Wildsgroup a écrit :
pour revenir à la toute première question, si notre ami chante juste en voix de tête et "faux" en voix de poitrine, et qu'il nous parle de mal de gorge, tout ça,
c'est sûrement, simplement parce qu'il chante trop haut pour sa voix !
comme si un basse essayait un chant pour tenor ou alto j'vous jure, je suis dans ce cas, faut vraiment de l'entrainement, et de l'échauffement ! des préliminaire, quoi. sinon, tout de suite, si c'est vraiment au delà d'une certaine fréquence, ma voix déraille.
pour bien chanter sans que ça "pique la gorge" il faut s'échauffer la voix pendant une heure ou deux avant de chanter, voir plus. (avant un concert, je m'échauffe toute la journée) en chantant au réveil des comptines sur une note la plus grave possible que vous pouvez, puis progressivement, vous montez les octaves, sans jamais aller jusqu'au maximum que vous voulez atteindre. (laissez ça pour le moment où vous voulez chanter) ensuite, quand vous allez assez haut (et assez fort) sans que ça pique, vous laissez reposer un peu, prenez des pastilles, du miel, ou de l'eau, des gargarisme, tout ce genre de connerie, pour adoucir et masser, respectivement la gorge et les cordes vocales, puis vous pouvez y aller.
Maintenant, pas sûr que vous allez y arrivez, mais vous irez bien plus haut. si jamais vous vous cassez la voix pendant un essais, attendez un ou deux jours
voir une semaine avant de recommencer, et le tout sur des ton plus grave. il faut assouplir les cordes vocales et affermir les muscles qui les entours, et ça prend pas une semaine, mais des mois, voir, des années ! =)
Je suis d'accord avec toutes ces recommandations mais je pense aussi qu'il faut avant tout trouver sa voix, et comprendre ses propres mécanismes vocaux, ce qui demande certes de longues heures d'entrainement et de recherches sur la façon dont marche son propre appendice mais qui me semble la meilleur méthode d'apprentissage.
J'ai passé des années à éplucher de nombreux sites de techniques, de préparation "miracle", de la consommation de thé, à la bière, aux exercices vocaux avant concert, en passant par l'utilisation (controversée) des Bêta-bloquant.
Et puis un jour, par moi même, j'ai utilisé simplement ma voix sans chercher à la moduler (je caractériserais ce passage de "modulation" de syndrome d'identification vocale à un modèle) et je me suis rendu compte que j'avais déjà toutes les cartes en main.
Résultat : Fini les exercices vocaux, fini les boissons censées améliorer la voix (sauf la bière mais pas pour cette raison
), fini la prise de tête à vouloir comprendre en permanence comment ça marche.
Pour moi, la meilleur méthode reste de visionner le plus possible de vidéos d'un type de chant, se focaliser sur le geste, la posture, tous les détails possibles et se lancer.
J'ajouterais que la prise de risque me semble inévitable même si elle peut déboucher à une perte du capital vocal. Par exemple, je considère qu'à mes débuts laborieux je me suis sérieusement flingué les cordes vocales, et que par conséquent j'ai perdu une partie de ce fameux capital vocal, mais en contrepartie je peux chanter ce que je veux (ce qui ne veut pas dire tout), sans préparation, et dans la limite actuelle de ma compréhension du geste vocal des artistes que j'aime reprendre.
J'imagine qu'au niveau théorique c'est très mauvais mais en même temps quelle sacrée aventure!
EDIT : Je rajouterais qu'il y a aussi une part d'inné dans la voix, et que par conséquent tout le monde ne peut pas tout chanter. En dehors de l'inné, l'hygiène de vie a sa part de responsabilité. Pour faire du Mercury il vaut mieux ne pas fumer (c'est d'ailleurs ce qui explique pourquoi il y a une telle différence entre les concerts de queen avant et après sa consommation de tabac), par contre pour s'essayer a Tom Waits, Lanegan ou Staley je pense qu'il y a une réelle corrélation entre leurs performances et ce genre de substances.
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