didithegrave a écrit :
Pour en revenir (décidément j'aime bien re-venir, ca doit etre mon coté lapin duracel sous pilule bleue) a Steve Albini.
Prenons un exemple qui me tient a coeur.
YS de Joanna Newsom. (si vous avez écouté ce chef d'oeuvre vous verrez un peu plus de quoi je veux parler.
Pour ce disque, trois personne clés.
Enregistré par Steve Albini Prise de son Harpe, voix (pour l'anecdote JN a utilisé l'instrument de la harpiste présente sur Song Cycle de Van Dyke Parks, tu parles d'une love connection.) et prises de son orchestre (peut etre le plus belles cordes enregistrées en pop qu'il m'ait été donnée d'entendre avec celle de Vannier enregistrées par Vallancien, etc.)
Arrangé par Van Dyke Parks : JN est venue avec ses pieces de 4 a 12 minutes a la harpe, et a écrit comme un gros cahier des charges sur ce qu'elle voulait a la mesure pres, a la maniere des "andante" "pianissimo" de la musique classique, mais avec des termes beaucoup plus imagés, il faudra que je relise l'interview.
Produit par Jim O'Rourke, qui a supervisé toutes les séances, de la harpe jusqu'au cordes, effectué la coordination entre les deux (qui est vertigineuse a l'écoute de l'album) jusqu'au mixage et enfin au mastering.
C'est donc trois fonctions, absolument différentes dans leur approches mais terriblement complémentaires.
Dieu sait si j'apprécie Steve Albini, Jim O'Rourke et Joanna Newsom, mais pour moi ce disque est tout sauf attirant, de ce que j'ai peu en entendre. J'ai toujours trouvé qu'un orchestre enferme la môme Newsom dans un style vraiment trop vieillot et strictement folk : elle devient comme un ballon à air chaud amarré au sol, comme si tout ce monde l'empêchait de s'envoler. Elle ne sonne jamais aussi bien que toute seule. Il semble qu'elle ne renouvellera pas l'expérience orchestrale à l'avenir. Je préfère donc