Bonsoir,
J'étais à Bercy dimanche soir (de retour en Corrèze vers 5 heures du mat pour reprendre le boulot à 8h...). Voici mes impressions.
Déjà, c'est Clapton... rien que pour ça, ça vaut le coup d'y aller. Y'a quelque chose de magique quand on le voit et l'entend en vrai. Guitare irréprochable, des phrasés bien à lui, tout est nickel. En plus, avec Robert Cray en première partie et sur un morceau (et quel morceau !), ça le fait.
J'ai déjà vu EC à Clermont en 2004 (c'est quand même plus près de la Corrèze). Dimanche, j'ai été un peu déçu par la set-list et, surtout, par le fait qu'il y ait 2 autres guitaristes en plus que EC. Le p'tit jeune se débrouille vachement bien en slide. Bramhall, lui, était plutôt en retrait. Il tirait limite la gueule. Je l'ai déjà vu plus branleur et m'as-tu-vu que ça. Mais EC a beaucoup partagé ses solos (solis ?) avec ses 2 autres gratteux. J'aurais aimé l'entendre plus.
Les cuivres ont vaiment apporté un plus par rapport à 2004.
J'ai préféré le jeu de batterie nuancé de Steve Gadd (2004) à celui de dimanche. Pourtant le batteur y mettait vraiment du sien et était très expressif... contrairement à tous les autres.
J'ai détesté le jeu "voix humaine" de Tim Carmon aux claviers (qu'on peut d'ailleurs entendre dans un des lives de EC).
Le bassiste n'a pas le jeu de Nathan East mais il assure grave.
De toutes façons, ils assurent tous graves. C'est pas pour rien qu'ils sont avec EC.
En résumé, EC en vrai reste un moment magique. Mécanique huilée, parfaite, maîtrise technique... mais peu d'émotion.
Ils sont arrivés, ont jrempli leur contrat et sont partis. Mais où est l'âme, Monsieur EC ?
Olivier
Cela dit, j'aime dire à tout le monde que j'ai vu Clapton en vrai.
Il a refusé de me dédicacé ma guitare... excedé parce qu'il en a dédicacé et qu'il les a retrouvées en vente sur Ebay. Je le comprends.