Une traduction a même été faite sur le forum de YourMajesty.net:
"Systematic Chaos est plutôt complet. Vous serez tous très surpris. C’est sans doute le meilleur album qu’ils ont enregistré depuis plusieurs années – très accessible, très heavy et très mélodique. Ils ont réussi à combiner leur passé et leur futur et, contrairement à Rush, n’ont pas laissé tomber leur glorieux passé au profit de bruyantes et maigres productions ou de prétendu « garage rock ».
Il y a deux pistes absolument monstrueuses, Constant Motion et The Dark Eternal Night, dont la base est un peu comme Metallica avec du clavier et cette dernière présente le sens musical le plus heavy et intense qu’ils aient enregistré jusqu’à présent – imaginez Pantera jammant avec Iron Maiden. Ces pistes seront respectées en tant que master class du métal prog pour les années à venir. Et elles peuvent toutes deux se vanter d’être mélodiques.
La piste la plus accessible est intitulée Forsaken, une évidente piste radio qui mixe le rock moderne contemporain à la Evanescence avec une ballade de la vieille école de Queensryche’s Silent Lucidity tandis qu’ils conservent toujours la pêche du rock progressif. Est-ce que je sentirais un potentiel hit radio ? Très possible. (NdT : je ne comprends rien à la phrase qui suit, j’ai fait ce que j’ai pu désolé, si quelqu’un veut bien en faire la traduction je lui souhaite bonne chance). La surprise continue avec un statut plus classique, intitulée Repentance, une piste de 10 minutes à l’ambiance rampante qui suinte son chemin dans une psychologie interne dès les premières secondes de playback. L’impact de cette piste est augmenté par une abondance de mots inattendus dits par un bon nombre de musiciens connus. Je ne spoilerai pas en révélant exactement de qui il s’agit car c’est très amusant d’essayer de trouver par vous-même. Musicalement, imaginez Pink Floyd en duel avec Metallica sur un rock epic trippant et étrange.
L’autre surprise majeure est Prophets of War, un jeu bruyant de 6 minutes magnétisant et contraignant qui est en fait une combinaison d’electro-pop et de métal classique, et çà fonctionne brillamment. Imaginez que vous marchez dans une boite de Berlin a 2h du mat avec 2000 cinglés sautillant sur de l’electro sauvage des Prodigy, de Queen, de Robbie Williams, de Metallica et de Rammstein tandis que Dita Von Teese danse dans une cage. (NdT : c’est très curieux je le reconnais mais ce sont bien là ses propos).
Une chanson traditionnelle de DT nous est offerte avec The Ministry of Lost Souls. Ca commence avec une ballade au piano qui augmente pour finir en un colossal rock prog permettant à Jordan Rudess d’utiliser tous les claviers qu’il a acquis au long des ages parmi une cacophonie de jam sauvage. Une fois que la bataille a été gagnée, on revient au thème principal pour une tasse de chocolat et au lit.
L’epic de 25 minutes In The Presence Of Enemies est un vrai plaisir à expérimenter. Séparée en deux parties, qui termine l’album, l’ambiance est ici noire et distante. La chanson est conduite par un riff de basse particulièrement impressionnant et un chœur complet avec des paroles diaboliques délivrées de manière convaincante par un James Labrie plus assuré et concentré. Ensuite, en un clin d’œil, ça démonte tout lorsque Portnoy saute sur sa double grosse caisse et se met à en jouer à une vitesse alarmante, et enfin sur ses peaux pour le final avec des épées, de la guitare, des couteaux et du clavier, faisant renaître « The Charge of the Light Brigade » (NdT : c’est un film : « la charge de la brigade légère »).
Le héro de l’album ? Impossible à dire comme tous sont au top de leur jeu sur cet album.
Portnoy ? Et bien, il est juste Portnoy – crucialement le batteur des temps modernes le plus accompli.
Petrucci ? Il est hors de lui sur chaque piste, produisant les riffs les plus heavy à la Black Sabbath et les plans les plus précis et rapides que je n’ai jamais entendus.
Myung ? Ce gars n’a pas beaucoup à raconter sur lui-même dans les interviews mais son jeu sur cet album parle pour lui.
Rudess ? Peut être le fils bâtard de Keith Emerson et Rachmaninov. Son jeu est historique et, c’est compréhensible, rend perplexe.
Labrie ? J’ai beaucoup de plaisir à annoncer que, encore plus que les autres, il a su s’adapter magnifiquement au challenge. Il est clair qu’il profite de ce moment particulier dans la carrière du groupe pour améliorer considérablement sa manière de chanter, approchant chaque piste avec une intelligence qui dément ses précédentes productions. En adaptant son débit pour coller parfaitement à l’ambiance de chaque chanson, ce bon compagnon a insufflé une nouvelle vie dans un ancien cadre. Un accomplissement grand et signifiant !
Je suis sorti de l’écoute de cet album en pensant que si Maiden et Metallica écrivaient et jouaient actuellement à un tel niveau d’excellence, le monde du rock serait alors un endroit bien meilleur."
:Band1:
Plus que deux mois (tout rond!)
EDIT: pour la phrase pas traduite, quelqu'un l'a traduite comme ça
Citation:
" Parmi les morceaux surprenants prétendants au titre de "classique du groupe" on trouve Repentance , 10 minutes menaçantes et agitées à travers la psyché intérieure , dès les premières secondes de playback."
( Creepy-crawler c'est l'idée de bestioles qui grouillent , donc un truc un peu glauque , nerveux )
"Tu la sens, ma grosse intelligence?"