Slider a écrit :
Début 2009, à 29 ans je perds mon boulot et ma copine a quelques jours d’écart. secoué, je n’ai pas d’autre choix que de revenir habiter chez papa et maman. S’en suit une dépression de presque 1 an, je fête mes 30 ans en pleurs. Vu mon état, je foire tous mes entretiens d’embauche. Je signe finalement un CDI en février 2010 et je me refais dégager comme un chien pendant la période d’essai en Mai.
Complètement à l’Ouest, foutu pour foutu je claque ce qu’il me reste sur mon compte en banque dans la guitare qui me fait baver depuis 5 ans : une PRS CU22 d’occasion. Celle-ci:
Je l’achète sur ce même forum à Ceem (j’ignore s’il vient encore par ici) sans même l’essayer et dès réception, je la branche et je ne la lâche plus pendant des heures: la fusion est immédiate et elle me met une banane immense. Je suis fauché mais putain, je suis content ! Au moins un truc positif depuis des mois.
Si cette guitare a une histoire, c’est parce que le même jour je reçois un appel : on me propose un job vraiment cool et pour la première fois depuis un sacré moment, je suis dans un mood positif et j’imagine que mon interlocutrice l’a ressenti.
1 semaines et 2 entretiens plus tard, j’apprends que j’ai décroché le job, qui marque la fin officielle de la traversée du désert. C’est à ce moment que cette guitare est devenue sacrée à mes yeux, comme symbolisant la fin de la galère.
Je suis toujours très lié à cette PRS à qui j’ai offert
un lifting. J’ai revendu toutes les autres, elle m’accompagne encore et toujours en répète ainsi qu’en concert. Il y a eu des périodes de doutes où elle est retrouvée furtivement sur lbc mais c’est de l’histoire ancienne. Je sais qu’elle sera encore là lorsque je rendrai mon dernier souffle.
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