Broadcaster1950 a écrit :
Que dire d'Elvis ?
Ou de Johnny ?
Que dire de tous les artistes anglais depuis le début des sixties (pour ne citer qu'eux).
Tout le monde s'est inspiré de la musique noire à l'époque - et du coup, en ricochet, l'amérique blanche s'est enfin intéressée à sa propre culture noire et a enfin rendu justice à ces musiciens noirs. Chose qui ne serait (très probablement) pas arrivée si ces jeunes blanc-becs de Page/Clapton/Richards/Jones/McCartney (oui, même lui)/Green etc etc ... n'avaient pas "pillé" ce réservoir de pépites. Faut que les gens réalisent que les grands bluesmen noirs des années 40 et 50 étaient devenus dans les années 60 laveurs de bagnoles ou ouvriers misérables parce que personne n'en avait plus rien à branler de leur musique! Personne sauf quelques anglais maigrichons. Alors, vous n'entendrez jamais un musicien noir de l'époque se plaindre de ce que Jimmy ou Keith aient été fortement influencés par eux - il leur doivent de ne pas avoir fini à l'hospice. Ils n'y a que des blancs ignorants ou complexés - surtout complexés - pour sortir ces c ... ries.
Bon, Page a peut-être parfois poussé le bouchon un peu loin en oubliant de citer ses sources (là où un Richards ou un Clapton en parlaient sans cesse) et en détournant parfois carrément des morceaux mais quand on compare le "mal" fait et le bien qui en a résulté, même pour les auteurs "volés" ...
Sinon, y'a moyen de le faire avec élégance et humour, comme Jeff Beck, s'amusant à reprendre (avec Clapton) "You need love" - alors que Page et Plant sont dans le public, et que tout le monde sait bien que c'est de ce morceau que vient directement "Whole lotta love". Humour british, j'aurai sété curieux de voir les têtes des deux compères à ce moment
.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"