Fleg/DJFrey a écrit :
Effectivement c'est de l'oreille relative
j'ai quand même envie d'en remettre une couche.
Sans aller jusqu'à prétendre que la musique n'aurait aucun rapport avec les maths car il y a des domaines que je ne connais point. Il parait que même Pythagore s'y est mis pour calculer les échelles de sons que nous utilisons (la quinte...le comma...brrr).Vu l'équilibre normal de la musique, on a souvent dans les phrases une question et une réponse, les choses sont bien souvent symétriques...et nous voilà dans des 1 , 2 , 4 , 8 , 16 , 32...ça troue l'arrière train, non?...le musicien de Jazz est souvent habitué à articuler son impro sur 8 ou 16 mesures...et va savoir pourquoi: c'est normal. on retrouve cette base rythmique de 4 mesures dans toutes les cultures. En inde, ou c'est le plus...."compliqué" , ne comptent ils pas avec le pouce 4 pulses sur 4 doigts?
c'est des maths alors?
Ce que je veux dire, c'est qu'on croit que c'est des maths mais ça n'en est pas. Si je parle d'harmonie et que je vous dit que la sixte du degré III de la tonalité de Réb majeur (forcément mineure du coup) est un ré bémol , vos pauvres petits cerveaux non habitués à ces gymnastiques vont penser que pour réussir à percer les secrets de l'harmonie il faut...être excellent en math pour calculer tous ces intervalles. Ce qui donne une idée vraiment erronée de la chose , l'essence de l'art n'est pas là et si on a pas l'oreille, il me semble presque dangereux (ou tout du moins une perte de temps) de potasser et de mémoriser des traités écrits par des grands maitres.
la musique est un art, pas du calcul.