'ai trouvé que c'était le bordel, mon retour à Berlin provenait d'un véritable appel à l'aide. Il y avait une sorte de lutte sonore, un choc entre l'ingénierie allemande propre et le grit (grésillement?grincement? raclement?) britannique.
Iggy commençait souvent une chanson en chantant très doucement, puis progressivement jusqu'à un cri (comme dans « China Girl »), saturant le préamplificateur du microphone.
C'était à nouveau un de ces « accidents heureux », car la voix n'aurait pas été la même s'il en avait été autrement.
En général, il n'y avait pas de prise deux pour corriger la surmodulation. J'adore cet album !




Cela confirme et amplifie le mot que je rappelais un peu plus haut, avec cette admiration amusée du Brooklyn Boy pour la création et l’improvisation à l’anglaise de Bowie au Hansa, chancelante mais déterminée, ivre mais géométrique, le British grit, sans oublier au passage le Michigan grit, le grain, la singularité qui sable, toise et défie les rouages, ici dans le sens de courage, voire témérité ou, plus nuancée dans ce contexte, l’audace.

Y a-t-il aussi une allusion sybilline de Tony V. au Kling Klang de la troisième roue du carrosse de l’époque,
« From station to station
Back to Düsseldorf City
Meet Iggy Pop and David Bowie»
?


Oui, ça a été un assez fameux choc culturel pour Visconti quand il a débarqué à Londres en plein swinging london, lui le Brooklyn Boy comme tu le souligne bien. Ses premières expériences en studio et confrontations avec le milieu so british des ingé-sons et autres fonctionnaires vaut la lecture! Mais c'est aussi ce contraste qui a fait, à mon avis, qu'il avait un oeil différent sur ces jeunes en échec (du point de vue du bizz anglais) qu'étaient Marc Bolan et David Jones - il a vu chez eux ce qui était passé inaperçu jusqu'alors (c'est ma perception, lui ne le présente pas comme ça dans son livre et ne tire aucun mérite de ces rencontres et de ce qui en a découlé).




Bien d’accord, en tout cas cela correspond, avec netteté cette fois, à la perception générale que j’avais de Tony V from the Brooklyn sound mob.
Surtout le flair pour attraper / rattraper des talents "en herbe" qui, en ces temps, étaient, en gros, laissés de côté par les deux faveurs, populaire et journalistique ; ce qui était bien le cas de Tyrannosaurus Rex / T. Rex et David Jones / Bowie.
Cela aurait dû être aussi le même sort pour The Iveys, devenus Badfinger et ses deux étoiles filantes que furent Pete Ham et Tom Evans, par exemple.
Magic Christian Music, produit par TV, est un album qui ne quitte ni ma mémoire ni mes oreilles.
Idem pour les deux suivants, No Dice (prod. Geoff Emerick & Mal Evans) et le Straight Up (prod. Todd Rundgren & George Harrison).

Je savais bien, depuis un bon bout de temps, qu’il fallait que je mette la main sur cette autobiographie.

Tu viens tout juste de m’en confirmer la nécessité
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Slyonline2
Chris Thomas (Producer) et Bill Price (Engineer) ont fait un super boulot sur Never Mind The Bollocks (et Steve Jones particulièrement aussi bien sûr..., pas mal pour quelqu'un qui a appris a jouer de la guitare "sur le tas" en quelques mois... ).

Les premières éditions CD étaient a chier cependant, les derniers remasterings sont bien meilleurs...

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
claptonisgod
Daniel Lanois peut-être ?
Les collaborations sur les album de Brian Eno au début des 80's
La résurrection critique et commerciale(unpeu) de Dylan avec Oh Mercy en 89, et bis repetita avec Time Out Of Mind en 97 après essentiellement des lives et des albums de reprises
Quelques albums albums de U2 (avec Eno et d'autres certes), trois fois rien, juste des bricoles comme "The Unforgetable Fire", "The Joshua Tree" ou "Achtung Baby", puis ceux des années 2000
Birdy, So et Us de Peter Gabriel, qui ont vraiment une "patte" sonore typique Lanois
L'exposition au grand public des Neville Brothers avec le carton "Yellow Moon"
L'album "Le Noise" de Neil Young, projet assez barré avec le Neil tout seul avec sa Grestch White Falcon, deux amplis à fond les ballons et une tonne de reverb

Et ses albums personnels, les 3 premiers sont des pépites, Acadie, For The Beauty Of Wynona et Shine, qui oscille entre le dépouillement acoustique le plus total et la production ambient/atmosphérique sophistiquée

corto30
De l'ecriture au pressage, un de leur meilleur :

Nutrisco et Extinguo

En ce moment sur groupes / artistes pros...