enguy a écrit :
hilaryhahn a écrit :
Il y a ce côté récurant genre "chevalier blanc héroïque chevauchant son destrier d'argent dans la brume sur une colline de lande perdue au moyen age pendant les guerres de croisade etc etc (je passe Miludine aux mains blanches et aux cheveux d'or dans la tour"...)
Ah bon...T'as un titre de chanson en particulier car là je ne vois pas ? Il me semble au contraire que leurs textes sont bien plus fouillés que ça (cf. When the wild wind blows, 2 minutes to midnight entre autres).
Je comprends ce qu'il veut dire ; la plupart des morceaux composés sous l'époque Dickinson ont cette dimension épique. Le fait que la musique colle aussi bien à sa voix renforce ce ressenti.
Concernant MAIDEN, je vais ajouter mon grain de sel ; pour moi Di Anno reste le chanteur de MAIDEN le plus "sauvage", leur donnant une image mauvais garçons. C'est ce qui m'avait plu quand j'ai découvert ce groupe gamin. Avec l'arrivée de Dickinson, le groupe a pris une autre ampleur... Bien que je n'aime pas le style de voix du Sieur Bruce, force est constater qu'il a su apporter un plus indéniable, le tout renforcé par le travail de composition de Steve Harris, qui lui concocté une musique "sur mesure", amenant le groupe au rang de groupe majeur de la période.
Quand Blaze Bailey est arrivé, n'étant pas un fan die-hard de Dickinson, j'ai bien accroché, car il faisait la jonction vocalement entre un Di Anno plus "spontané" et un Dickinson ayant des capacités vocales supérieures; de plus son grain de voix un peu à la Bernie Bonvoisin n'était pas pour déplaire, mais il n'a jamais su faire oublier Dickinson dans le cœur des fans.
Concernant le cas de Gers, je pense que lui aussi souffre du "syndrome Blaze Bailey" ; un bon musicien, mais vampirisé par l'aura de Smith dans le cœur des fans. Là où MAIDEN pêche justement, c'est de ne pas arriver à intégrer musicalement un 3ème guitariste dans leurs compositions.
Pour en revenir au dernier album, je suis resté sur ma faim, me laissant un impression comme si les usines JAGUAR avaient produit une LOGAN ; un son empâté, des compos en roue libre alors que les gars sont capables de bien meilleur.