Saitapharnes a écrit :
Dans mon panthéon du Chicago blues, le polydactyle Hound Dog Taylor, mort au milieu des années 70 à 6
C’est râpeux, trash même, servi par un tempo d’enfer (deux guitares + une batterie) souligné par des riffs énervés au bottleneck sur une japonaise trafiquée.
Ça parle surtout de filles qui se sont tirées, de la solitude qui en résulte.
Du blues urbain quoi.
Mais du très bon, sans fioriture.
Une voix pas possible qui poisse, une guitare qui miaule …
bien vu et bonne description.
pas toujours juste sur l'accordage mais comme tu dis, très bon et sans fioriture.
Il avait l'habitude de dire : « Quand je serai mort, on dira : "Il jouait comme une merde, mais il la faisait sonner sacrément bien !" ».
Un jour de cuite, il s'est amputé du sixième doigt de la main droite avec une lame de rasoir.
Son morceau le plus "connu"
,SRV l'a reprise.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...