Gripoil a écrit :
Des arguments intéressants, toutefois les notions de créativité et sacré (objet ou autre) sont assez « casse-gueule » et « fourre-tout ».
Peut-être que certaines des guitares « transformées » dans ce sujet découlent d’une volonté de créer ou de rechercher quelque chose de nouveau, mais pour d’autres, on peut émettre un doute légitime et certainement avéré. Dans ce cadre, c’est vraiment confortable d’invoquer la « créativité ».
« ... un objet n’est pas sacré... ». Il faut se garder d’une telle affirmation, car définir encore aujourd’hui le terme « sacré » reste un sacré défi. Je ne parle pas de la définition du dictionnaire, mais de la notion. Un objet sans aucun intérêt pour certains peut acquérir une dimension sacrale pour d’autre.
Concernant Léo Fender et J. Hendrix, personnellement, j’ai du mal à les ranger dans la même catégorie que ceux qui ont commis certains des « carnages » vues plus haut.
Si le sacré ou la créativité est une affaire d'opinion personnelle comment peux-tu juger alors de ce que font les gens de leur guitare?
Pour moi, le sacré est universel. Mais il n'est pas dans les objets, il est dans ce qu'on en fait, dans l'esprit humain qui rode autour. Pour moi un ado qui a la mauvaise idée de découper le corps de sa guitare avec un couteau à pain dans sa baignoire (parce que c'est cool) est bien plus respectable qu'un type qui laisse pourrir une guitare dans un grenier, une vitrine, une cave. Et je suis absolument certain qu'il y a bien plus de génies guitaristes, luthiers, facteurs d'ampli qui se recrutent dans la première catégorie, que dans la seconde.
Vous battez pas, je vous aime tous