Le meilleur guitariste rythmique??

tu n'as pas bien lu le titre du topic: avec Georgi, on est en plein dans le guitariste arythmique, pas rythmique.

évidemment, il n'y a pas de meilleur absolu. Mais une seule citation de Wilco en 30 pages, c'est un peu léger!

hetfield, mustaine, malcolm young, chuck schuldiner,
scott Ian, Eric peterson ....

Là dessus je n'ai rien à dire.
C'est le terme 'swing' qui m'a fait réagir surtout.

Et personne ne cite Robert Charlebois ??





Allez s'il faut voter, je vote pour Keith !! du moins.. ce qu'il en reste..

tout pareil

Un autre soliste mais rythmicien démentiel: Nuno Bettencourt! Il en fout partout, c'est le Biréli Lagrène du metal!



Encore un: Joe Satriani, ses rythmiques sont hyper propres et léchées, y a rien qui dépasse, c'est dedans à la milliseconde près...
Ah, la work ethic américaine...

Pardon pour le déterrage...

C'est à la fois un des plus grands et un des plus petits! ouaf ouaf!

Quand on me parle rythmique à la guitare, je pense tout de suite à ce morceau :

Je ne connaissais pas cette version là de la chanson grandiose du VU.
Elle fait la part belle à l'orgue. La guitare, quant à elle, invoque l'esprit de Bo Diddley...

À cause de ce What Goes On, j’ai réécouté cet après-midi tous mes vyniles des Feelies : une des mouvances du Velvet U que je préfère avec le premier album des Modern Lovers de Jonathan Richman.
Au sein de The Feelies, question guitare rythmique, dans la construction comme dans l’exécution de leurs titres, Glen Mercer et Bill Million avaient un peu plus que deux ou trois idées.
Leur premier album s’intitulait justement Crazy Rhythms (début 1980).
Deux guitares rythmiques (peu de leads), un percussionniste et un batteur, ce n’était pas si fréquent dans le rock.

un autre grand soliste et rythmicien hors pair c'est le vieux eddie van halen, il a un sens rythmique demoniaque

Oui, bien sûr, le premier album de début 1980, avec ici le morceau éponyme...



Mais j’écoute toujours les trois albums qui poursuivirent et le prolongèrent, avec les deux batteurs-percussionnistes Stan Demeski et Dave Weckerman, The Good Earth (1986), Only Life (1988 ) et Time for a Witness (1991).
Jusqu’au deux albums récents, après dix ans de silence, Here Before (2011) et le dernier à ce jour, In Between (2017).
Six albums dans lesquels on ne peut manquer de relever cette même obsession du rythme et de ses transes.

Comme ce Slipping de 1990, en Live, au Bottom Line de NYC...


Ou ce Gone gone gone de l’album signant la réunion de 2011...


Enfin, ce Morning comes de 2017...


Quant aux reprises du Velvet, les Feelies ont bien dû en faire plus que leur modèle , avec une affection particulière pour Run run run, European Son et What goes on qu’ils étaient capables d’enfiler à la suite en concert, dans une sorte de medley improbable.

Tu as inversé l'origine des deux derniers titres postés. Pour être tout à fait exact, "Morning Comes" est un des titres de l'album "Here Before" de 2011, et "Gone, gone, gone" est de 2017. Je suis d'ailleurs en train de découvrir ce dernier sur Spotify.

Sinon, pour l'anecdote, après les Feelies, dans les 90's, Mercer et Weckerman avaient également joué ensemble au sein de Wake Ooloo, combo dont j'ai présentement devant moi l'album "What about it" de 1995, qui perpétuait encore la tradition Feelies/Velvet...

Tu as bien entendu raison.
Je viens de me rendre compte de mon erreur et ne l’ai pas corrigée dans mon post précédent à seule fin de boire à l’an la coupe jusqu’à la lie et l’hallali .
J’avais regardé les notices TuTube au lieu de m’en remettre aux notices des disques que je n’avais pas à côté de moi,
à ce moment.
Cé pa mât l’un, cé m’aime bats l’eau.

Par-delà la carrière et les tribulations de Wake Ooloo (avec ou sans GM, trois albums et un EP, quand même), Glen Mercer a sorti deux albums sous son propre nom, Wheels in motion (2007) avec les anciens des Feelies (Demeski, Weckerman, De Nunzio, Fier et Brenda Sauter à la basse, à l’exception notable du grand contrepoint rythmique de Mercer, Bill Million qui reste, pour moi, au fondement de l’esprit des Feelies) ; enfin Incidental Hum (2015), que je ne connais pas mais qui est, semble-t-il, un projet solo total de Glen Mercer où il jouerait de tous les instruments.

Sans rien dire des alter-ego bands comme The Trypes, Yung Wu ou The Willies (nom sous lequel les Feelies apparaissent dans un film de Jonathan Demme).
On s’y perd, et vite .