Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
jules_albert

maurice pons, les saisons (1965)

http://hublots2.blogspot.com/2(...).html

Citation:
Depuis près de quarante ans, les lecteurs des Saisons forment une sorte de confrérie d'initiés. Ils partagent un même univers, plaqué sur le nôtre comme l'or - ou la suie; ils utilisent le même langage, les mêmes images de référence; ils se connaissent et se reconnaissent entre eux, un peu comme les lecteurs de Malcolm Lowry ou de Julio Cortazar.


Citation:
Que dire de cet ouvrage ?? sinon que c'est un OVNI !
Est-ce un récit initiatique, un conte messianique, une œuvre de fiction, un tableau mythologique exotique, une fable folklorique, un pamphlet de notre société malade et déshumanisée ? Un hideux cauchemar où l'on ne garde que des images saugrenues tachant d'y raccorder une histoire ?
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #4966
  • Publié par
    Lao
    le 06 Nov 2019, 11:43
Puisqu'on parlait de littérature prolétarienne, il y a un livre qui reste dans mon souvenir alors que je l'ai lu il y a plus de cinquante ans c'est "Samedi soir, dimanche matin" (un film a été tiré du roman).

Citation:
Voici une date dans l'histoire du roman anglais : Alan Sillitoe décrit l'évolution contemporaine de la classe ouvrière anglaise comme un changement important de la condition de l'homme d'aujourd'hui. Son héros Arthur Seaton a le même âge que lui, c'est un véritable a angry young man ». Mais son instinct de révolte n'a déjà plus d'objet : il a de l'argent, la télévision et une série de com-plets dans son armoire. Samedi soir, dimanche matin démêle avec une grande intelligence la part du réalisme du siècle dernier et celle d'un nouvel anarchisme moderne. Il suggère que bien des valeurs littéraires reconnues ne sont que des attitudes de classe, et par là même, il fait don au roman de terres encore inexploitées.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Dodo13
  • Dodo13
  • Vintage Cool utilisateur


Commencé ce matin
"C'est pas une boîte de p'tit pois, Avi, comment tu veux que je l'ouvres?"
BluesBarbu
jules_albert a écrit :
BluesBarbu a écrit :


Jules Albert, qu'est ce que tu penses de ce livre ? Si c'est trop descriptif je vais décrocher

je ne connais pas bien mauriac, mais il était, dit-on, un bon connaisseur de son milieu social.
ses recueils d'articles sur l'actualité et la télévision sont pleins d'ironie et de mordant, paraît-il.


Merci, j'ai commencé "Therese Desqueyroux" qui est le roman le plus connu de Mauriac. C'est pas mal, très (trop ?) bien écrit.

Après je change vraiment d'ambiance avec "Shinning" que je n'ai jamais lu ...
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #4969
  • Publié par
    Lao
    le 06 Nov 2019, 12:06
Dodo13 a écrit :


Commencé ce matin
Dans une veine un peu similaire il y a l'excellent Acid Test du journaliste Tom Wolfe qui raconte les aventures de Ken Kesey (l'écrivain de Vol au dessus d'un nid de coucou) en Californie à l'époque où il n'y avait pas encore de prohibition (années 60).
jules_albert
Lao a écrit :
Puisqu'on parlait de littérature prolétarienne, il y a un livre qui reste dans mon souvenir alors que je l'ai lu il y a plus de cinquante ans c'est "Samedi soir, dimanche matin" (un film a été tiré du roman).

Citation:
Voici une date dans l'histoire du roman anglais : Alan Sillitoe décrit l'évolution contemporaine de la classe ouvrière anglaise comme un changement important de la condition de l'homme d'aujourd'hui. Son héros Arthur Seaton a le même âge que lui, c'est un véritable a angry young man ». Mais son instinct de révolte n'a déjà plus d'objet : il a de l'argent, la télévision et une série de com-plets dans son armoire. Samedi soir, dimanche matin démêle avec une grande intelligence la part du réalisme du siècle dernier et celle d'un nouvel anarchisme moderne. Il suggère que bien des valeurs littéraires reconnues ne sont que des attitudes de classe, et par là même, il fait don au roman de terres encore inexploitées.

oui d'ailleurs alan sillitoe est mentionné par miguel amoros dans "rock pour débutants" que j'avais posté ici.
la solitude du coureur de fond de sillitoe figure en compagnie d'absolute beginners de colin macinnes et de baron's court, all chance de terry taylor comme des livres qui reflètent l'ambiance de la toute fin des fifties et du début des sixties bien mieux que les analyses sociologiques.


https://www.londonfictions.com(...).html


les blancs-becs (absolute beginners, 1959)


baron's court, all change (1961)
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #4971
  • Publié par
    Lao
    le 06 Nov 2019, 12:40
La solitude du coureur de fond est un des "classiques" que j'envisage de lire .... un jour.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Invité
Lao a écrit :
La solitude du coureur de fond est un des "classiques" que j'envisage de lire .... un jour.
jolie contrepeterie.
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #4973
  • Publié par
    Lao
    le 06 Nov 2019, 13:14
Totalement inconsciente ...
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
BluesBarbu
Redstein a écrit :
https://www.telerama.fr/livre/trois-raisons-de-relire...-chanur%2C-une-science-fiction-feministe-et-novatrice%2Cn6172903.php


J'ai essayé de mettre de la bonne volonté et je suis tombé sur :
"Parce qu’une planète porte le nom de son autrice"

J'ai arrêté de lire ...
Redstein
Tu aurais préféré auteure ?

Citation:
Rem. 1. Comme il n'existe pas de forme fém. du mot auteur, on l'emploie indifféremment pour qualifier un homme ou une femme : il ou elle est l'auteur de ce livre. On parlera aussi de femme-auteur. L'ex. suiv. est une résurgence isolée de l'anc. lang. qui employait le fém. autrice (cf. aussi auteuresse, authoresse) : ,,Exemple de vocable de la liste précédente employé par une autrice : contemporaine (...).`` (Fr. mod., t. 3, 1935, p. 71). 2. Auteur/ écrivain. ,,Auteur se dit de toute personne qui a mis au jour un ouvrage; écrivain ne se dit que par rapport au style. On peut être en même temps bon écrivain et mauvais auteur, c'est-à-dire écrire avec correction, avec élégance, et ne pas traiter le sujet solidement et à fond, ou n'avoir pas puisé dans les bonnes sources. On peut aussi être bon auteur sans être bon écrivain...`` (Besch. 1845). Cf. aussi Valéry, Regards sur le monde actuel, 1931, p. 186 : ,,Un auteur, même du plus grand talent, (...) n'est pas nécessairement un « écrivain ».``


https://www.cnrtl.fr/definition/auteur


Tu passes à côté de quelque chose d'intéressant pour des raisons à la con c'est dommage

(En d'autres termes : ta bonne volonté manque de vivacité )
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
BluesBarbu
Ou "une auteur", je fais un blocage sur le féminisme superficiel de la presse et d'internet.

Sinon j'ai pas mal de lecture en attente (finir Mauriac, puis 2 bouquins de Stephen King) mais je le garde dans un coin de la tête.

L'un de mes auteurs préférés est une femme, Anne Rice. J'ai du dévorer une dizaine de ses romans
Redstein
J'ai lu les Chanur en français il y a [censuré] ans, et j'en ai un bon souvenir. Faut que je me trouve les originaux :




Je passais sur le site de Télérama en quête d'indices d'islamogauchisme, suite à ma lecture de ce bout d'article du Point :

https://www.lepoint.fr/editos-(...)2.php

Je n'en ai point trouvé (mais ai-je bien cherché ?)
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Zorzi
  • Zorzi
  • Vintage Top utilisateur
BluesBarbu a écrit :

Sinon j'ai pas mal de lecture en attente (finir Mauriac,

Ne loupe surtout pas La Fin de la nuit ! A mon avis de loin son meilleur livre. Exceptionnel !
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #4980
  • Publié par
    Lao
    le 07 Nov 2019, 16:26
Redstein a écrit :
J'ai lu les Chanur en français il y a [censuré] ans, et j'en ai un bon souvenir. Faut que je me trouve les originaux :

J'ai lu aussi - J'ai trouvé ça intéressant mais certains dialogues sont un peu durs. Peut-être que c'est plus compréhensible dans l'original.
Citation:
— Je envoyer. Il ami. En même temps, imbécile numéro un. Peut-être bien marcher, cette affaire. Peut-être je idiot pareil. (Or-Aux-Dents chercha un endroit où s’asseoir et se laissa tomber sur le lit défait. Appuyé sur un coude, il contemplait Pyanfar.) Avoir ennuis, Pyanfar. Jik imbécile parler Tc’a. Knnn prendre Tc’a. Beaucoup navires humains venir, proches Tt’a’va’o maintenant. Humains venir, Stsho embêtés, Kif combattre – Jik ce Sikkukkut connaître. Il dire… écraser Akkhtimakt. Sikkukkut faire. Jik dire ce Kif pauvre pro-vin-cial être, faire mauvaise affaire pourrie avec monde natal, longtemps ennuis. Penser je Jik tort. Penser je tort très. Non petit problème, ce Kif. Avoir hakkikt numéro un vouloir vraiment ami être avec Mahendo’sat, avec vous… Vous prendre garde, prendre garde, Pyanfar. Sikkukkut Kif non stupide.
Heureusement tout n'est pas comme ça.

Visiblement BB est plus fantastique que SF.
Comme auteur féminin (SF, fantasy, fantastique) j'aime bien Joan D. Vinge l'auteur de Ladyhawke dont un film a été fait en 85 (avec Michelle Pfeiffer). Sa formation d’anthropologue déteint pas mal sur ses écrits. D'ailleurs, elle n'est pas la seule à avoir cette "culture", j'aime bien aussi "évidemment" Ursula K. Le Guin décédée l'an dernier et auteur entre autres, du cycle de Terremer.

En ce moment sur backstage...