Johann Sebastian Bach

Rappel du dernier message de la page précédente :
Redstein
Merci Kida - ça fait un CD à me procurer de toute urgence : les deux messes sont superbes elles aussi.

J'ai creusé un peu - il semblerait que le motet soit une version orchestrée et amplifiée d'un motet a capella de Kuhnau, son prédécesseur au poste de Kantor à Leipzig.

(Effectivement, maison de disques à suivre !)
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
  • Invité
Merci Pour ce superbe Topic! Je suis un grand amoueux de Bach depuis que je suis môme (la Toccata dans le dessin animé il était une fois l'homme)

J'aime énormément Mozart avec son requiem Fabuleux, Beethoven avec ses Symphonie (ma préféré est la Numéro 6 qui respire la joie de vivre) et également Verdi avec son Requiem (mon père fait partie de l'ensemble de Bernard Tétu de Lyon et ils l'ont joué il y a quelques mois, c'était magique)

Comme quoi, même à 23 ans on peut adorer la musique classique (et dieu sait que je dois en découvrir plus mais avec ce topic c'est bien parti )
Kali & Buju
&playnext_from=TL&videos=iwM1mTW6Vlo


Un bel hommage, sympa


Sinon la phrase de Cioran en tête du topic, elle est vraiment superbe, bon choix!
Il avait mis du temps à le sortir, mais il lui avait fallu toute une existence pour l'apprendre...
laplatoche
je ne sais pas si quelqu'un a evoqué l'enorme et superbe travail effectué par jacques loussier



En orgue il y a plus savoureux que Bach.

Il y a Buxtehude.



Maître incontesté et incontestable d'un ami organiste.
Kida
  • Kida
  • Vintage Cool utilisateur
  • #95
  • Publié par
    Kida
    le 16 Juin 2010, 19:34
Dietrich Buxtehude !

Ce n'est en rien plus savoureux que BACH!! peut être plus "exotique" car moins connue , c'est juste une influence , un maître que BACH à largement depassé , BACH avait seché son taff pour rendre une visite à celui-ci pedant 3 mois , Buxthehude est mort quelques années aprés.

BACH avait cet particularité , d'assimilé tous les styles, ( Italien , français , Anglais , les differents courants "germanique" ) et de les transcander. Et techniquement Parlant , il est l'un des premiers, si ce n'est le premier à avoir developpé un Jeu au pied sur l'orgue aussi poussé , ainsi que l'emploi du pouce pour le jeu avec les mains, bref il a revolutionné la musique , mais aussi la partique au niveau technique des instruments..

Il y a aussi Reinken , un autre trés grand organiste , ou Heinrich Schultz , qui sont 1 autres grand maître allemand , mais ils sont térs loin d'avoir l'aura musicale d'un BACH.

voila , pour la mini partie "culture BACH" , si cela vous interesse il y a d'excellents boquins de Gilles Cantagrel ou encore Roland de Candé , trés precis , sur un paquet d'aspect de BACH
Mon incroyable et phénoménale participation au "concours" The Guitar French Contest 2012
http://www.youtube.com/watch?v(...)XrTns

Mon myspace, des vieux trucs, deja mieu que rien :)

http://www.myspace.com/oliveguitare
Kali & Buju
laplatoche a écrit :
je ne sais pas si quelqu'un a evoqué l'enorme et superbe travail effectué par jacques loussier





Génial Loussier j'adore depuis un moment déjà, il fait les adaptations de Bach les plus réussies.
Sur la video de Ferrin plus haut en suivant les liens on doit trouver un duo Ferrin Loussier du même concert
Il avait mis du temps à le sortir, mais il lui avait fallu toute une existence pour l'apprendre...
Kida
  • Kida
  • Vintage Cool utilisateur
  • #97
  • Publié par
    Kida
    le 16 Juin 2010, 19:49
Lio le Popiste a écrit :
En orgue il y a plus savoureux que Bach.

Il y a Buxtehude.



Maître incontesté et incontestable d'un ami organiste.


ouarf à 2:41 ca rappel la pasacaille de BACH , je kiffe

Pour Lio
http://www.canalacademie.com/1(...).html
Mon incroyable et phénoménale participation au "concours" The Guitar French Contest 2012
http://www.youtube.com/watch?v(...)XrTns

Mon myspace, des vieux trucs, deja mieu que rien :)

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Redstein
#at=174
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
jules_albert
Citation:
Le point d'articulation et le paroxysme de la première partie du choeur de la Cantate BWV 12, Weinen, Klagen survient au deux tiers de la passacaille, sur les mots Angst und Not ("peur et détresse"), où les sopranos, puis les altos, entrent sur l'intervalle de tierce diminuée, si expressif. Le déroulement musical progresse dans l'incertitude tonale et irradie les tensions de l'énergie harmonique produite par les voix chorales et instrumentales, avec leurs rencontres dissonantes. L'audace que Bach s'est accordée ici, afin de concrétiser l'angoisse de la créature humaine, n'atteindra généralement pas la sensibilité de l'auditeur moderne qui n'y verra que de la "belle" musique sans problèmes, et son plaisir n'en sera pas dérangé.

Pagnon, En Évoquant Wagner






Dans l’énigmatique Canon 1 à 2 de l’”Offrande musicale” de J. S. Bach (1747), le manuscrit montre une seule portée dont le début est joint avec la fin. Cet espace est topologiquement équivalent à un fibré en droite sur le cercle, connu sous le nom de ruban de Möbius. L’exécution simultanée des deux chemins d’aller et retour donne lieu à deux voix, dont la symétrie détermine une évolution réversible. Un univers musical est construit et puis “déconstruit” vers le silence.

http://strangepaths.com/canon-(...)8/fr/
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Don Salluste
jules_albert a écrit :
Dans l’énigmatique Canon 1 à 2 de l’”Offrande musicale” de J. S. Bach (1747), le manuscrit montre une seule portée dont le début est joint avec la fin. Cet espace est topologiquement équivalent à un fibré en droite sur le cercle, connu sous le nom de ruban de Möbius. L’exécution simultanée des deux chemins d’aller et retour donne lieu à deux voix, dont la symétrie détermine une évolution réversible. Un univers musical est construit et puis “déconstruit” vers le silence.

http://strangepaths.com/canon-(...)8/fr/


Tu viens de m'ouvrir un 2ème trou du c#£
Merci pour cette pépite
jules_albert


Près de quarante ans après sa disparition, le seul nom de Glenn Gould (1932-1982) est devenu un sésame. Au-delà de sa réputation d'interprète, le grand pianiste canadien représente aujourd'hui un mythe culturel, un parcours hors norme et un personnage savoureusement excentrique que ce volume permet de découvrir.

Pour un public toujours nombreux et fervent, Gould s'identifie à Bach, aux Variations Goldberg notamment, comme Callas à Verdi ou Karajan à Beethoven. Il demeure l'une des personnalités les plus marquantes du monde musical. Non seulement comme pianiste, mais aussi comme compositeur, écrivain, sociologue, théoricien et prophète de nouveaux modes de communication, comme moraliste enfin. " Je suis, disait-il, un écrivain canadien et un homme de communication qui joue du piano à ses moments perdus."

Bruno Monsaingeon a réuni, traduit et publié l'intégralité de ses écrits. Ces textes, que leur contenu soit d'ordre autobiographique, philosophique, anthropologique ou purement musical, qu'ils relèvent de l'art du portrait ou celui de l'interview, ont marqué la pensée contemporaine et révèlent tout un pan méconnu de la personnalité et du génie de Gould. Regroupés pour la première fois, ils sont l'oeuvre d'un écrivain dont la réflexion sur la musique atteint à l'universel.

Ce volume contient : " Dans l'antre de l'alchimiste ", par Bruno Monsaingeon – Non, je ne suis pas du tout un excentrique – Le Dernier Puritain – Contrepoint à la ligne – " Glenn Gould au-delà du temps ", par Bruno Monsaingeon.






Jean-Sébastien Bach est l'un des compositeurs les plus mystérieux de l'histoire de la musique. Comment une oeuvre aussi sublime a-t-elle pu jaillir d'un homme si ordinaire et si opaque ? John Eliot Gardiner a grandi sous le regard d'un des deux portraits authentiques de Bach, conservé dans la maison de ses parents où il avait été caché pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est depuis l'enfance qu'il étudie et joue Bach, dont il est aujourd'hui l'un des plus grands interprètes. Cet ouvrage exceptionnel est le fruit d'une vie passée à parfaire sa science et sa pratique de la musique de Bach. Nourri d'archives et d'analyses pénétrantes, il nous fait rencontrer " l'homme en sa création " : nous ressentons ce que pouvait être l'acte de faire de la musique, nous habitons les mêmes expériences, les mêmes sensations que lui. John Eliot Gardiner mêle avec un talent rare érudition, passion et enthousiasme. Richement illustré, salué comme un événement dans le monde entier, son livre est une somme inégalée et insurpassable.
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La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Doc Loco
edit - sorry, déjà publié
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Redstein
C'était quoiiiiiii ?
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
jules_albert

michel schneider, glenn gould, piano solo


Qu'un pianiste au faîte de sa carrière, à l'âge de trente-deux ans, quitte la scène pour n'y revenir jamais, déçut l'attente mondaine. Que ce ne fût là que le premier écart d'un retrait toujours croissant passa l'imagination. Mais que cet isolement forcené ait été, non une fuite devant la réalité, ses prestiges et ses tentations, mais une fugue, au sens musical du terme, une entreprise esthétique et éthique voulue, concertée, cohérente, conséquente, une et multiple, est demeuré une énigme qui étonnera longtemps ceux pour qui l'art est un divertissement et non le moyen de sauver son âme.

Qu'est devenue la musique en lui, quand personne ne l'entendait plus dans le même temps et le même lieu où il la jouait ? Les élèves du Conservatoire royal de Toronto auxquels il s'adressait le 11 novembre 1964 n'entendirent qu'un conseil : soyez seuls, demeurez dans la contemplation qui est une grâce. Ce devoir de solitude, Gould s'y tint sans défaut depuis ce dernier concert quelques mois plus tôt à Chicago jusqu'à sa mort en 1982.

Michel Schneider
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