Peter Green
(29-10-1946 / 25-07-2020, mort a 70 ans)
Curieusement, dans les "victimes de l'acide" (même si le terme est clairement inapproprié et inadéquat
), on a déjà parlé de
Syd Barrett, Brian Wilson, Roky Erickson et
Skip Spence, en tant que le LSD aurait agit sur eux comme catalyseur d'une prédisposition a la maladie malade, mais personne n'a cité
Peter Green, pourtant énorme guitariste devant l'éternel et premier possesseur de la mythique Les Paul 59 "
Greeny".
Après avoir joué dans les
Bluesbreakers de
John Mayall (en remplacement de
Clapton), Peter Green quitte John Mayall et part fonder
Fleetwood Mac en compagnie de
Mick Fleetwood et de
John McVie, également un musicien des Bluesbreakers.
De 1967 à 1970, sous l'impulsion de Peter Green, Fleetwood Mac va être l'un des groupes majeurs de la scène rock/blues.
Guitariste virtuose, au style très fluide, Peter Green se révèle également un compositeur très inspiré.
Alors que Fleetwood Mac est à son apogée au début de 1970, la santé mentale de Peter Green devient préoccupante.
Personnalité complexe et torturée, il vit mal son statut naissant de super-star.
Il cherche le réconfort dans la religion, mais également dans les drogues, ce qui ne fait que détériorer un peu plus son état.
Citation:
At a communal gathering in Munich, Germany in March of 1970, Green took LSD and refused to leave the compound. A couple of roadies tried unsuccessfully to retrieve him, but he was having too much fun playing music with members of the commune. After several days, Fleetwood and McVie themselves went to recover him. Both of them recalled that Green was never the same after that and they believe that the acid caused him to lose his mind. Shortly thereafter, Green left Fleetwood Mac, never to return.
Peter Green aurait ainsi eu la vision d'un ange qui lui aurait demandé de consacrer les recettes du groupe à la paix dans le monde.
C'est à la suite de cette vision qu'il écrit
Green Manalishi.
En mai 1970, il quitte brutalement le groupe, pour enregistrer un album solo instrumental au titre prémonitoire :
The End of The Game.
Peter Green abandonne alors la musique. Pris dans une spirale mystique, il vend ses biens, puis est un temps interné en hôpital psychiatrique.
Il cumule les petits boulots durant plusieurs années, dont celui de fossoyeur.
Il refait surface en 1979 avec l'album
In The Skies, très chaleureusement accueilli par la critique.
Mais après quelques autres albums de qualités inégales, il sombre à nouveau dans une longue dépression et la schizophrénie.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...